Dubai Telegraph - Avec Trump et Musk, un Big Bang pour le programme spatial?

EUR -
AED 3.9636
AFN 76.076795
ALL 99.065981
AMD 422.043906
ANG 1.931871
AOA 989.564577
ARS 1157.790172
AUD 1.719171
AWG 1.945136
AZN 1.834208
BAM 1.955478
BBD 2.179971
BDT 131.208397
BGN 1.9561
BHD 0.406744
BIF 3159.699446
BMD 1.079132
BND 1.450168
BOB 7.461083
BRL 6.131845
BSD 1.079637
BTN 92.503198
BWP 14.821452
BYN 3.533235
BYR 21150.993561
BZD 2.168673
CAD 1.54372
CDF 3100.347182
CHF 0.953511
CLF 0.026617
CLP 1021.431022
CNY 7.845507
CNH 7.857065
COP 4476.780448
CRC 540.018594
CUC 1.079132
CUP 28.597007
CVE 110.729928
CZK 24.944467
DJF 191.783851
DKK 7.461338
DOP 68.254834
DZD 144.654821
EGP 54.567945
ERN 16.186985
ETB 140.386771
FJD 2.514972
FKP 0.833058
GBP 0.835087
GEL 2.978346
GGP 0.833058
GHS 16.723567
GIP 0.833058
GMD 77.697521
GNF 9340.969285
GTQ 8.331744
GYD 226.545849
HKD 8.396998
HNL 27.809289
HRK 7.535553
HTG 141.548331
HUF 402.128052
IDR 18060.25067
ILS 3.988004
IMP 0.833058
INR 92.359105
IQD 1413.663345
IRR 45431.470529
ISK 143.708174
JEP 0.833058
JMD 169.894389
JOD 0.765134
JPY 161.403676
KES 139.751104
KGS 93.521061
KHR 4274.442991
KMF 492.636805
KPW 971.200804
KRW 1587.339041
KWD 0.332694
KYD 0.899806
KZT 543.523029
LAK 23374.006079
LBP 96690.256057
LKR 319.65885
LRD 215.63755
LSL 19.942799
LTL 3.186397
LVL 0.652757
LYD 5.206823
MAD 10.391567
MDL 19.358979
MGA 5028.756489
MKD 61.512592
MMK 2265.407181
MNT 3768.086978
MOP 8.653996
MRU 42.965689
MUR 49.24037
MVR 16.61824
MWK 1873.373526
MXN 21.960234
MYR 4.788652
MZN 68.966988
NAD 19.942049
NGN 1664.173139
NIO 39.663454
NOK 11.308768
NPR 147.985436
NZD 1.891828
OMR 0.415439
PAB 1.079637
PEN 3.96527
PGK 4.356296
PHP 61.753338
PKR 302.426999
PLN 4.185031
PYG 8620.580651
QAR 3.928851
RON 4.978146
RSD 117.178621
RUB 91.191006
RWF 1528.051372
SAR 4.047952
SBD 9.07689
SCR 15.513714
SDG 647.479312
SEK 10.810745
SGD 1.450241
SHP 0.848029
SLE 24.577208
SLL 22628.866448
SOS 616.725876
SRD 39.490309
STD 22335.860359
SVC 9.446445
SYP 14030.722154
SZL 19.942347
THB 36.885023
TJS 11.762927
TMT 3.776963
TND 3.351245
TOP 2.527441
TRY 40.950049
TTD 7.325828
TWD 35.85944
TZS 2854.343888
UAH 44.683164
UGX 3945.368689
USD 1.079132
UYU 45.522505
UZS 13958.576361
VES 75.203448
VND 27663.55714
VUV 132.992887
WST 3.051534
XAF 655.858132
XAG 0.032026
XAU 0.000347
XCD 2.916409
XDR 0.813288
XOF 652.875445
XPF 119.331742
YER 265.466669
ZAR 19.932221
ZMK 9713.482278
ZMW 30.311431
ZWL 347.480168
  • AEX

    6.4700

    905.24

    +0.72%

  • BEL20

    30.3500

    4365.93

    +0.7%

  • PX1

    86.4700

    7876.36

    +1.11%

  • ISEQ

    166.0800

    10354.82

    +1.63%

  • OSEBX

    1.5200

    1518.11

    +0.1%

  • PSI20

    85.1300

    6950.65

    +1.24%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    10.4100

    2750.34

    +0.38%

  • N150

    22.7800

    3423.09

    +0.67%

Avec Trump et Musk, un Big Bang pour le programme spatial?
Avec Trump et Musk, un Big Bang pour le programme spatial? / Photo: MANDEL NGAN - AFP

Avec Trump et Musk, un Big Bang pour le programme spatial?

Se concentrer sur Mars plutôt que la Lune? Fermer des centres de la Nasa pour plus d'efficacité? Le nouveau mandat de Donald Trump, flanqué de son conseiller Elon Musk, patron de SpaceX, pourrait être synonyme de Big Bang pour le programme spatial américain.

Taille du texte:

Les deux milliardaires, qui n'ont pas peur de bousculer, partagent aussi l'ambition de marquer l'Histoire -- un des attraits de la conquête spatiale.

Le secteur s'attend à "des montagnes russes", résume George Nield, président d'une entreprise promouvant les activités spatiales privées. "Les gens attachent leur ceinture et espèrent le meilleur."

L'intérêt de Donald Trump pour l'espace n'est pas nouveau: durant son premier mandat, il avait créé un commandement militaire de l'espace et redonné vie à un organe consultatif dirigé par le vice-président, le Conseil national de l'espace.

Surtout, c'est sous son premier mandat qu'avait été annoncé le programme Artémis, visant à ramener des Américains sur la Lune (en 2026), pour préparer des missions martiennes.

Pourtant, déjà à l'époque, le républicain s'était montré sceptique sur l'utilité de repasser par la Lune avant Mars.

Durant la campagne, Donald Trump a promis: "Nous voulons atteindre Mars avant la fin de mon mandat".

Un objectif réalisable selon l'optimiste Elon Musk, qui a la planète rouge pour obsession.

Selon George Nield, le programme Artémis pourrait donc au moins être "accéléré", voire "annulé": "Ils pourraient tourner la page et dire: oublions la lune, nous y sommes allés, concentrons-nous sur Mars."

Une telle décision représenterait un séisme pour ce programme à plus de 90 milliards de dollars.

L'équipage d'Artémis 2, qui doit aller faire le tour de la Lune pour la première fois depuis Apollo (sans s'y poser), doit décoller en septembre 2025.

Mais ce recentrage martien pourrait être tempéré par le risque de voir la Chine -- que Donald Trump pourfend sans relâche -- s'installer seule sur le pôle sud lunaire, également cible des missions Artémis.

- Conflits d'intérêt -

La question du véhicule de ces missions est aussi sur toutes les lèvres. La nouvelle fusée SLS de la Nasa, actuellement prévue pour tenir ce rôle, est méprisée par Elon Musk car elle n'est pas réutilisable et donc très coûteuse. Contrairement au lanceur lourd Starship développé par son entreprise SpaceX.

Le soir de la présidentielle, Donald Trump s'est extasié sur les prouesses de Starship dans son discours de victoire.

Cette fusée privée pourrait-elle remplacer le lanceur de la Nasa? Des voix s'élèvent pour défendre le bien fondé de cette idée.

Mais l'hypothèse pose aussi la question des conflits d'intérêt entraînés par la nouvelle influence d'Elon Musk, qui a dépensé des dizaines de millions de dollars pour la campagne du républicain.

D'autant qu'il a été propulsé à la tête d'une commission chargée de lutter contre la bureaucratie et pour "l'efficacité gouvernementale" -- dont celle des agences en relation directe avec SpaceX.

Elon Musk s'est régulièrement plaint des lenteurs du régulateur de l'aérien (FAA) pour autoriser les décollages de Starship, notamment à cause de normes environnementales -- qu'il pourrait être tenté de faire réformer.

Son entreprise bénéficie de gros contrats avec la Nasa, dont elle achemine les astronautes vers la Station spatiale internationale depuis 2020, ou le Pentagone, dont elle lance les satellites. Des contrats ont aussi été conclus avec son service Starlink, qui fournit internet depuis l'espace.

Selon Donald Trump, Elon Musk "fournira des conseils et des orientations depuis l'extérieur du gouvernement".

Une formulation floue destinée à "brouiller les lignes", pour contourner "les règles relatives aux conflits d'intérêt", critique la professeure de droit Kathleen Clark. Elle s'inquiète qu'il soit permis à Elon Musk d'"interférer avec l'attribution de contrats ou l'application de réglementations".

- Chef de la Nasa attendu -

La commission d'Elon Musk pourrait aussi recommander de réduire le nombre de centres de la Nasa -- dix actuellement à travers le pays.

"Probablement une bonne idée", selon George Nield, mais qui a "rencontré des résistances" par le passé, les sénateurs craignant la perte des emplois associés dans leurs Etats.

Et si l'espace a longtemps été neutre politiquement, l'implication d'Elon Musk pourrait provoquer des levées de boucliers démocrates.

Qu'en sera-t-il, par exemple, des missions de la Nasa étudiant le changement climatique?

Une première indication des orientations est attendue avec la nomination du nouveau chef de la Nasa. Aucun nom n'a filtré pour le moment.

Lors du premier mandat Trump, le travail à ce poste de Jim Bridenstine, ancien élu républicain, avait été jugé efficace.

K.Javed--DT