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Avec la réception de Nice lundi (21h15) en Coupe de France, le Paris SG attaque la partie la plus difficile de sa préparation en vue du sommet européen contre le Real Madrid dans deux semaines, mais sans Sergio Ramos, qui a rechuté.
- Messi: un Covid qui interroge -
Lors de sa dernière titularisation, la superstar Lionel Messi a réussi une performance prometteuse qui laissait envisager sa montée en puissance après des débuts sur la pointe des pieds.
Mais, problème, depuis ce match à Lorient (1-1) le 22 décembre, l'Argentin a disparu du "onze", en raison d'une contamination au Covid-19 durant les fêtes qui a cassé son rythme.
"Il m'a dit que cela l'avait beaucoup affecté. Il a eu la souche la plus virulente", a indiqué jeudi le sélectionneur de l'Albiceleste Lionel Scaloni.
La "Pulga", après avoir raté trois rencontres, a rejoué 30 minutes contre Reims (4-0) le 23 janvier, suffisamment longtemps pour délivrer une passe décisive.
Le 8e de finale de Coupe de France va livrer une nouvelle indication sur son état de forme physique - une clé pour le PSG, qui dépendra des exploits de son N.30 pour tenter d'éliminer le Real.
"+Leo+ s'est bien entraîné cette semaine. Il est en condition pour commencer le match demain (lundi)", a déclaré dimanche son entraîneur Mauricio Pochettino.
- Jeu: ça progresse mais... -
Ces dernières semaines, Pochettino, visé par des critiques récurrentes sur le niveau de jeu de son équipe, a eu le luxe de pouvoir travailler en profondeur.
Tournée promotionnelle au Qatar annulée, calendrier léger, absence de polémiques malgré le mercato, Sergio Ramos qui joue et marque... Le mois de janvier a été inhabituellement serein au club.
Le large succès contre Reims, qui a suivi celui face à Brest (2-0), a conforté le technicien argentin sur la qualité du "rendement", un mot qui lui est cher, de ses joueurs - malgré une première période insipide face aux Champenois.
"Nous avons effectué une bonne semaine d'entraînement, qui nous a facilité la tâche pour travailler sur des aspects pour lesquels on a moins le temps d'habitude, comme le physique, la tactique. Nous espérons que ce travail se reflétera lors des prochains matches", a déclaré "Poche".
Paris doit désormais soumettre ses progrès à un professeur plus sévère que Reims : Nice représente le test idéal. Deuxièmes de Ligue 1, les Aiglons étaient venus prendre un point au Parc (0-0) le 1er décembre.
Jusqu'au 8e de finale aller de Ligue des champions, le PSG doit aussi affronter Lille et Rennes (en plus d'un éventuel quart de Coupe). C'est là que sera jugée sa montée en puissance.
- Effectif: la tuile Ramos -
"On va avoir affaire à une équipe qui, même si elle est diminuée, est très compétitive et a l'habitude d'aller souvent au bout dans cette compétition", a reconnu samedi l'entraîneur niçois Christophe Galtier.
Entre Coupe d'Afrique des nations et éliminatoires du Mondial-2022 en Amérique centrale et du sud, sept cadres manquent en effet à l'appel, parmi lesquels le capitaine Marquinhos, Achraf Hakimi, Keylor Navas et Angel di Maria.
Pour faire du choc face au "Gym" une répétition grandeur nature du Real, il faudra donc repasser, d'autant qu'il y a aussi des blessés, en l'occurrence Neymar et Georginio Wijnaldum, qui espèrent être disponibles dans deux semaines.
Mais aussi Sergio Ramos, touché à un mollet jeudi. Il s'agit d'un coup dur pour le club qui s'était réjoui après les dernières sorties, prometteuses, du défenseur espagnol.
Le gardien Gianluigi Donnarumma, touché à un mollet, devrait par contre tenir sa place.
De telles absences privent Pochettino d'occasions pour peaufiner en compétition les réglages. Mais au moins il sait que son effectif ne devrait pas bouger d'ici la fin du mercato d'hiver, lundi à minuit.
"Je n'attends rien", a déclaré le coach, désormais tourné sur l'essentiel: le terrain.
F.Damodaran--DT