Dubai Telegraph - JO-2022: l'apothéose dorée de Papadakis et Cizeron

EUR -
AED 4.09901
AFN 76.989056
ALL 99.290141
AMD 432.192289
ANG 2.011913
AOA 1035.386702
ARS 1074.098225
AUD 1.639961
AWG 2.008793
AZN 1.901624
BAM 1.956573
BBD 2.253991
BDT 133.402737
BGN 1.953965
BHD 0.420623
BIF 3236.121309
BMD 1.115996
BND 1.44247
BOB 7.713911
BRL 6.15305
BSD 1.116341
BTN 93.301912
BWP 14.756966
BYN 3.653344
BYR 21873.525049
BZD 2.250149
CAD 1.514028
CDF 3204.025425
CHF 0.949606
CLF 0.03764
CLP 1038.602283
CNY 7.869898
CNH 7.861953
COP 4633.616123
CRC 579.218597
CUC 1.115996
CUP 29.573899
CVE 110.307124
CZK 25.054454
DJF 198.335279
DKK 7.459212
DOP 67.006489
DZD 147.641875
EGP 54.135082
ERN 16.739943
ETB 129.539788
FJD 2.455531
FKP 0.849897
GBP 0.83852
GEL 3.047105
GGP 0.849897
GHS 17.549623
GIP 0.849897
GMD 76.450036
GNF 9644.683106
GTQ 8.629489
GYD 233.528133
HKD 8.695151
HNL 27.691947
HRK 7.58767
HTG 147.295589
HUF 393.020806
IDR 16929.717789
ILS 4.225859
IMP 0.849897
INR 93.170894
IQD 1462.378108
IRR 46975.073296
ISK 152.114535
JEP 0.849897
JMD 175.389335
JOD 0.790799
JPY 160.589064
KES 144.008576
KGS 94.009848
KHR 4533.7923
KMF 492.545341
KPW 1004.395926
KRW 1488.07353
KWD 0.340469
KYD 0.930276
KZT 535.211989
LAK 24650.303003
LBP 99966.527279
LKR 340.594644
LRD 223.26426
LSL 19.597823
LTL 3.295247
LVL 0.675055
LYD 5.301286
MAD 10.824867
MDL 19.479875
MGA 5048.905452
MKD 61.626661
MMK 3624.712047
MNT 3792.154956
MOP 8.960782
MRU 44.363935
MUR 51.202327
MVR 17.142123
MWK 1935.530467
MXN 21.676597
MYR 4.692807
MZN 71.256777
NAD 19.597647
NGN 1829.620351
NIO 41.08569
NOK 11.718262
NPR 149.286016
NZD 1.789531
OMR 0.429634
PAB 1.116321
PEN 4.184198
PGK 4.369884
PHP 62.08849
PKR 310.175419
PLN 4.270192
PYG 8709.44302
QAR 4.069909
RON 4.973218
RSD 117.079418
RUB 103.062741
RWF 1504.908406
SAR 4.187915
SBD 9.27051
SCR 14.830813
SDG 671.275802
SEK 11.359865
SGD 1.44083
SHP 0.849897
SLE 25.497503
SLL 23401.876073
SOS 637.957914
SRD 33.708707
STD 23098.867655
SVC 9.76773
SYP 2803.973801
SZL 19.604926
THB 36.761326
TJS 11.866478
TMT 3.905987
TND 3.382537
TOP 2.613779
TRY 38.072924
TTD 7.592866
TWD 35.712252
TZS 3042.431049
UAH 46.142795
UGX 4135.783196
USD 1.115996
UYU 46.127615
UZS 14205.615769
VEF 4042754.77568
VES 41.018985
VND 27459.08591
VUV 132.493308
WST 3.121958
XAF 656.204651
XAG 0.035869
XAU 0.000426
XCD 3.016036
XDR 0.827327
XOF 656.207592
XPF 119.331742
YER 279.361784
ZAR 19.504527
ZMK 10045.308782
ZMW 29.554154
ZWL 359.350313
  • AEX

    -10.9000

    897.55

    -1.2%

  • BEL20

    -37.4300

    4215.59

    -0.88%

  • PX1

    -114.9900

    7500.26

    -1.51%

  • ISEQ

    -30.9900

    9967.18

    -0.31%

  • OSEBX

    -3.5300

    1407.43

    -0.25%

  • PSI20

    -4.0300

    6716.23

    -0.06%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -5.6900

    2580.84

    -0.22%

  • N150

    -51.9800

    3323.64

    -1.54%

JO-2022: l'apothéose dorée de Papadakis et Cizeron
JO-2022: l'apothéose dorée de Papadakis et Cizeron

JO-2022: l'apothéose dorée de Papadakis et Cizeron

"Le symbole de tout ce qu'on a traversé" : Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron ont comblé avec brio le seul manque à leur exceptionnel palmarès en s'offrant l'or olympique aux Jeux de Pékin lundi, quatre ans après l'argent amer de Pyeongchang.

Taille du texte:

Sur la glace chinoise, Papadakis (26 ans) et Cizeron (27 ans), robe dorée à paillettes pour elle, haut rouge et pantalon noir pour lui, ont triomphé en signant un nouveau record du monde, avec 226,98 points. Derrière, les Russes Victoria Sinitsina et Nikita Katsalapov, champions du monde et doubles champions d'Europe en titre, sont repoussés à plus de six points (220,51). Les Américains Madison Hubbell et Zachary Donohue (218,02) complètent le podium.

Ce sacre olympique place Papadakis et Cizeron, déjà quadruples champions du monde (2015, 2016, 2018 et 2019) et quintuples champions d'Europe (2015-2019), tout en haut du panthéon du patinage français. Seuls Andrée et Pierre Brunet, doubles champions olympiques en 1928 et 1932 en couples, et quadruples champions du monde entre 1926 et 1932, il y a près d'un siècle, peuvent encore rivaliser.

"C'est assez indescriptible, souffle Papadakis, invitée à raconter ses émotions au moment du sacre du duo. Le temps n'existe plus vraiment. C'est ineffable !"

La preuve que le moment est unique ?

Papadakis et Cizeron, plutôt réservés habituellement, ne se font pas prier pour décrire l'avalanche d'émotions et l'immense stress ressentis, tandis que leur entraîneur Romain Haguenauer, généralement disert mais aperçu les yeux embués quelques minutes plus tôt, en perd ses mots. Nathalie Péchalat, la présidente de la Fédération française des sports de glace, elle-même ancienne danseuse sur glace, n'en finit plus de sangloter.

- "Retenu de hurler" -

"C'est comme être dans une machine à laver d'émotions, image Cizeron. Je me suis un peu retenu de hurler."

"Ca fait quatre ans, voire plus, qu'on rêve de ça. Il y a quatre ans, on savait qu'on en était déjà capable, c'était notre but, et ce n'est pas arrivé, rappelle-t-il. Cette fois, on voulait que ça arrive."

Aux JO-2018 à Pyeongchang (Corée du Sud), Papadakis et Cizeron avaient connu une mésaventure vestimentaire, quand le haut de la robe de la patineuse s'était détaché dès les premières secondes de leur danse courte. Les danseurs français avaient eu beau dominer la danse libre le lendemain, c'est autour du cou des Canadiens Tessa Virtue et Scott Moir, leurs rivaux N.1 et partenaires d'entraînement à Montréal, que la médaille d'or avait été passée.

"C'est hallucinant le poids de cette médaille aujourd'hui. Beaucoup reposait sur ce moment-là. Cette médaille, c'est un symbole de beaucoup plus de choses qu'il y a quatre ans. C'est le symbole de tout ce qu'on a traversé pendant ces quatre années, du travail qu'on a effectué, de toute notre carrière", estime Papadakis.

Les JO-2022 sont arrivés au bout d'une deuxième moitié d'olympiade pas ordinaire pour le duo clermontois : Papadakis et Cizeron sont restés vingt mois sans patiner en compétition entre leur défaite de justesse en janvier 2020 aux Championnats d'Europe - leur seule depuis les JO-2018 - et octobre dernier, principalement à cause de la pandémie de Covid-19 et des difficultés de voyage pour eux qui vivent à Montréal depuis 2014.

- Dernière saison ? -

Et, par précaution sanitaire, ils ont préféré renoncer aux Championnats d'Europe il y a un mois.

Si bien qu'à Pékin, ils se mesuraient pour la première fois depuis plus de deux ans aux tous meilleurs danseurs mondiaux. Ils l'ont fait avec maestria. Tant dans la danse rythmique samedi, dominée avec un nouveau record du monde, (90,83 contre 90,03 fin 2019), que dans la danse libre lundi, patinée au son de l'Elegie de Gabriel Fauré, jouée au violoncelle et au piano et récompensée par 136,15 points. Tout près de leur record du monde (136,58 fin 2019).

La glace française n'avait plus connu d'or olympique depuis vingt ans et le titre de Marina Anissina et Gwendal Peizerat en 2002 à Salt Lake City (Etats-Unis), déjà en danse sur glace.

Prochaine échéance pour Papadakis et Cizeron ? Les Championnats du monde dans un peu plus d'un mois à Montpellier (23-26 mars).

Et après ? Mystère pour l'heure. "Le futur n'existe pas vraiment pour l'instant", répond seulement Papadakis.

"Disons qu'on ne prend pas pour acquis que ce n'est pas notre dernière saison, résumait Cizeron à l'AFP dès le début de saison. Qu'on est plus proche de la fin que du début."

H.Sasidharan--DT