Dubai Telegraph - Intelligence artificielle: l'UE tente de finaliser une législation historique

EUR -
AED 3.961939
AFN 73.4768
ALL 98.215722
AMD 416.383794
ANG 1.938916
AOA 984.29726
ARS 1071.947381
AUD 1.622259
AWG 1.944308
AZN 1.836199
BAM 1.955733
BBD 2.172205
BDT 128.565592
BGN 1.958698
BHD 0.406654
BIF 3175.961665
BMD 1.078673
BND 1.427338
BOB 7.460744
BRL 6.141531
BSD 1.075853
BTN 90.778467
BWP 14.364374
BYN 3.520847
BYR 21141.991123
BZD 2.168606
CAD 1.498115
CDF 3090.39871
CHF 0.94083
CLF 0.037438
CLP 1033.023902
CNY 7.726217
CNH 7.679391
COP 4663.373118
CRC 549.676058
CUC 1.078673
CUP 28.584835
CVE 110.262242
CZK 25.249549
DJF 191.581655
DKK 7.457832
DOP 64.677183
DZD 143.86802
EGP 53.171092
ERN 16.180095
ETB 132.437231
FJD 2.440982
FKP 0.825367
GBP 0.83191
GEL 2.939397
GGP 0.825367
GHS 17.644559
GIP 0.825367
GMD 77.122055
GNF 9275.595985
GTQ 8.302677
GYD 225.084369
HKD 8.384682
HNL 27.141818
HRK 7.431011
HTG 141.533835
HUF 404.980768
IDR 16889.862092
ILS 4.014562
IMP 0.825367
INR 91.017893
IQD 1409.364744
IRR 45417.527665
ISK 148.306969
JEP 0.825367
JMD 170.262584
JOD 0.76489
JPY 164.333738
KES 138.782517
KGS 92.965923
KHR 4370.809622
KMF 491.821229
KPW 970.805472
KRW 1496.178853
KWD 0.330743
KYD 0.896578
KZT 528.826771
LAK 23613.971451
LBP 96698.477497
LKR 314.796288
LRD 204.412044
LSL 18.806781
LTL 3.185041
LVL 0.652478
LYD 5.212773
MAD 10.639835
MDL 19.29516
MGA 4961.783881
MKD 61.636886
MMK 3503.487881
MNT 3665.33094
MOP 8.612985
MRU 42.862133
MUR 50.045854
MVR 16.62226
MWK 1865.518744
MXN 21.364888
MYR 4.728365
MZN 68.932614
NAD 18.80713
NGN 1813.820767
NIO 39.588276
NOK 11.76616
NPR 145.244674
NZD 1.795645
OMR 0.415319
PAB 1.075863
PEN 4.066498
PGK 4.317812
PHP 62.883404
PKR 299.006476
PLN 4.323657
PYG 8350.636273
QAR 3.921202
RON 4.975812
RSD 117.003707
RUB 105.846252
RWF 1474.435778
SAR 4.051932
SBD 9.004576
SCR 15.147511
SDG 648.819143
SEK 11.564507
SGD 1.42552
SHP 0.825367
SLE 24.582821
SLL 22619.230369
SOS 614.873218
SRD 37.704992
STD 22326.353608
SVC 9.413634
SYP 2710.198603
SZL 18.801181
THB 36.787105
TJS 11.436355
TMT 3.775356
TND 3.34797
TOP 2.526365
TRY 37.074439
TTD 7.297682
TWD 34.649159
TZS 2901.630289
UAH 44.478463
UGX 3948.901216
USD 1.078673
UYU 44.728259
UZS 13780.65527
VEF 3907549.669586
VES 47.603017
VND 27279.640586
VUV 128.06226
WST 3.021562
XAF 655.92843
XAG 0.031978
XAU 0.000396
XCD 2.915167
XDR 0.806665
XOF 655.92843
XPF 119.331742
YER 269.506295
ZAR 18.805689
ZMK 9709.353612
ZMW 29.15573
ZWL 347.332271
  • AEX

    -5.7100

    872.81

    -0.65%

  • BEL20

    -4.2700

    4267.35

    -0.1%

  • PX1

    -72.7700

    7352.51

    -0.98%

  • ISEQ

    -41.4900

    9837.8

    -0.42%

  • OSEBX

    2.7000

    1424

    +0.19%

  • PSI20

    54.6000

    6403.07

    +0.86%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -11.5100

    2864.91

    -0.4%

  • N150

    -16.6400

    3310.47

    -0.5%

Intelligence artificielle: l'UE tente de finaliser une législation historique
Intelligence artificielle: l'UE tente de finaliser une législation historique / Photo: Stefani Reynolds - AFP/Archives

Intelligence artificielle: l'UE tente de finaliser une législation historique

Le Parlement européen et les Etats membres de l'UE tentent mercredi de trouver un accord sur un texte sans équivalent pour réguler l'intelligence artificielle (IA), après des mois de négociations difficiles sur la prise en compte du phénomène ChatGPT.

Taille du texte:

L'Union européenne veut être la première au monde à se doter d'un cadre juridique complet pour limiter les dérives de l'IA tout en sécurisant l'innovation.

Les négociateurs se réunissent à Bruxelles à partir de 15H00 (14H00 GMT) et les discussions devraient se poursuivre tard dans la soirée, voire dans la nuit.

Selon plusieurs sources, un accord reste incertain et une nouvelle réunion en janvier pourrait être nécessaire en cas d'échec.

Le processus législatif, lancé en avril 2021 par une proposition de la Commission, a été percuté en fin d'année dernière par l'apparition de ChatGPT, le générateur de textes de la société californienne OpenAI, capable de rédiger des dissertations, des poèmes ou des traductions en quelques secondes.

Il a été rapidement suivi par les concurrents Bard (Google) et Llama (Meta). Ces applications ainsi que les générateurs d'images comme Dall-E (également développé par OpenAI) ou Midjourney ont révélé au grand public leur potentiel immense. Mais aussi certains risques.

La diffusion sur les réseaux sociaux de fausses images, plus vraies que nature, a par exemple alerté sur le danger de manipulation de l'opinion.

Ce phénomène des IA génératives a été intégré dans les négociations en cours, à la demande des eurodéputés qui insistent sur une approche éthique et un strict encadrement.

Mais le compromis est difficile à trouver avec les Etats membres qui craignent qu'une régulation excessive tue dans l'oeuf leurs champions naissants, comme Aleph Alpha en Allemagne et Mistal AI en France, en rendant prohibitifs les coûts de développement.

- Plus de transparence -

"L'Allemagne, la France et l'Italie ne veulent pas de régulation spécifique sur les IA génératives et bloquent leur prise en compte dans la législation", résume l'eurodéputé conservateur Axel Voss qui souhaite imposer plus de "transparence" sur les algorithmes et les bases de données géantes au coeur de ces systèmes.

Le texte discuté mercredi prévoit notamment des règles pour s'assurer de la qualité des données utilisées dans la mise au point des algorithmes et vérifier qu'ils ne violent pas la législation sur les droits d'auteur.

Ces contraintes seraient renforcées pour les seuls systèmes dépassant des seuils de puissance de calcul et de nombre d'entreprises utilisatrices.

De quoi inquiéter les lobbies de la tech (BSA, CCIA), pour qui le traitement spécifique imposé aux IA génératives remet en cause les principes de "neutralité technologique" et d'approche "basée sur les risques" qui ont inspiré la proposition initiale de la Commission.

Ces principes sont ceux des réglementations existantes en matière de sécurité des produits qui imposent des contrôles reposant d'abord sur les entreprises.

Outre les chapitres sur les IA génératives, le cœur du projet consiste en effet pour les autres applications en une liste de règles imposées aux seuls systèmes jugés à "haut risque".

Il s'agirait des applications utilisées dans des domaines sensibles comme les infrastructures critiques, l'éducation, les ressources humaines, le maintien de l'ordre ou la gestion des migrations... Mais, là aussi, le Parlement et les pays membres s'opposent sur la définition du champ d'application.

Les systèmes seraient soumis à une série d'obligations comme celles de prévoir un contrôle humain sur la machine, l'établissement d'une documentation technique, ou encore la mise en place d'un système de gestion du risque.

La législation prévoit un encadrement particulier des systèmes d'IA qui interagissent avec les humains. Elle les obligera à informer l'utilisateur qu'il est en relation avec une machine et contraindra les applications générant des images à préciser qu'elles ont été créées artificiellement.

Les interdictions seront rares. Elles concerneront les applications contraires aux valeurs européennes comme les systèmes de notation citoyenne ou de surveillance de masse utilisés en Chine.

Les eurodéputés veulent y ajouter l'interdiction des systèmes de reconnaissance des émotions. Ils veulent aussi supprimer les dérogations autorisant l'identification biométrique à distance des personnes dans les lieux publics par les forces de l'ordre, un autre point de friction avec les Etats membres.

Y.Chaudhry--DT