Dubai Telegraph - Cyclisme: monter ou descendre, une lutte existentielle dans le peloton

EUR -
AED 3.965989
AFN 77.961441
ALL 99.049371
AMD 420.053427
ANG 1.921678
AOA 988.083743
ARS 1148.574423
AUD 1.704748
AWG 1.946471
AZN 1.833592
BAM 1.952821
BBD 2.152806
BDT 129.552384
BGN 1.955573
BHD 0.406977
BIF 3158.39689
BMD 1.079873
BND 1.425832
BOB 7.367761
BRL 6.223291
BSD 1.066278
BTN 92.888021
BWP 14.666696
BYN 3.489394
BYR 21165.506703
BZD 2.141743
CAD 1.551383
CDF 3105.714227
CHF 0.956122
CLF 0.026425
CLP 1014.054919
CNY 7.830263
CNH 7.827652
COP 4441.516789
CRC 535.58056
CUC 1.079873
CUP 28.616629
CVE 110.095534
CZK 25.04547
DJF 189.869499
DKK 7.459307
DOP 66.468303
DZD 144.295015
EGP 54.728008
ERN 16.198092
ETB 138.820989
FJD 2.474583
FKP 0.839764
GBP 0.838062
GEL 3.001845
GGP 0.839764
GHS 16.739824
GIP 0.839764
GMD 77.86057
GNF 9342.731065
GTQ 8.325344
GYD 225.203487
HKD 8.393538
HNL 27.601181
HRK 7.534916
HTG 141.60356
HUF 399.310325
IDR 17595.69604
ILS 3.901462
IMP 0.839764
INR 93.845881
IQD 1412.177217
IRR 45468.660899
ISK 147.329482
JEP 0.839764
JMD 169.287483
JOD 0.76564
JPY 159.641945
KES 138.834313
KGS 94.709897
KHR 4304.776582
KMF 493.448198
KPW 971.817384
KRW 1561.186778
KWD 0.333306
KYD 0.893371
KZT 536.075941
LAK 23402.254837
LBP 96678.738862
LKR 318.47631
LRD 215.437971
LSL 19.826881
LTL 3.188584
LVL 0.653204
LYD 5.269706
MAD 10.556626
MDL 20.037278
MGA 4984.67752
MKD 61.700014
MMK 2266.413758
MNT 3747.953425
MOP 8.644122
MRU 42.882598
MUR 49.664008
MVR 16.678322
MWK 1872.252087
MXN 22.091875
MYR 4.81187
MZN 68.989974
NAD 19.826881
NGN 1621.287095
NIO 39.715004
NOK 11.714082
NPR 150.223793
NZD 1.881967
OMR 0.415736
PAB 1.079873
PEN 3.957396
PGK 4.334369
PHP 61.754885
PKR 302.136058
PLN 4.167713
PYG 8536.437088
QAR 3.931051
RON 4.991256
RSD 117.488973
RUB 97.086969
RWF 1515.355147
SAR 4.049142
SBD 9.179152
SCR 15.690976
SDG 649.003395
SEK 10.900868
SGD 1.438583
SHP 0.84861
SLE 24.675097
SLL 22644.398579
SOS 614.626041
SRD 38.513457
STD 22351.186519
SVC 9.449217
SYP 14040.358858
SZL 19.826881
THB 36.296756
TJS 11.752633
TMT 3.789228
TND 3.356975
TOP 2.60077
TRY 39.349528
TTD 7.325308
TWD 35.455264
TZS 2821.324998
UAH 44.639329
UGX 3962.199804
USD 1.079873
UYU 45.949594
UZS 13925.30718
VES 69.55474
VND 27558.357574
VUV 134.749845
WST 3.074376
XAF 657.930931
XAG 0.033318
XAU 0.000372
XCD 2.923622
XDR 0.816748
XOF 657.930931
XPF 119.331742
YER 266.510075
ZAR 19.785478
ZMK 9720.150514
ZMW 30.963151
ZWL 347.718598
  • AEX

    -1.5500

    907.96

    -0.17%

  • BEL20

    -40.1500

    4420.51

    -0.9%

  • PX1

    -37.6000

    8136.49

    -0.46%

  • ISEQ

    80.9700

    11172.29

    +0.73%

  • OSEBX

    3.0900

    1475.78

    +0.21%

  • PSI20

    -45.7800

    6687.28

    -0.68%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    8.0000

    2971.26

    +0.27%

  • N150

    18.2400

    3460.38

    +0.53%

Cyclisme: monter ou descendre, une lutte existentielle dans le peloton
Cyclisme: monter ou descendre, une lutte existentielle dans le peloton / Photo: Loic VENANCE - AFP/Archives

Cyclisme: monter ou descendre, une lutte existentielle dans le peloton

La lutte pour le maintien dans le World Tour, la première division du cyclisme, sert de fil rouge à la saison 2025, la dernière d'un cycle de trois ans. Pour certaines équipes, c'est une question de vie et de mort, dont Astana, en pleine remontada.

Taille du texte:

Tous les trois ans, c'est le branle-bas de combat lorsque le classement UCI des équipes est arrêté et les pouces distribués. Les 18 formations les mieux classées repartent dans le World Tour pour un nouveau cycle de trois ans; les suivantes restent ou descendent à l'échelon inférieur, le Pro Tour.

On y est: le verdict tombe à la fin de cette saison. Et l'enjeu est colossal.

Car figurer dans l'élite garantit une visibilité à terme pour les parraineurs et offre des invitations automatiques pour les 36 épreuves World Tour, dont les trois grands Tours, les principales classiques et des courses comme Paris-Nice qui commence dimanche.

A l'étage du dessous, il faut figurer dans les deux premiers pour être certain d'être convié. Les quelques invitations restantes (entre deux et cinq) sont à la discrétion des organisateurs qui sont aussi attentifs aux stars. Les équipes suisses de deuxième division Tudor et Q36.5 l'ont bien compris en recrutant Julian Alaphilippe et Tom Pidcock pour maximiser leurs chances d'être choisies.

- "Pas le choix" -

"Si on perd notre licence World Tour, le sponsor peut changer d'horizon. Dans certaines cas, l'équipe ferme carrément. Ça met en danger le travail de beaucoup de monde", résume auprès de l'AFP Benjamin Thomas, dont l'équipe Cofidis est en position précaire.

En début d'année, avant même la troisième et dernière saison du cycle, deux formations de deuxième division, Lotto et Israel PT, avaient déjà quasiment assuré leur remontée dans le Word Tour.

Les équipes française Arkéa-B&B Hotels et surtout kazakhe XDS Astana étaient les plus en danger pour prendre le chemin inverse, alors que Cofidis et l'équipe néerlandaise Picnic restent menacées.

Depuis, Astana réussit une remontada spectaculaire avec trois victoires et une ribambelle de Top 10, au point de figurer cette semaine en deuxième position derrière UAE au classement 2025, rendant tout à coup le maintien envisageable.

"On n'a pas le choix, on doit rester en World Tour pour continuer à exister", expliquait fin janvier le manager Alexandre Vinokourov au journal L'Equipe, livrant au passage les recettes pour espérer une telle remontée.

"On a surtout recruté des coureurs qui peuvent nous rapporter des points comme Wout Poels, Diego Ulissi, Fausto Masnada, Clément Champoussin ou Sergio Higuita (...) On a beaucoup travaillé sur les choix de courses rentables grâce à un logiciel créé par notre data-analyst qui nous guide sur telle ou telle épreuve en fonction de la concurrence et donc des probabilités de récupérer ou pas des points UCI. On a choisi par exemple de ne pas aller au Tour de l'Algarve car avec Jonas Vingegaard, Primoz Roglic mais aussi une grosse équipe UAE, on avait plus de chances de revenir bredouilles."

- "Calculs d'épiciers" -

Pour chasser les points UCI, plusieurs équipes ont recours aux mêmes méthodes: un recrutement ciblé, comme celui de Dylan Teuns ou Alex Aranburu chez Cofidis, et des logiciels pour optimiser le calendrier, un véritable art en soi.

Bien choisir ses courses - celles d'un jour rapportent généralement plus de points que celles par étapes - et parfois privilégier de placer plusieurs coureurs dans le Top 10 plutôt qu'avoir un coureur victorieux soulève régulièrement des critiques. Comme celles du manager d'EF Education Jonathan Vaughters qui peste contre ces "calculs d'épiciers" propres à dénaturer l'essence même de ce sport.

"Ça n'a jamais été dans la philosophie de l'équipe de courir pour ramener des points UCI, on préfère viser la gagne", souligne aussi Warren Barguil de l'équipe Picnic auprès de l'AFP. "Après, c'est sûr que si au mois de juin on est dans la zone de relégation, on stressera plus et on va essayer de scorer au maximum."

On a ainsi vu en 2022, lors de la clôture du précédent cycle, plusieurs équipes rajouter des petites courses à leur programme de fin de saison pour engranger au maximum.

"Ce n'est pas une fin en soi mais le World Tour, il vaut mieux y être. Alors on va se battre jusqu'au bout", insiste Emmanuel Hubert, le patron de l'équipe Arkéa-B&B Hotels.

I.Uddin--DT