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L'ex-chroniqueur vedette de football Pierre Ménès, dont le procès pour "agressions sexuelles" vient d'être reporté à 2023, s'est dit innocent dans le journal Le Parisien, qualifiant notamment de "pure invention" les accusations d'une hôtesse d'accueil du Parc des Princes.
"Je ne me suis jamais approché de cette femme, de près ou de loin. C'est une pure invention", a-t-il affirmé dans cet entretien publié en ligne mercredi soir.
Le journaliste sportif de 58 ans est poursuivi après plusieurs accusations distinctes. D'abord, des "attouchements" présumés au niveau de la poitrine et du ventre signalés à la police par cette hôtesse à l'issue du match PSG-Nantes du 20 novembre dernier à Paris.
La femme n'avait pas porté plainte et n'était pas présente ou représentée mercredi à l'audience, où le procès a été reporté au 8 mars 2023.
"Je suis en correctionnelle pour un dossier vide, avec personne en face. Je ne comprends pas. Cela me fait très mal", a-t-il ajouté.
Le journaliste, qui avait porté plainte pour dénonciation calomnieuse, était lui-même absent à l'audience après avoir "passé trois semaines en réanimation" en raison d'une infection.
Mercredi, il devait également répondre de l'affaire dite "Nike".
Dans un article publié en mars 2021, Mediapart avait indiqué que M. Ménès avait fait l'objet d'une plainte pour "agression sexuelle" déposée en octobre 2018 par une employée d'un magasin parisien de l'équipementier sportif.
D'après le site d'investigation, cette plainte avait été classée sans suite le 17 janvier 2019.
Selon Le Parisien, une deuxième vendeuse de ce magasin a accusé le journaliste de faits similaires, ce qui lui a valu d'être convoqué par le parquet de Paris en vue d'un rappel à la loi.
Dans les deux cas, ces orientations pénales ont été révisées après les faits du Parc des Princes, souligne Le Parisien.
M. Ménès, lui, conteste catégoriquement.
"C'était au rayon basket. J'ai donc fait ce que font les basketteurs, torse contre torse, dans une sorte de +check+. C'est ça que l'on appelle agression sexuelle", a-t-il dit au Parisien, en évoquant l'un des deux cas.
Le journaliste avait quitté le 1er juillet Canal+ après la diffusion au printemps 2021 d'un documentaire sur le sexisme dans les rédactions, avec des séquences l'incriminant, coupées au montage à la demande de la chaîne, soupçonnée de l'avoir protégé.
V.Munir--DT