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Déjà au max ! Verstappen a pris les commandes du week-end à Montréal, dominant Charles Leclerc vendredi à l'issue des deux premières séances d'essais libres du Grand Prix du Canada.
Leader du championnat, le tenant du titre se place en favori de cette 9e manche de la saison. Devant des tribunes du circuit Gilles-Villeneuve déjà pleines, le Néerlandais de Red Bull s'est montré le plus véloce. Son plus proche rival, Charles Leclerc (Ferrari), le talonne cependant, à 81/1000e seulement.
Désigné principal (et seul ?) adversaire de Verstappen dans la course au titre, le Monégasque n'a plus gagné depuis le 10 avril en Australie et pointe désormais à la troisième du classement général à 34 points de Verstappen et à 13 du Mexicain Sergio Pérez, le second pilote Red Bull.
Leclerc a eu beau enchaîner les quatre dernières pole positions, aucune de ces performances ne s'est convertie en victoire, la faute à deux casses moteur (abandons en Espagne et Azerbaïdjan) et à une mauvaise stratégie (4e à Monaco).
En attendant le verdict dominical, Verstappen et Leclerc se mesureront au chrono samedi le long des 4,361 km du circuit tracé sur l'île Notre-Dame, bordée par le Saint-Laurent (qualifications à 22h00 après les essais libres 3 à 19h00).
A armes égales, mais à une différence près: Leclerc est tout proche d'une pénalité. Après la nouvelle casse de Bakou, Ferrari a dû changer bon nombre de composants moteur du Monégasque et atteint les limites autorisées par saison.
- Hamilton à la peine -
Le turbo n'a toutefois pas été changé cette semaine. Or, Leclerc a déjà utilisé trois turbocompresseurs depuis le début de saison, quota maximum. Si la Scuderia vient à en changer à nouveau, cela signifiera une sanction de dix places sur la grille de départ. Si ce n'est à Montréal, ce sera pour une des prochaines courses.
L'autre Ferrari de Carlos Sainz a pris le troisième temps, devant les surprenants vétérans Sebastian Vettel (Aston Martin) et Fernando Alonso (Alpine).
Pour Lewis Hamilton (Mercedes) en revanche, les déboires continuent avec une 13e place seulement lors de la deuxième séance. Le Britannique s'est plaint d'une voiture "impossible à piloter", alors que son écurie avait essayé une nouvelle solution sur son plancher.
En conférence de presse vendredi, les pilotes sont revenus sur la décision de la FIA, jeudi, de prendre des mesures afin de réduire le "marsouinage", phénomène aérodynamique qui provoque d'importantes vibrations des monoplaces dans les lignes droites.
La FIA compte notamment sur des contrôles accrus des planchers et des pontons, une limitation des "oscillations verticales" des châssis et une réunion technique avec les écuries, le tout "dans l'intérêt de la sécurité des pilotes".
Hamilton, souffrant énormément du dos, a eu le plus grand mal à sortir de sa Mercedes dimanche dernier à Bakou.
"Concernant les micro-commotions, j'ai certainement eu beaucoup plus de maux de tête au cours des derniers mois" que les années précédentes, a-t-il expliqué vendredi.
"J'ai l'impression d'être un peu plus petit cette semaine", a-t-il ironisé. "Les disques (de son dos) ne sont certainement pas dans la meilleure forme en ce moment. Ce n'est pas le mieux pour la longévité."
Enfin, marronnier du GP du Canada, une marmotte a traversé la piste. Chanceux, l'animal a évité de peu la Ferrari de Sainz pour regagner endroit plus paisible.
K.Javed--DT