Dubai Telegraph - Cancer du sein: des traceurs dans l'organisme pour mieux repérer et traiter

EUR -
AED 4.103177
AFN 80.80677
ALL 99.760199
AMD 436.88058
ANG 1.999864
AOA 1018.806249
ARS 1202.695032
AUD 1.791163
AWG 2.010802
AZN 1.897391
BAM 1.972829
BBD 2.256558
BDT 135.790879
BGN 1.962286
BHD 0.421033
BIF 3322.246622
BMD 1.117112
BND 1.493478
BOB 7.72245
BRL 6.617106
BSD 1.117637
BTN 96.245167
BWP 15.762776
BYN 3.657437
BYR 21895.404758
BZD 2.244937
CAD 1.564108
CDF 3211.698312
CHF 0.930549
CLF 0.028655
CLP 1099.684871
CNY 8.210833
CNH 8.171979
COP 4840.671831
CRC 574.655059
CUC 1.117112
CUP 29.603481
CVE 111.225052
CZK 25.075853
DJF 198.816105
DKK 7.463032
DOP 69.206747
DZD 148.418494
EGP 57.388185
ERN 16.756687
ETB 147.382713
FJD 2.567571
FKP 0.874753
GBP 0.862215
GEL 3.07766
GGP 0.874753
GHS 17.307856
GIP 0.874753
GMD 80.514351
GNF 9666.51189
GTQ 8.618647
GYD 233.512225
HKD 8.669552
HNL 28.842496
HRK 7.537601
HTG 146.491204
HUF 414.321615
IDR 18924.994045
ILS 4.19898
IMP 0.874753
INR 96.848775
IQD 1460.233787
IRR 47023.839539
ISK 146.828606
JEP 0.874753
JMD 176.41599
JOD 0.792001
JPY 161.618251
KES 144.63799
KGS 97.072648
KHR 4461.080535
KMF 497.788877
KPW 1005.416001
KRW 1645.714346
KWD 0.343604
KYD 0.926406
KZT 581.702782
LAK 24151.699543
LBP 100347.06874
LKR 333.188284
LRD 223.163207
LSL 22.150125
LTL 3.298543
LVL 0.67573
LYD 5.414116
MAD 10.604975
MDL 19.809829
MGA 5178.020339
MKD 62.259216
MMK 2345.117869
MNT 3921.104385
MOP 8.923148
MRU 44.15781
MUR 50.142206
MVR 17.248258
MWK 1934.978097
MXN 22.885279
MYR 5.023338
MZN 71.367262
NAD 22.150125
NGN 1755.559111
NIO 41.065028
NOK 12.070043
NPR 155.030677
NZD 1.943768
OMR 0.430112
PAB 1.117112
PEN 4.198293
PGK 4.599039
PHP 64.02504
PKR 313.207795
PLN 4.339646
PYG 8949.826807
QAR 4.066661
RON 5.037089
RSD 118.542221
RUB 96.321704
RWF 1578.488545
SAR 4.189353
SBD 9.478425
SCR 16.21126
SDG 670.637586
SEK 11.018578
SGD 1.505781
SHP 0.877875
SLE 25.425799
SLL 23425.291519
SOS 638.053775
SRD 40.967104
STD 23121.973053
SVC 9.774557
SYP 14525.052675
SZL 22.150125
THB 38.389538
TJS 12.130868
TMT 3.908851
TND 3.435832
TOP 2.697601
TRY 42.353053
TTD 7.585361
TWD 36.714693
TZS 2980.776994
UAH 46.185828
UGX 4129.463362
USD 1.117112
UYU 47.986794
UZS 14434.021218
VES 82.376399
VND 29068.691864
VUV 140.958213
WST 3.221949
XAF 663.718503
XAG 0.035916
XAU 0.000354
XCD 3.023147
XDR 0.83937
XOF 663.718503
XPF 119.331742
YER 274.348255
ZAR 21.774181
ZMK 10055.355155
ZMW 31.308769
ZWL 359.709765
  • AEX

    22.7800

    819.24

    +2.86%

  • BEL20

    123.2100

    3985.61

    +3.19%

  • PX1

    262.8600

    7126.02

    +3.83%

  • ISEQ

    185.8900

    9574.25

    +1.98%

  • OSEBX

    38.7000

    1401.51

    +2.84%

  • PSI20

    150.7200

    6404.79

    +2.41%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    60.1200

    2484.41

    +2.48%

  • N150

    106.6000

    3100.93

    +3.56%

Cancer du sein: des traceurs dans l'organisme pour mieux repérer et traiter
Cancer du sein: des traceurs dans l'organisme pour mieux repérer et traiter / Photo: ANNE-CHRISTINE POUJOULAT - AFP/Archives

Cancer du sein: des traceurs dans l'organisme pour mieux repérer et traiter

C'est nucléaire mais c'est de la médecine: les progrès de l'imagerie, déjà cruciaux pour détecter et traiter les cancers du sein, s'étendent désormais à des "traceurs" de tumeurs et de métastases dans l'organisme.

Taille du texte:

Le principe: des molécules faiblement radioactives, appelées radiotraceurs, sont injectées en intraveineuse et, une fois dans le sang, se diffusent dans tout le corps des patientes.

"Une partie de la molécule émet des radiations, ce qui permet d'avoir des images; une autre se fixe sur un récepteur", a résumé Romain-David Seban, médecin nucléaire et chercheur à l'Institut Curie, lors d'une conférence de presse en amont d'Octobre rose.

Derrière un "concept faisant parfois un peu peur car il y a le mot +nucléaire+" se cache une technique pour mieux soigner, a exposé cet expert avant la campagne de sensibilisation annuelle au cancer du sein.

Avec plus de 61.000 nouveaux cas chaque année en France, le cancer du sein reste le plus fréquent chez les femmes, et le plus meurtrier, avec environ 12.000 décès par an.

Selon leur stade d'évolution, leur localisation dans l'organe, les cellules à partir desquelles ils se sont propagés ou encore la présence de récepteurs hormonaux, les cancers du sein diffèrent. Les ripostes thérapeutiques aussi.

Pour affiner le diagnostic, détecter d'éventuelles métastases ou mesurer voire prédire la réponse aux traitements, il faut un maximum d'informations, et la médecine nucléaire peut jouer un rôle.

Cette imagerie déjà employée n'est pas invasive, car elle ne nécessite pas de biopsie, et donne des informations sur tout l'organisme, là où une biopsie est très ciblée, vantent ses spécialistes.

Le Dr Seban a cité l'exemple d'une patiente "avec un cancer du sein triple négatif, venue faire un bilan d'extension pour voir si sa maladie était circonscrite ou pas". "Comme il n'y avait pas de métastases, elle était éligible au traitement avec de la chirurgie, de la chimiothérapie et de la radiothérapie, plus de l'immunothérapie comme sa tumeur était relativement agressive", a-t-il expliqué.

Les progrès technologiques réduisent le délai pour obtenir des images après l'injection d'un radiotraceur, gage d'une attente et d'une fatigue moindres pour les patientes, observent les spécialistes.

Pour le moment, les médecins nucléaires utilisent surtout une machine appelée TEP-scanner, avec un radiotraceur ciblant les cellules du corps les plus consommatrices de sucre - dont font partie les cellules cancéreuses.

- "Révolution" -

Mais il y a parfois des faux positifs, ou, au contraire, certaines métastases non visualisées.

D'autres pistes sont donc à l'essai pour le futur, dans l'espoir de meilleurs diagnostics, voire de prédictions sur les réactions aux traitements.

L'Institut Curie mise notamment sur un traceur se fixant à des cellules particulières du micro-environnement de la tumeur, les fibroblastes.

A l'étude dans des essais cliniques pour les cancers du sein triple négatif, les plus agressifs, un radiotraceur nouvelle génération (le "FAPI") pourrait mieux repérer les métastases, évaluer l'efficacité d'un traitement ou détecter précocement une rechute, selon ses spécialistes.

Des chercheurs expérimentent aussi un traceur ciblant les récepteurs aux hormones, particulièrement à l'estradiol, pour savoir s'ils sont présents dans le sein de certaines patientes car ils conditionnent l'efficacité de l'hormonothérapie.

"De plus en plus d'essais cherchent, en combinant imagerie et médecine nucléaire, à voir quelles patientes vont très bien répondre au traitement ou pour lesquelles on pourrait réduire demain la chimiothérapie et/ou l'immunothérapie, voire qu'on pourrait ne plus opérer. C'est une révolution", a affirmé Anne Vincent-Salomon, directrice de l'Institut des Cancers des Femmes, co-créé par Curie, Paris Sciences et Lettres (PSL) et l'Inserm.

A l'avenir, une arme employée contre d'autres cancers (thyroïde, tumeurs neuro-endocrines ou prostate) pourrait aussi s'utiliser contre celui du sein.

Le mécanisme évoque la balistique: un radiotraceur spécifique du micro-environnement de la tumeur est couplé à des molécules capables de détruire ces cellules malades. Cette "radiothérapie interne vectorisée" est à l'étude pour le cancer du sein.

"L'image révolutionne la prise en charge en cancérologie. Loin d'une photographie qui décrit, on est dans l'image qui traite, voire qui prédit", a souligné Steven Le Gouill, directeur de l'ensemble hospitalier de Curie.

Outre sa finesse d'analyse croissante, elle apporte des réponses plus rapides aux soignants -des capacités que l'intelligence artificielle devrait démultiplier.

G.Gopalakrishnan--DT