Dubai Telegraph - En ville, la mésange privilégie l'odorat pour s'alimenter, malgré la pollution

EUR -
AED 3.94202
AFN 73.118962
ALL 98.382237
AMD 414.961623
ANG 1.932479
AOA 979.324913
ARS 1065.441672
AUD 1.623977
AWG 1.931828
AZN 1.82402
BAM 1.958451
BBD 2.16501
BDT 128.141043
BGN 1.956855
BHD 0.404399
BIF 3164.312172
BMD 1.073238
BND 1.432152
BOB 7.409028
BRL 6.095772
BSD 1.072241
BTN 90.732801
BWP 14.45129
BYN 3.509084
BYR 21035.456104
BZD 2.161405
CAD 1.492042
CDF 3078.04504
CHF 0.939958
CLF 0.037473
CLP 1034.000032
CNY 7.704123
CNH 7.640695
COP 4736.197336
CRC 549.728655
CUC 1.073238
CUP 28.440795
CVE 110.414439
CZK 25.347762
DJF 190.946655
DKK 7.458037
DOP 64.59562
DZD 143.544403
EGP 52.854376
ERN 16.098563
ETB 128.677859
FJD 2.414516
FKP 0.821208
GBP 0.831255
GEL 2.924546
GGP 0.821208
GHS 17.5107
GIP 0.821208
GMD 76.737665
GNF 9247.515904
GTQ 8.2752
GYD 224.343634
HKD 8.343494
HNL 27.047102
HRK 7.393566
HTG 141.080944
HUF 409.775517
IDR 16908.160096
ILS 4.011789
IMP 0.821208
INR 90.414737
IQD 1404.661853
IRR 45188.666722
ISK 148.28947
JEP 0.821208
JMD 169.856725
JOD 0.761139
JPY 165.769031
KES 138.32969
KGS 92.498918
KHR 4357.898128
KMF 492.213601
KPW 965.913559
KRW 1499.184302
KWD 0.329323
KYD 0.893584
KZT 528.632709
LAK 23413.251984
LBP 96021.669621
LKR 313.959072
LRD 205.347925
LSL 19.066049
LTL 3.168991
LVL 0.649191
LYD 5.195984
MAD 10.596241
MDL 19.177777
MGA 4987.65752
MKD 61.693498
MMK 3485.833718
MNT 3646.861246
MOP 8.586381
MRU 42.397988
MUR 49.926767
MVR 16.526475
MWK 1859.281767
MXN 21.635664
MYR 4.737807
MZN 68.5852
NAD 19.066049
NGN 1798.939403
NIO 39.463779
NOK 11.859817
NPR 145.168418
NZD 1.797378
OMR 0.413217
PAB 1.072251
PEN 4.0457
PGK 4.302824
PHP 63.06362
PKR 297.932656
PLN 4.352747
PYG 8336.204831
QAR 3.909692
RON 4.974673
RSD 116.991498
RUB 104.345512
RWF 1456.143659
SAR 4.031851
SBD 8.944267
SCR 14.604666
SDG 645.55573
SEK 11.634255
SGD 1.428849
SHP 0.821208
SLE 24.358824
SLL 22505.251505
SOS 612.817989
SRD 37.385175
STD 22213.850558
SVC 9.382436
SYP 2696.541845
SZL 19.055613
THB 36.860881
TJS 11.419856
TMT 3.767064
TND 3.359947
TOP 2.513635
TRY 36.698393
TTD 7.270705
TWD 34.621032
TZS 2924.572338
UAH 44.455439
UGX 3946.341113
USD 1.073238
UYU 44.620391
UZS 13714.561756
VEF 3887859.429756
VES 46.927944
VND 27260.233931
VUV 127.416951
WST 3.006336
XAF 656.833741
XAG 0.031817
XAU 0.000394
XCD 2.900478
XDR 0.803372
XOF 656.839869
XPF 119.331742
YER 268.121586
ZAR 18.915603
ZMK 9660.429004
ZMW 29.059059
ZWL 345.582055
  • AEX

    -7.3300

    875.41

    -0.83%

  • BEL20

    -26.4600

    4240.76

    -0.62%

  • PX1

    -37.7800

    7369.61

    -0.51%

  • ISEQ

    -155.0400

    9783.23

    -1.56%

  • OSEBX

    -18.1900

    1414.43

    -1.27%

  • PSI20

    -214.1300

    6334.18

    -3.27%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    25.3700

    2876.32

    +0.89%

  • N150

    -30.0400

    3270.81

    -0.91%

En ville, la mésange privilégie l'odorat pour s'alimenter, malgré la pollution
En ville, la mésange privilégie l'odorat pour s'alimenter, malgré la pollution / Photo: Jean-François MONIER - AFP/Archives

En ville, la mésange privilégie l'odorat pour s'alimenter, malgré la pollution

En ville, la mésange charbonnière privilégie l'odorat pour trouver son alimentation, malgré la pollution, alors que celle des champs se repose plus sur la vision, selon une étude qui souligne la capacité d'adaptation de ce volatile à un milieu urbain.

Taille du texte:

"C'est l'inverse de ce à quoi nous nous attendions, une vraie surprise", dit à l'AFP Diana Rubene, chercheuse en écologie du comportement à l'Université suédoise des sciences agricoles d'Uppsala.

Parus major, la plus grande des mésanges, est aussi un des rares passereaux à avoir colonisé les villes, sans renier ses attaches champêtres.

L'oiseau utilise aussi bien la vue et l'odorat pour identifier une grande variété d'aliments - graines, vers de terre, toute une gamme d'insectes etc. Atout supplémentaire pour la scientifique: il apprend vite.

Comment cet oiseau utilise-t-il les signaux olfactifs et visuels pour s'alimenter, en les associant ou pas? Et l'environnement urbain, avec ses éclairages et sa pollution, affecte-t-il son comportement?

Une équipe de chercheurs des universités d'agriculture d'Uppsala et de biologie de Lund ont habitué treize mésanges charbonnières à chercher pitance, sous forme de petits morceaux de ver de terre, cachés dans un assemblage de perchoirs.

Disposé sur une perche, l'assemblage offrait à l'oiseau le choix d'un perchoir sans signe distinctif et vide, d'un autre doté d'une pastille de couleur, d'un troisième avec un sachet distillant une odeur, et d'un quatrième combinant couleur et odeur, avec par exemple la couleur bleue et une odeur de vanille.

Friand de petites chenilles, qui se repaissent de feuilles des arbres, Parus major utilise la vision, mais aussi son odorat exceptionnel pour les repérer. Il identifie les signaux chimiques - des composés volatiles - qu'émettent les arbres attaqués par la chenille.

"Nous nous attendions à ce que l'environnement urbain, avec beaucoup de pollution et d'autres odeurs qui ne sont pas naturelles, puisse troubler le sens de l'odorat des oiseaux, et rendre plus difficile son utilisation", explique Diana Rubene. "Mais la conclusion est à l'opposé".

- "Plus malignes" -

Les mésanges "urbaines", capturées dans deux quartiers de la ville de Lund, ont préféré les perchoirs munis d'un signal odoriférant. A l'inverse, les mésanges champêtres, capturées dans des forêts, ont préféré les signaux visuels.

L'étude, parue mercredi dans la revue Open Science de la Royal Society britannique, suppose, entre autres, que l'absence relative de végétation dans les villes permet à la mésange de distinguer plus facilement les signaux des arbres portant des insectes.

Cela reste une hypothèse, selon Diana Rubene, qui admet volontiers que le rôle de l'odorat dans l'arsenal sensoriel des oiseaux reste très largement à décrypter.

Justement, son étude visait initialement à mesurer si la mésange privilégie une association de signaux visuel et olfactif. En fait, elle révèle qu'"il n'y a pas de véritable preuve que cette solution soit plus attractive" qu'un simple signal, selon la chercheuse. Autrement dit, l'association de deux signaux n'apporte pas de véritable valeur ajoutée.

Mais cela est vrai uniquement sur l'ensemble de la population testée, parce qu'il existe une différence entre les sexes. Et c'est la troisième découverte.

Les femelles ont tendance à utiliser de préférence une association de signaux, sans négliger pour autant les autres. Pourquoi? Parce qu'elle sont "plus motivées et plus concentrées", selon la chercheuse suédoise.

Les femelles ont retenu pendant leur apprentissage que cette association de signaux était aussi la promesse d'une récompense. Alors elles s'appliquent, quand les mâles papillonnent d'un perchoir à l'autre.

Question de survie, plus faibles physiquement et chassées par les mâles quand elles sont en concurrence avec eux pour s'alimenter l'hiver, "les femelles doivent être plus malignes".

A.Krishnakumar--DT