Dubai Telegraph - Hong Kong 25 ans après la rétrocession: promesse tenue ou "trahison"?

EUR -
AED 3.849531
AFN 71.26801
ALL 97.489577
AMD 407.133958
ANG 1.888735
AOA 957.394851
ARS 1052.235814
AUD 1.609184
AWG 1.889117
AZN 1.791112
BAM 1.948361
BBD 2.11583
BDT 125.23708
BGN 1.955359
BHD 0.395016
BIF 3036.735477
BMD 1.048054
BND 1.408323
BOB 7.241353
BRL 6.093912
BSD 1.047904
BTN 88.545444
BWP 14.307376
BYN 3.429805
BYR 20541.851716
BZD 2.112535
CAD 1.464126
CDF 3007.913807
CHF 0.929383
CLF 0.036979
CLP 1020.374446
CNY 7.58351
CNH 7.604227
COP 4600.169523
CRC 532.71786
CUC 1.048054
CUP 27.773422
CVE 110.700709
CZK 25.372333
DJF 186.259983
DKK 7.459244
DOP 63.303486
DZD 140.007168
EGP 52.063095
ERN 15.720805
ETB 129.33436
FJD 2.406641
FKP 0.827247
GBP 0.832107
GEL 2.855927
GGP 0.827247
GHS 16.611633
GIP 0.827247
GMD 74.411853
GNF 9044.703289
GTQ 8.090113
GYD 219.262881
HKD 8.156703
HNL 26.384765
HRK 7.476038
HTG 137.59468
HUF 411.518243
IDR 16686.95315
ILS 3.893142
IMP 0.827247
INR 88.546488
IQD 1373.47432
IRR 44128.299527
ISK 146.119923
JEP 0.827247
JMD 166.434573
JOD 0.743174
JPY 161.922177
KES 135.721253
KGS 90.647778
KHR 4244.617195
KMF 492.218524
KPW 943.247896
KRW 1467.647167
KWD 0.322423
KYD 0.873366
KZT 519.705991
LAK 23015.258108
LBP 93853.205449
LKR 304.92583
LRD 188.911965
LSL 18.979978
LTL 3.09463
LVL 0.633958
LYD 5.119716
MAD 10.495157
MDL 19.084139
MGA 4895.458406
MKD 61.536096
MMK 3404.037402
MNT 3561.286277
MOP 8.401263
MRU 41.833101
MUR 48.629757
MVR 16.192506
MWK 1819.421082
MXN 21.389077
MYR 4.679539
MZN 66.973014
NAD 18.980034
NGN 1775.591527
NIO 38.557996
NOK 11.596507
NPR 141.673109
NZD 1.78734
OMR 0.403491
PAB 1.047999
PEN 3.977392
PGK 4.219989
PHP 61.814724
PKR 291.266876
PLN 4.34356
PYG 8225.282947
QAR 3.815701
RON 4.977107
RSD 117.009991
RUB 106.166872
RWF 1436.881566
SAR 3.934587
SBD 8.757045
SCR 14.317421
SDG 630.390661
SEK 11.590944
SGD 1.411131
SHP 0.827247
SLE 23.670312
SLL 21977.166166
SOS 598.957702
SRD 37.106378
STD 21692.594729
SVC 9.16999
SYP 2633.266111
SZL 18.99125
THB 36.403062
TJS 11.161487
TMT 3.678668
TND 3.304543
TOP 2.454645
TRY 36.144389
TTD 7.11384
TWD 34.114983
TZS 2779.814551
UAH 43.266675
UGX 3872.069131
USD 1.048054
UYU 44.658222
UZS 13498.931116
VES 48.495894
VND 26644.144146
VUV 124.427036
WST 2.925737
XAF 653.462161
XAG 0.034053
XAU 0.000392
XCD 2.832418
XDR 0.799448
XOF 651.889416
XPF 119.331742
YER 261.9079
ZAR 18.971032
ZMK 9433.736719
ZMW 28.899665
ZWL 337.472851
  • AEX

    7.5600

    866.13

    +0.88%

  • BEL20

    21.5100

    4158.9

    +0.52%

  • PX1

    15.1200

    7213.32

    +0.21%

  • ISEQ

    -42.4100

    9596.66

    -0.44%

  • OSEBX

    12.6300

    1464.83

    +0.87%

  • PSI20

    7.6200

    6360.47

    +0.12%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    42.8900

    2902.44

    +1.5%

  • N150

    -2.2900

    3270.71

    -0.07%

Hong Kong 25 ans après la rétrocession: promesse tenue ou "trahison"?
Hong Kong 25 ans après la rétrocession: promesse tenue ou "trahison"? / Photo: Peter PARKS - AFP

Hong Kong 25 ans après la rétrocession: promesse tenue ou "trahison"?

Alors que minuit sonnait le 30 juin 1997, Hong Kong passait de la couronne britannique à la souveraineté chinoise, Lee Wing-tat, député pro-démocratie, se tenait avec ses collègues sur le balcon du Conseil législatif de la ville pour manifester.

Taille du texte:

Hong Kong célèbre vendredi le 25e anniversaire de sa rétrocession et la mitan du système "Un pays, deux systèmes" en vertu duquel la ville devait conserver pendant 50 ans une certaine autonomie.

Mais dès les premières heures, les lignes de fracture qui allaient traverser la politique de Hong Kong pour les deux décennies suivantes étaient tracées.

Furieuse des tentatives de dernière minute du gouverneur britannique sortant Chris Patten d'introduire des éléments de démocratisation, la Chine a annoncé l'expulsion de tout député ayant ouvertement soutenu celles-ci.

Ainsi, à l'aube du 1er juillet, Lee Wing-tat et nombre de ses collègues étaient démis de leurs mandats.

M. Lee a passé cette nuit-là au Conseil législatif pour y faire entrer ceux dont l'habilitation avait expiré après minuit et protester contre leur expulsion.

"C'est un moment où tous les Chinois doivent se sentir fiers", avait déclaré le fondateur du Parti démocratique Martin Lee. "Nous espérons que Hong Kong et la Chine pourront progresser ensemble".

Les sentiments de Lee Wing-tat étaient plus mitigés. "Nous n'étions plus aussi optimistes, je ne croyais plus que nous aurions une vraie démocratie", a-t-il déclaré à l'AFP.

- Méfiance croissante -

Vingt-cinq ans plus tard, il ne reste plus aucun député de l'opposition au Conseil législatif de Hong Kong. Certains ont été arrêtés en vertu de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin en 2020, et beaucoup disqualifiés au nom de nouvelles règles réservant les élections aux "patriotes".

D'autres ont fui la ville, comme Lee Wing-tat, qui vit désormais en Grande-Bretagne.

POurtant, il était pourtant plein d'espoir en 1984, lorsque la déclaration sino-britannique a ouvert la voie à la fin de 150 ans de domination coloniale.

Le principe "Un pays, deux systèmes", énoncé dans la mini-constitution de Hong Kong, promettait un haut degré d'autonomie, un pouvoir judiciaire indépendant et la nomination du dirigeant de la ville par Pékin sur la base d'élections ou de consultations locales.

Mais la répression de Tiananmen en 1989 a ébranlé sa foi dans le parti communiste (PCC).

Au cours des années qui ont suivi la rétrocession, la méfiance n'a fait que croître entre un camp pro-démocratie qui voyait en Pékin un pouvoir autocrate déterminé à priver les Hongkongais des droits promis, et le PCC qui considérait leurs revendications comme un défi à la souveraineté chinoise.

Les tensions ont finalement explosé lors des immenses manifestations, parfois violentes, de 2019, auxquelles la Chine a répondu par une répression qui a transformé la ville.

- Vengeresse -

Chris Patten, le dernier gouverneur britannique, accuse le PCC de trahir ses promesses envers Hong Kong.

"La Chine a déchiré la déclaration commune et tente de supprimer les libertés de Hong Kong de manière vengeresse et exhaustive parce qu'elle les considère comme une menace, non pas pour la sécurité de la Chine, mais pour la capacité du Parti communiste chinois à s'accrocher au pouvoir", a-t-il déclaré à l'AFP.

L'ancien chef de l'exécutif de Hong Kong Leung Chun-ying, ne considère pas la récente répression excessive. "Vous ne pouvez pas dire, +nous voulons avoir un haut degré d'autonomie et vous restez à l'écart+, ce serait l'indépendance de facto de Hong Kong", a-t-il déclaré à l'AFP.

En poste au moment du mouvement des Parapluies de 2014, il impute l'agitation sociale au fait que les gens ont été induits en erreur par des personnalités politiques et ont mal compris la loi hongkongaise.

Il suggère également que des "forces étrangères" hostiles sont impliquées, refusant d'être plus précis.

Se faisant l'écho de Pékin, M. Leung qualifie de succès la mise en œuvre de l'accord "Un pays, deux systèmes", qui dit-il pourrait se poursuivre au-delà de son terme de 50 ans.

Selon les sondages réalisés par l'Institut de recherche sur l'opinion publique de Hong Kong depuis 1994, la confiance de la population dans cet accord a pourtant atteint un niveau historiquement bas.

Certains, comme Herman Yiu, ont perdu tout espoir de faire un jour évoluer le système. "Etant né en 1997... j'avais l'impression que mon destin était lié à celui de Hong Kong", explique ce jeune homme politique à l'AFP.

Fraîchement diplômé, M. Yiu a été élu lors du raz-de-marée pro-démocratique des élections de district de 2019. Mais sa carrière a tourné court quand les autorités ont disqualifié les représentants qui n'ont pas prêté allégeance à Pékin.

"Je me sens impuissant, pour Hong Kong et pour moi-même", dit-il.

F.El-Yamahy--DT