Dubai Telegraph - JO-2022/Patinage: Papadakis et Cizeron, pour enfin tourner la page

EUR -
AED 4.093506
AFN 76.885697
ALL 99.156844
AMD 431.61136
ANG 2.009212
AOA 1033.996627
ARS 1072.997336
AUD 1.641238
AWG 2.006096
AZN 1.894898
BAM 1.953947
BBD 2.250965
BDT 133.223643
BGN 1.952711
BHD 0.420041
BIF 3231.776803
BMD 1.114498
BND 1.440534
BOB 7.703555
BRL 6.123719
BSD 1.114843
BTN 93.176654
BWP 14.737155
BYN 3.64844
BYR 21844.159752
BZD 2.247128
CAD 1.513226
CDF 3199.72349
CHF 0.948009
CLF 0.037589
CLP 1037.207355
CNY 7.861562
CNH 7.857762
COP 4641.270973
CRC 578.440993
CUC 1.114498
CUP 29.534196
CVE 110.159036
CZK 25.061677
DJF 198.518152
DKK 7.458688
DOP 66.916533
DZD 147.443868
EGP 54.087145
ERN 16.717469
ETB 129.365881
FJD 2.455963
FKP 0.848756
GBP 0.838887
GEL 3.04302
GGP 0.848756
GHS 17.526063
GIP 0.848756
GMD 76.360453
GNF 9631.735079
GTQ 8.617904
GYD 233.214621
HKD 8.68467
HNL 27.654771
HRK 7.577484
HTG 147.097844
HUF 393.219452
IDR 16938.139791
ILS 4.215003
IMP 0.848756
INR 93.066206
IQD 1460.414859
IRR 46912.005489
ISK 152.106934
JEP 0.848756
JMD 175.153874
JOD 0.78973
JPY 160.913487
KES 143.815085
KGS 93.883634
KHR 4527.705666
KMF 491.883517
KPW 1003.04752
KRW 1489.253392
KWD 0.340031
KYD 0.929027
KZT 534.493464
LAK 24617.20987
LBP 99832.321807
LKR 340.137394
LRD 222.964527
LSL 19.571513
LTL 3.290823
LVL 0.674149
LYD 5.294169
MAD 10.810335
MDL 19.453724
MGA 5042.127276
MKD 61.543927
MMK 3619.845856
MNT 3787.063972
MOP 8.948752
MRU 44.304377
MUR 51.133282
MVR 17.119128
MWK 1932.93201
MXN 21.562748
MYR 4.686458
MZN 71.160467
NAD 19.571337
NGN 1827.163772
NIO 41.030532
NOK 11.743114
NPR 149.085599
NZD 1.79238
OMR 0.429047
PAB 1.114823
PEN 4.178581
PGK 4.364018
PHP 62.09258
PKR 309.759007
PLN 4.271826
PYG 8697.750557
QAR 4.064445
RON 4.974451
RSD 117.076905
RUB 103.223004
RWF 1502.88806
SAR 4.182122
SBD 9.258064
SCR 14.81171
SDG 670.372494
SEK 11.382251
SGD 1.441191
SHP 0.848756
SLE 25.463272
SLL 23370.458959
SOS 637.101453
SRD 33.663463
STD 23067.857331
SVC 9.754617
SYP 2800.209454
SZL 19.578606
THB 36.808558
TJS 11.850548
TMT 3.900743
TND 3.377996
TOP 2.610264
TRY 38.023817
TTD 7.582672
TWD 35.665604
TZS 3038.346537
UAH 46.080848
UGX 4130.23089
USD 1.114498
UYU 46.065689
UZS 14186.544671
VEF 4037327.360851
VES 40.96537
VND 27422.221975
VUV 132.315435
WST 3.117767
XAF 655.323694
XAG 0.035728
XAU 0.000426
XCD 3.011987
XDR 0.826216
XOF 655.326631
XPF 119.331742
YER 278.9867
ZAR 19.526231
ZMK 10031.815557
ZMW 29.514477
ZWL 358.867884
  • AEX

    -10.9000

    897.55

    -1.2%

  • BEL20

    -37.4300

    4215.59

    -0.88%

  • PX1

    -114.9900

    7500.26

    -1.51%

  • ISEQ

    -30.9900

    9967.18

    -0.31%

  • OSEBX

    -3.5300

    1407.43

    -0.25%

  • PSI20

    -4.0300

    6716.23

    -0.06%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -5.6900

    2580.84

    -0.22%

  • N150

    -51.9800

    3323.64

    -1.54%

JO-2022/Patinage: Papadakis et Cizeron, pour enfin tourner la page
JO-2022/Patinage: Papadakis et Cizeron, pour enfin tourner la page

JO-2022/Patinage: Papadakis et Cizeron, pour enfin tourner la page

Quatre ans après la mésaventure de la robe, Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron veulent la remiser définitivement au placard en transformant l'argent olympique de Pyeongchang en or, le seul qui leur manque, aux Jeux de Pékin à partir de samedi.

Taille du texte:

"Mon pire cauchemar est arrivé aux Jeux olympiques", avait alors lâché Papadakis, larmes au coin des yeux.

Quelques instants plus tôt, pour les débuts olympiques du duo français en quête d'or, le tour du cou qui retenait le top à franges vertes et jaunes de la patineuse s'était détaché dès les premières secondes de leur danse courte.

Papadakis et Cizeron avaient tenu le choc aussi bien que possible mais leurs rivaux N.1, les Canadiens Tessa Virtue et Scott Moir, qui s'entraînaient avec eux à Montréal, avaient pris plus d'un point et demi d'avance. Même étincelante, leur danse libre du lendemain ne leur avait pas permis de combler complètement leur retard et l'or leur avait échappé pour 79 centièmes.

"Ça n'était pas facile de revenir sur la glace", avaient avoué les désormais quadruples champions du monde et quintuples champions d'Europe.

Quatre ans plus tard, l'épisode est loin d'être oublié.

- "Quelque chose qui me suit"

"J'entends quand même parler de ça beaucoup, beaucoup. En France, on est connus pour nos résultats, notre palmarès. Beaucoup pour la robe mais pas que. Mais au Canada... C'est très drôle, j'ai des amis qui parlent de moi: +Gabriella Papadakis, patineuse avec Guillaume Cizeron+, +Ah ouais, je sais pas...+, +Celle qui a perdu sa robe...+, +Ah ! C'est elle !+. Tout le temps...", raconte Papadakis à l'AFP.

"Ce n'est pas forcément le truc le plus réjouissant, mais ça fait partie de mon histoire, de notre carrière. C'est quelque chose qui me suit, qui maintenant me fait rire plus qu'autre chose. Mais j'ai hâte qu'on parle d'autre chose quand même", en rit-elle.

"On a quand même une carrière longue, avec du succès, des médailles, reprend la patineuse. On travaille très fort pour créer des programmes, des chorégraphies. Que ce soit réduit à cet incident-là, j'en ris, mais c'est sûr que c'est un petit pincement à chaque fois."

"Ca aurait pu être tellement pire", retient Cizeron, qui estime avoir "épuisé le sujet" de la robe. "On a fait preuve de beaucoup de force, de courage, pour se relever aussi vite et gagner la danse libre. Ca reste une expérience forte, mais pas quelque chose de noir", estime-t-il auprès de l'AFP.

"C'est ce que je retiens le plus des Jeux de Pyeongchang", confirme Papadakis.

"Evidemment que ça n'a pas été facile, mais ça nous a rendus plus forts", complète-t-il.

- "Moins effrayant" -

En quatre ans, le contexte de la compétition a bien changé. Finie la rivalité quotidienne qui existait avec Virtue et Moir. Aujourd'hui, leurs principaux adversaires sont les Russes Victoria Sinitsina et Nikita Katsalapov, les seuls à les avoir battus depuis les JO-2018, en janvier 2020 aux Championnats d'Europe.

Mais les champions du monde et doubles champions d'Europe en titre ont perdu coup sur coup face aux deux meilleurs duos américains dans la compétition par équipes à Pékin, Madison Hubbell et Zachary Donohue, puis Madison Chock et Evan Bates.

Quatre ans plus tard, Papadakis (26 ans) et Cizeron (27 ans) abordent aussi différemment la grand-messe olympique.

En 2018, "c'était difficile parce qu'il y avait une rivalité directe avec l'équipe canadienne, il y avait une trame vraiment différente derrière. On était stressés d'une manière plus paralysante", se remémore Cizeron. "On n'avait jamais fait de JO, on manquait pas mal d'expérience."

"Cette année, c'est un petit peu moins effrayant, compare-t-il. On y retourne avec plus de maturité, peut-être plus de détermination, de sérénité: on a presque tout gagné depuis (ils étaient absents aux Mondiaux-2021 et aux récents Championnats d'Europe, ndlr), on sait qu'on est capable de décrocher cette médaille d'or."

"On arrive globalement avec deux propositions (artistiques) plus fortes", ajoute le patineur.

Ne leur manque plus que l'épilogue doré pour oublier le scénario catastrophe. Avec une ultime requête: "On espère qu'après, on parlera plus de notre future médaille d'or que de la robe des Jeux de Pyeongchang!"

I.Khan--DT