Dubai Telegraph - Régulation de l'IA: malgré les craintes, Londres temporise pour attirer les entreprises

EUR -
AED 3.783626
AFN 73.138402
ALL 99.20575
AMD 409.761631
ANG 1.858711
AOA 941.016813
ARS 1071.572625
AUD 1.664582
AWG 1.854217
AZN 1.753923
BAM 1.967029
BBD 2.082287
BDT 125.305333
BGN 1.954721
BHD 0.388168
BIF 3013.102971
BMD 1.030121
BND 1.412665
BOB 7.126893
BRL 6.238617
BSD 1.031287
BTN 89.253121
BWP 14.516292
BYN 3.375067
BYR 20190.36521
BZD 2.071687
CAD 1.478785
CDF 2920.392091
CHF 0.94009
CLF 0.037579
CLP 1036.92706
CNY 7.552895
CNH 7.567802
COP 4415.560763
CRC 519.767207
CUC 1.030121
CUP 27.298198
CVE 110.637504
CZK 25.271027
DJF 183.073287
DKK 7.460345
DOP 63.094789
DZD 139.747196
EGP 51.967627
ERN 15.45181
ETB 130.053044
FJD 2.400748
FKP 0.848394
GBP 0.844158
GEL 2.925256
GGP 0.848394
GHS 15.297476
GIP 0.848394
GMD 74.16902
GNF 8915.694152
GTQ 7.954565
GYD 215.768044
HKD 8.021807
HNL 26.226968
HRK 7.601825
HTG 134.638615
HUF 412.099837
IDR 16818.780244
ILS 3.733208
IMP 0.848394
INR 89.14175
IQD 1349.458083
IRR 43368.080327
ISK 144.907367
JEP 0.848394
JMD 161.512027
JOD 0.730763
JPY 162.734858
KES 133.403173
KGS 90.08369
KHR 4161.687837
KMF 496.466693
KPW 927.108721
KRW 1504.223301
KWD 0.317875
KYD 0.859431
KZT 546.862504
LAK 22466.931583
LBP 92298.812327
LKR 303.774163
LRD 194.950169
LSL 19.634196
LTL 3.041678
LVL 0.62311
LYD 5.104222
MAD 10.381041
MDL 19.389253
MGA 4846.717349
MKD 61.508918
MMK 3345.791766
MNT 3500.350161
MOP 8.270656
MRU 41.050821
MUR 48.457174
MVR 15.874151
MWK 1786.229354
MXN 21.144762
MYR 4.63606
MZN 65.83484
NAD 19.633795
NGN 1598.530772
NIO 37.815669
NOK 11.721748
NPR 142.805395
NZD 1.839584
OMR 0.396596
PAB 1.031318
PEN 3.896432
PGK 4.089062
PHP 60.492837
PKR 287.068848
PLN 4.264599
PYG 8126.39132
QAR 3.750412
RON 4.974558
RSD 117.118701
RUB 105.073929
RWF 1427.747254
SAR 3.866677
SBD 8.697491
SCR 14.682161
SDG 619.102637
SEK 11.522647
SGD 1.408422
SHP 0.848394
SLE 23.33231
SLL 21601.115391
SOS 588.705689
SRD 36.162421
STD 21321.418146
SVC 9.023513
SYP 13393.628988
SZL 19.633807
THB 35.748827
TJS 11.27258
TMT 3.615724
TND 3.325196
TOP 2.412642
TRY 36.578313
TTD 7.002177
TWD 33.960604
TZS 2601.054857
UAH 43.593007
UGX 3811.760285
USD 1.030121
UYU 45.348884
UZS 13371.47193
VES 55.520567
VND 26154.763912
VUV 122.297995
WST 2.88519
XAF 659.742501
XAG 0.034524
XAU 0.000385
XCD 2.783953
XDR 0.794938
XOF 659.789947
XPF 119.331742
YER 256.500364
ZAR 19.489935
ZMK 9272.312453
ZMW 28.594068
ZWL 331.698437
  • AEX

    -0.2700

    884.98

    -0.03%

  • BEL20

    1.6800

    4200.65

    +0.04%

  • PX1

    14.8200

    7423.67

    +0.2%

  • ISEQ

    82.8500

    9605.8

    +0.87%

  • OSEBX

    -1.6300

    1477.47

    -0.11%

  • PSI20

    46.2100

    6376.82

    +0.73%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    28.3600

    3250.63

    +0.88%

  • N150

    11.1000

    3277.18

    +0.34%

Régulation de l'IA: malgré les craintes, Londres temporise pour attirer les entreprises
Régulation de l'IA: malgré les craintes, Londres temporise pour attirer les entreprises / Photo: Paul Grover - POOL/AFP/Archives

Régulation de l'IA: malgré les craintes, Londres temporise pour attirer les entreprises

Malgré les préoccupations éthiques et sécuritaires autour de l'intelligence artificielle, le Premier ministre britannique Keir Starmer entend attirer les entreprises du secteur en leur laissant tester sur son sol leurs innovations avant toute régulation, à l'inverse de l'Union européenne.

Taille du texte:

"Je sais qu'il existe différentes approches dans le monde, mais nous sommes désormais maîtres de notre régime réglementaire", a souligné le dirigeant britannique en référence au Brexit, lors de la présentation lundi de son plan pour le secteur.

"Nous allons suivre notre propre voie: tester et comprendre l'IA avant de la réglementer, afin de nous assurer que lorsque nous le ferons, ce sera de manière proportionnée et sur la base de données scientifiques", a-t-il poursuivi.

Faire du Royaume-Uni un laboratoire de l'IA constitue un pari pour le Premier ministre: si la technologie prend une place croissante dans la vie quotidienne et l'économie, ses dérives potentielles en matière de sécurité, de désinformation ou de protection des données inquiètent de plus en plus.

Mais face à une économie en berne - croissance stagnante, coût de la dette au plus haut -, les perspectives de développement économique liées à l'IA sont trop décisives pour que Londres laisse "les opportunités lui échapper".

- "Course mondiale" -

"Oui, il y aura des problèmes au début", reconnaît le Premier ministre. "Une nouvelle technologie peut provoquer une réaction, une sorte de peur, une inhibition, une prudence."

Mais "ne nous devons pas perdre de vue le vaste potentiel qui existe ici", ajoute-t-il.

Les annonces d'investissements du secteur pour créer les centres de recherche, les infrastructures et les centres de données indispensables à la technologie se multiplient partout dans le monde depuis des mois et se comptent en dizaines de milliards de dollars.

"La course mondiale au leadership en matière d'IA est rapide et ne cesse de s'accélérer", insiste Keir Starmer.

Le Royaume-Uni espère avec son positionnement se distinguer de l'UE, à la pointe en matière de régulation des géants de la tech et qui a déjà fait passer une législation pour encadrer l'IA.

Les plans de Bruxelles pour le futur lui attirent déjà les critiques du secteur, y compris les entreprises du continent.

Se singulariser des Etats-Unis avec la promesse d'une régulation flexible "a posteriori" paraît en revanche plus compliqué: un boulevard semble se présenter aux géants de la tech avec le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, qui n'a jamais caché son intention de déréguler au maximum pour soutenir son économie.

- 14 milliards d'investissement -

Le plan britannique pour le secteur est constitué d'une cinquantaine de propositions, pas toujours très concrètes, comme la multiplication par 20 de la capacité de calcul du pays d'ici 2030, avec notamment un nouveau "superordinateur", ou la création de "zones de croissance de l'IA".

Des permis de construire y seront délivrés en accéléré afin de bâtir infrastructures et centres de stockage de données.

Trois entreprises technologiques - Vantage Data Centres, Kyndryl et Nscale - se sont déjà engagées à investir 14 milliards de livres (17 milliards d'euros) au Royaume-Uni, selon le gouvernement. Leurs projets devraient permettre de créer plus de 13.000 emplois.

Le gouvernement avait laissé entrevoir mi-décembre un premier exemple de son positionnement sur le secteur, en proposant d'autoriser par défaut les IA à utiliser des contenus créatifs pour "s'entraîner", comme par exemple la musique, à moins que les artistes ne s'y opposent expressément.

Les travaillistes estiment que leurs prédécesseurs conservateurs ont trop mis en avant les dangers de l'IA, auxquels le Premier ministre Rishi Sunak avait consacré un sommet en 2023, au détriment des bénéfices de cette technologie.

Keir Starmer, arrivé au pouvoir en juillet, a érigé la relance de l'économie comme la priorité de son mandat. Mais il peine à tenir ses promesses avec une économie anémiée qui pourrait forcer le gouvernement à de nouvelles hausses d'impôts ou des coupes budgétaires.

J.Alaqanone--DT