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Le club de rugby de Vannes a "regretté" mercredi que les propos de son entraîneur sur l'arbitrage à l'issue de la défaite face à l'UBB aient pu "heurter" le monde arbitral, tout en évoquant "une surenchère médiatique".
Après la défaite 37-29 samedi soir contre l'Union Bordeaux-Bègles lors de la 10e journée de Top 14, l'entraîneur du RCV, Jean-Noël Spitzer, avait notamment déclaré que, en fonction des statuts, "les clubs ne sont pas arbitrés de la même façon".
Son équipe, qui menait 29-0 après trente minutes de jeu, avait fini par s'incliner, restant engluée à la dernière place du classement. Spitzer avait estimé que l'arbitre avait pu chercher à "rééquilibrer" le score via des décisions pour relancer l'UBB, "une équipe qui doit jouer le titre".
Il avait aussi critiqué le manque de représentativité géographique des arbitres au plus haut niveau.
"Ces propos ont été tenus à chaud après une défaite qui a fait mal moralement", plaide le club dans un communiqué pour donner une "part d'explication".
"Notre manager explique que cette défaite face à l'UBB est causée par deux raisons principales: les insuffisances de l’équipe et la qualité de notre adversaire. Nous sommes étonnés que cela ait été très peu retranscrit dans la surenchère médiatique qui s’en est suivie", explique aussi le club promu cette saison, parlant de "l'apprentissage du haut niveau".
Mardi, la Fédération française de rugby a "regretté et dénoncé avec fermeté" les critiques et saisi la commission de discipline de la Ligue sur ces "accusations inappropriées".
Vannes a réaffirmé mercredi que "jamais notre club n'a remis en cause la probité et l'intégrité" des arbitres et a salué le récent plan de développement de l'arbitrage.
I.Uddin--DT