Dubai Telegraph - A la COP27, les peuples autochtones rappellent le respect de la nature

EUR -
AED 3.943389
AFN 71.932153
ALL 96.408179
AMD 415.87295
ANG 1.934823
AOA 975.963327
ARS 1065.798405
AUD 1.633389
AWG 1.932492
AZN 1.822537
BAM 1.960652
BBD 2.167636
BDT 128.296458
BGN 1.95666
BHD 0.404604
BIF 3108.091846
BMD 1.073607
BND 1.433875
BOB 7.417944
BRL 6.098839
BSD 1.073542
BTN 90.837333
BWP 14.468952
BYN 3.513127
BYR 21042.69436
BZD 2.163986
CAD 1.496613
CDF 3079.104532
CHF 0.940393
CLF 0.037512
CLP 1035.075455
CNY 7.70474
CNH 7.643324
COP 4735.991184
CRC 550.405666
CUC 1.073607
CUP 28.450582
CVE 108.810151
CZK 25.324273
DJF 190.801507
DKK 7.457118
DOP 64.733097
DZD 143.371254
EGP 52.863569
ERN 16.104103
ETB 129.852895
FJD 2.42195
FKP 0.821491
GBP 0.832371
GEL 2.925554
GGP 0.821491
GHS 17.617449
GIP 0.821491
GMD 76.755989
GNF 9265.22746
GTQ 8.285082
GYD 224.602099
HKD 8.348227
HNL 26.926064
HRK 7.39611
HTG 141.250736
HUF 410.049082
IDR 16945.542199
ILS 4.013169
IMP 0.821491
INR 90.499314
IQD 1406.42498
IRR 45204.217056
ISK 148.339939
JEP 0.821491
JMD 170.050825
JOD 0.761403
JPY 165.95279
KES 138.495168
KGS 92.544866
KHR 4369.579839
KMF 492.382996
KPW 966.245927
KRW 1503.973014
KWD 0.329458
KYD 0.894685
KZT 529.246699
LAK 23544.198005
LBP 96195.174592
LKR 314.345727
LRD 204.11951
LSL 18.93874
LTL 3.170082
LVL 0.649414
LYD 5.190851
MAD 10.51599
MDL 19.201037
MGA 4954.695328
MKD 61.747965
MMK 3487.033187
MNT 3648.116123
MOP 8.596514
MRU 42.85301
MUR 49.943838
MVR 16.528329
MWK 1863.781192
MXN 21.689115
MYR 4.72763
MZN 68.608822
NAD 18.938131
NGN 1800.32057
NIO 39.492593
NOK 11.884484
NPR 145.348556
NZD 1.805758
OMR 0.413372
PAB 1.073522
PEN 4.070058
PGK 4.3057
PHP 63.113588
PKR 298.354817
PLN 4.3543
PYG 8345.652989
QAR 3.908842
RON 4.97721
RSD 117.024226
RUB 104.381964
RWF 1460.105323
SAR 4.032866
SBD 8.910214
SCR 14.585546
SDG 645.776339
SEK 11.647133
SGD 1.431606
SHP 0.821491
SLE 24.352958
SLL 22512.995515
SOS 613.029317
SRD 37.397984
STD 22221.494297
SVC 9.393991
SYP 2697.46972
SZL 18.938614
THB 36.840813
TJS 11.433013
TMT 3.76836
TND 3.347537
TOP 2.514498
TRY 36.725165
TTD 7.279523
TWD 34.686084
TZS 2925.578307
UAH 44.509357
UGX 3950.776989
USD 1.073607
UYU 44.674092
UZS 13736.799636
VEF 3889197.233992
VES 46.604923
VND 27253.510017
VUV 127.460795
WST 3.00737
XAF 657.642661
XAG 0.031828
XAU 0.000394
XCD 2.901476
XDR 0.804362
XOF 646.847807
XPF 119.331742
YER 268.213806
ZAR 18.915525
ZMK 9663.751888
ZMW 29.094303
ZWL 345.700969
  • AEX

    -7.3300

    875.41

    -0.83%

  • BEL20

    -26.4600

    4240.76

    -0.62%

  • PX1

    -37.7800

    7369.61

    -0.51%

  • ISEQ

    -155.0400

    9783.23

    -1.56%

  • OSEBX

    -18.1900

    1414.43

    -1.27%

  • PSI20

    -214.1300

    6334.18

    -3.27%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    25.3700

    2876.32

    +0.89%

  • N150

    -30.0400

    3270.81

    -0.91%

A la COP27, les peuples autochtones rappellent le respect de la nature
A la COP27, les peuples autochtones rappellent le respect de la nature / Photo: JOSEPH EID - AFP

A la COP27, les peuples autochtones rappellent le respect de la nature

A Charm el-Cheikh, dans la foule de délégués en costumes sombres ou de militants en T-shirt unis, ils sortent du lot: en habit traditionnel, les représentants des peuples autochtones alertent sur le changement climatique à la COP27 dans un tourbillon de couleurs.

Taille du texte:

Le cacique Ninawa porte fièrement sa couronne de plumes rouges qui retombent sur son torse pour représenter son peuple, les 15.000 Huni Kui de 104 villages isolés de l'Etat brésilien d'Acre, frontalier du Pérou, au coeur de la forêt amazonienne.

"Je porte la voix de la forêt et de toutes les espèces vivantes de l'Amazonie", affirme à l'AFP le guérisseur et militant, le visage peint de rouge, car "chaque plume et chaque collier représente une âme de la forêt".

Et il les arbore partout avec lui, comme un rappel aux 40.000 participants au sommet de l'ONU sur le changement climatique, car, accuse-t-il, "nos peuples n'ont jamais été évoqués dans les négociations de la COP27".

- "La terre, l'eau, le feu" -

"Je porte ces plumes car je suis un chef mais aussi parce que les oiseaux qui nous donnent ces plumes nous protègent", ajoute-t-il.

Et de la protection, son peuple en a besoin: il est en première ligne face à la déforestation, qui a augmenté de 75% par rapport à la décennie précédente sous le mandat du président brésilien sortant Jair Bolsonaro.

Depuis, l'Amazonie, longtemps précieux "puit de carbone", émet désormais plus de CO2 qu'elle n'en absorbe.

Tous ces sujets, le cacique Ninawa aurait aimé en parler au maximum de gens possibles, comme lors des COP précédentes. Mais cette année, en Egypte, un pays où manifester est interdit et où les militants du climat se disent limités dans leurs actions, il est frustré.

"Dans les autres pays, on a pu manifester dans les rues et parler à plein de gens. Ici, on ne peut défiler que dans la Zone bleue", le périmètre du complexe de la COP27 dédié aux négociations.

Juan Calvin, lui aussi, est là pour rappeler que "les gouvernements ne peuvent pas prendre de décisions sans notre accord".

Sous son couvre-chef imposant, blanc brodé de mille couleurs, ce Mapuche de Patagonie, dans le sud du Chili, veut obliger le monde à préserver "les identités des peuples autochtones et leurs droits à la terre et aux ressources".

Et ce, en habits traditionnels, car "ils racontent notre relation avec la terre, l'eau et le feu", explique-t-il à l'AFP.

- "Relier les hommes" -

D'un côté, "en portant nos habits traditionnels, nous nous rappelons de nos ancêtres qui se sont battus pour préserver notre identité", dit-il.

Et de l'autre, ajoute-t-il, "ces vêtements, comme les outils traditionnels" fabriqués à partir de plumes, de pelages ou d'os d'animaux, "rappellent aux hommes et aux femmes de la société contemporaine ce à quoi ils sont réellement reliés et c'est comme cela que nous allons leur faire prendre conscience de l'importance de la question climatique".

C'est aussi d'un oiseau de l'Amazone que Gloria Ushigua a tiré sa coiffe: sur son front, un bandeau blanc orné de symboles colorés tient une longue plume orange dressée au-dessus d'un collier de fleurs qui lui tombe sur l'épaule.

Militante célèbre et régulièrement menacée dans son pays, l'Equateur, elle défend le peuple Sápara et son territoire dans la forêt amazonienne, convoité par des exploitants attirés par le pétrole de son sous-sol.

A Charm el-Cheikh, elle porte sa tenue traditionnelle, la "llanchama", une robe de l'Amazonie équatorienne. "On a grandi dans ces habits", raconte-t-elle à l'AFP.

C'est déjà dans ces habits qu'elle dit avoir "défendu (sa) culture et (son) peuple" contre les grands projets de forage et de déforestion.

Et dans ces mêmes habits qu'elle entend cette fois-ci, "forcer les participants à la COP27 à respecter les peuples autochtones".

K.Al-Zaabi--DT