Dubai Telegraph - Canicule: en Bretagne, branle-bas de combat pour rafraîchir truies et vaches

EUR -
AED 3.947213
AFN 72.001906
ALL 96.507805
AMD 416.147612
ANG 1.93727
AOA 980.617707
ARS 1066.884247
AUD 1.642443
AWG 1.926311
AZN 1.821998
BAM 1.928807
BBD 2.170307
BDT 128.45235
BGN 1.956077
BHD 0.404927
BIF 3113.800126
BMD 1.074651
BND 1.414886
BOB 7.427979
BRL 6.329746
BSD 1.074946
BTN 90.411873
BWP 14.293829
BYN 3.517738
BYR 21063.151843
BZD 2.166658
CAD 1.496386
CDF 3056.305882
CHF 0.937267
CLF 0.037255
CLP 1027.989044
CNY 7.695468
CNH 7.650755
COP 4746.194394
CRC 549.60336
CUC 1.074651
CUP 28.478241
CVE 108.861016
CZK 25.395715
DJF 190.986996
DKK 7.457161
DOP 64.989487
DZD 143.884445
EGP 52.815956
ERN 16.119759
ETB 129.978938
FJD 2.427582
FKP 0.822289
GBP 0.834058
GEL 2.917684
GGP 0.822289
GHS 17.622525
GIP 0.822289
GMD 76.835233
GNF 9274.234615
GTQ 8.295901
GYD 224.880772
HKD 8.356537
HNL 26.951963
HRK 7.4033
HTG 141.449148
HUF 411.206498
IDR 17035.146448
ILS 4.035797
IMP 0.822289
INR 90.463768
IQD 1407.792292
IRR 45234.726819
ISK 148.957081
JEP 0.822289
JMD 169.951581
JOD 0.762034
JPY 165.381202
KES 138.63004
KGS 92.605221
KHR 4379.201089
KMF 484.184052
KPW 967.185301
KRW 1499.239693
KWD 0.329725
KYD 0.895756
KZT 527.029485
LAK 23576.759687
LBP 96215.26079
LKR 314.998761
LRD 205.231351
LSL 18.677128
LTL 3.173164
LVL 0.650045
LYD 5.195902
MAD 10.526166
MDL 19.198149
MGA 4959.512244
MKD 61.313363
MMK 3490.423243
MNT 3651.662783
MOP 8.603911
MRU 42.876335
MUR 49.992451
MVR 16.560081
MWK 1865.060341
MXN 22.317431
MYR 4.732735
MZN 68.643304
NAD 18.666827
NGN 1785.76844
NIO 39.530994
NOK 11.969915
NPR 144.659194
NZD 1.81062
OMR 0.413761
PAB 1.074848
PEN 4.055193
PGK 4.309886
PHP 63.169578
PKR 298.645985
PLN 4.372935
PYG 8405.369509
QAR 3.912268
RON 4.977351
RSD 117.059503
RUB 103.188725
RWF 1466.898075
SAR 4.036954
SBD 8.918877
SCR 14.586904
SDG 646.396667
SEK 11.684838
SGD 1.431155
SHP 0.822289
SLE 24.448623
SLL 22534.882408
SOS 613.625217
SRD 37.510646
STD 22243.097796
SVC 9.405375
SYP 2700.092171
SZL 18.666731
THB 36.618185
TJS 11.447687
TMT 3.761277
TND 3.338401
TOP 2.516937
TRY 36.832556
TTD 7.290898
TWD 34.553775
TZS 2896.183095
UAH 44.581792
UGX 3946.730034
USD 1.074651
UYU 44.7241
UZS 13750.154274
VEF 3892978.269957
VES 46.44218
VND 27274.632335
VUV 127.584711
WST 3.010294
XAF 646.897849
XAG 0.031858
XAU 0.000395
XCD 2.904297
XDR 0.805322
XOF 647.467355
XPF 119.331742
YER 268.474551
ZAR 19.067472
ZMK 9673.145382
ZMW 28.994955
ZWL 346.037056
  • AEX

    9.8900

    892.56

    +1.12%

  • BEL20

    65.2900

    4332.64

    +1.53%

  • PX1

    126.6600

    7533.91

    +1.71%

  • ISEQ

    43.7300

    9982.65

    +0.44%

  • OSEBX

    -2.4400

    1430.28

    -0.17%

  • PSI20

    -94.3000

    6454.45

    -1.44%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    16.4400

    2850.93

    +0.58%

  • N150

    34.9900

    3336.06

    +1.06%

Canicule: en Bretagne, branle-bas de combat pour rafraîchir truies et vaches
Canicule: en Bretagne, branle-bas de combat pour rafraîchir truies et vaches / Photo: DAMIEN MEYER - AFP

Canicule: en Bretagne, branle-bas de combat pour rafraîchir truies et vaches

Alors que le mercure frôle les 35 degrés, Lydia s’inquiète pour sa soixantaine de truies qui s'apprêtent à mettre bas: l'éleveuse bretonne a activé un goutte-à-goutte sur leur nuque et dévié l'irrigation de ses champs pour arroser le toit de la porcherie.

Taille du texte:

"C'est complètement inédit, on est en Bretagne quoi!", s'exclame l'éleveuse qui, avec son mari Philippe, élève quelque 3.200 porcs à Kerfourn (Morbihan).

L'eau, qui normalement irrigue ses cultures de blé, colza et maïs, est aspergée non stop sur le toit en plein cagnard.

"La chaleur n’est jamais bonne pour les cochons parce qu'ils ne transpirent pas. Donc, leur température corporelle monte comme une cocotte minute, ils ventilent et ils peuvent en mourir", explique Lydia, 50 ans, qui ne souhaite pas donner son nom de famille.

Mais le risque est double aujourd’hui pour ses 65 truies qui doivent mettre bas entre dimanche et mercredi "car elles pourraient avoir leurs petits plus tôt que prévu", ce qui n'est jamais souhaitable, selon l’éleveuse qui s'occupe au total de 350 truies.

Elle parcourt les couloirs de la maternité: toutes allongées, certaines ventilent déjà "mais difficile de savoir si c'est le travail qui commence ou si c’est la chaleur", affirme l’éleveuse.

A la mi-journée la température frôle les 30 degrés: elle décide d'activer le système de goutte-à-goutte. "Chaque heure, 2 litres d'eau gouttent délicatement sur la nuque", explique Lydia en caressant sa truie.

- 16 litres par jour -

Cette éleveuse conventionnelle est également vigilante sur la consommation d'eau de ses truies pour qu'elles puissent produire assez de lait.

"Normalement, je leur donne 16 litres d'eau par jour; là, j'aimerais qu'elles en boivent au moins 25", explique Lydia, qui avait déjà connu un épisode de chaleur similaire il y a deux ans.

"Ce qui pose problème, c'est que les températures baissent de moins en moins la nuit. Donc, je n'arrive pas à faire baisser la température du bâtiment", assure l'éleveuse qui, malgré la chaleur et sa combinaison complète, garde le sourire.

-Bicarbonate pour ses vaches-

A 70 kilomètres de là, près de Pipriac (Ille-et-Vilaine), Gaëllic Le Roux, 40 ans, est aussi sur le pont.

Cet éleveur de 70 vaches laitières, qui cultive 80 hectares de blé, de maïs et de colza pour les nourrir, a commencé mercredi à ajouter du bicarbonate de soude dans leur portion de maïs, herbe et colza.

L'objectif: préparer les vaches à la chaleur et faciliter leur digestion.

Par de telles températures, il utilise également un brumisateur artisanal: deux asperseurs sur un tuyau d'arrosage suspendu au-dessus de ses vaches qui passent à la traite, collées les unes aux autres.

M. Le Roux a mis en place ce système D avec sa femme Léna dès qu’ils ont repris cette exploitation, il y a 11 ans: "on vient du Finistère nous donc c’est des températures qu'on n'avait jamais vues !"

"Quand il fait aussi chaud, les vaches produisent moins de lait", explique Léna Le Roux, 35 ans, casquette mouillée sur la tête.

"Des pics de chaleur comme ça, ça va, mais faut pas que ça dure plus longtemps", poursuit l'éleveuse.

Ce qui inquiète son mari, c'est surtout la sécheresse: "elle est bien partie pour arriver cet été et, si jamais les rendements du maïs que je cultive sont mauvais, je ne sais pas comment je vais pouvoir nourrir les vaches l'année prochaine!" s’exclame Gaëllic Le Roux.

A.Krishnakumar--DT