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Les handballeurs de Montpellier et de Paris, respectivement battus de trois buts par Kielce et contraints au match nul par Kiel à domicile à l'aller, font face à des missions compliquées en quarts retour de la Ligue des champions mercredi et jeudi.
Sur les six dernières saisons, le handball français a réussi à placer au moins un club dans le Final 4 de la C1 masculine à cinq reprises. L'an dernier, ils étaient deux avec Paris et Nantes. Et trois à Cologne en 2018, année du sacre de Montpellier devant Nantes et Paris.
Pour la version 2022 de la Ligue des champions, le défi est immense tant pour le MHB, dominé à l'aller dans l'Hérault (31-28), que pour le PSG, neutralisé dans sa salle (30-30).
"Le match n'est pas terminé, il en reste encore un. Il faut qu'on arrive à monter notre niveau de jeu", estime l'entraîneur de Montpellier Patrice Canayer, persuadé que son équipe est en mesure de renverser la situation en Pologne.
"Dans l'ensemble, on a produit des choses intéressantes. Je nous crois capable de les tenir au match retour. Pour rentrer en demi-finale de Ligue des champions, il faut relever de gros défis. Celui-là ne nous fait pas peur", clame le technicien de l'unique club français titré dans la compétition (2003, 2018).
Montpellier devra battre de quatre buts Kielce et son effectif redoutable, ou de trois buts s'ils en inscrivent plus de 31 en Pologne mercredi soir (20h45).
"Il faudra garder la tête froide, rester dans le match et tenir. Plus le temps passera, plus la pression changera de camp. Jouer devant son public peut être parfois un handicap", espère Canayer.
Le parcours de Nantes la saison passée peut être une source d'inspiration pour les Héraultais: en avril 2021, les hommes d'Alberto Entrerios s'étaient inclinés d'un but à domicile en huitième de finale à domicile, avant de l'emporter à Kielce de trois buts.
- Paris face au "Mur blanc" -
Cette saison, l'équipe de Kielce a bouclé la première phase de la C1 en tête d'un groupe extrêmement relevé avec le FC Barcelone, le Paris SG et Veszprem, des habitués des demies les saisons passées.
Et à domicile, les joueurs de Talant Dujshebaev n'ont pas perdu un seul match, s'imposant à chaque fois de trois buts ou plus. Son fils, Alex Dujshebaev, a été un véritable poison au match aller à Bougnol (sept buts et un seul échec), et sera encore une fois le joueur à maîtriser pour la défense montpelliéraine.
Le MHB récupère pour ce match retour l'arrière gaucher Julien Bos, tandis que le capitaine Valentin Porte, victime d'une contracture à un mollet il y a trois semaines et demie, retrouve progressivement son niveau.
La mission des Parisiens à Kiel jeudi soir (20h45) est à peine moins relevée, puisque les joueurs de Raul Gonzalez peuvent se contenter d'un match nul s'ils inscrivent plus de 30 buts, ou alors d'une victoire d'un but.
A Coubertin au match aller, les Zèbres de Kiel ont dominé des débats extrêmement physiques, mais les Parisiens se sont accrochés pour arracher le match nul et conserver les espoirs de qualification pour un sixième Final 4 en sept saisons.
"Paris, ce n'était que la première mi-temps, il y a maintenant 0-0 et nous devons l'emporter pour être sûrs d'aller à Cologne", ville hôte du Final Four, a glissé le capitaine croate de Kiel Domagoj Duvnjak.
Kiel dispose de deux avantages supplémentaires par rapport au quart de finale perdu l'an passé: disputer le retour à domicile et évoluer devant ses supporters (jusqu'à 13.500). "Le +Mur blanc+ doit être bouillant et nous voulons gagner devant et pour ce mur blanc", a expliqué l'arrière gaucher norvégien Harald Reinkind.
Y.El-Kaaby--DT