Dubai Telegraph - Les Wizards de Washington, l'équipe tricolore de la NBA

EUR -
AED 3.897588
AFN 71.62565
ALL 97.2537
AMD 411.203272
ANG 1.913552
AOA 968.293905
ARS 1058.745012
AUD 1.627557
AWG 1.911648
AZN 1.807819
BAM 1.955455
BBD 2.143822
BDT 126.883565
BGN 1.95804
BHD 0.399961
BIF 3075.191117
BMD 1.061143
BND 1.421016
BOB 7.363046
BRL 6.140859
BSD 1.061762
BTN 89.662386
BWP 14.445129
BYN 3.47465
BYR 20798.394027
BZD 2.140123
CAD 1.480899
CDF 3044.418227
CHF 0.936171
CLF 0.037916
CLP 1046.211864
CNY 7.674607
COP 4713.329932
CRC 543.329624
CUC 1.061143
CUP 28.120278
CVE 110.729863
CZK 25.391006
DJF 188.586074
DKK 7.45901
DOP 63.933705
DZD 141.600995
EGP 52.213665
ETB 128.927564
FJD 2.404653
GBP 0.833113
GEL 2.907297
GHS 17.418672
GMD 75.870655
GNF 9158.721715
GTQ 8.204937
GYD 222.11867
HKD 8.254453
HNL 26.592299
HTG 139.651911
HUF 410.802767
IDR 16762.975014
ILS 3.985736
INR 89.551307
IQD 1390.096744
IRR 44679.406949
ISK 147.498979
JMD 168.710198
JOD 0.752456
JPY 164.232506
KES 137.417871
KGS 91.474118
KHR 4302.933102
KMF 488.523524
KRW 1494.624597
KWD 0.326418
KYD 0.884785
KZT 526.901752
LAK 23302.690344
LBP 95078.373015
LKR 310.479784
LRD 196.6824
LSL 19.280981
LTL 3.133278
LVL 0.641875
LYD 5.162473
MAD 10.527599
MDL 19.005538
MGA 4923.70171
MKD 61.609117
MMK 3446.549617
MOP 8.506897
MRU 42.335075
MUR 49.990475
MVR 16.405298
MWK 1841.082561
MXN 21.872228
MYR 4.708282
MZN 67.833584
NAD 19.281345
NGN 1774.951722
NIO 39.023514
NOK 11.770787
NPR 143.459418
NZD 1.793877
OMR 0.40856
PAB 1.061762
PEN 4.000181
PGK 4.260222
PHP 62.350627
PKR 295.050664
PLN 4.354234
PYG 8295.534619
QAR 3.863355
RON 4.976865
RSD 116.971889
RUB 104.249364
RWF 1445.806728
SAR 3.987149
SBD 8.850728
SCR 14.422986
SDG 638.273057
SEK 11.587852
SGD 1.421194
SLE 24.247182
SOS 605.912547
SRD 37.389344
STD 21963.508396
SVC 9.290797
SZL 18.707922
THB 36.991474
TJS 11.2858
TMT 3.72461
TND 3.339947
TOP 2.485304
TRY 36.467135
TTD 7.215065
TWD 34.443094
TZS 2824.618246
UAH 43.973732
UGX 3901.494647
USD 1.061143
UYU 44.764202
UZS 13614.459211
VES 47.430329
VND 26899.963703
XAF 655.872046
XCD 2.867791
XDR 0.799896
XOF 645.174431
XPF 119.331742
YER 265.099936
ZAR 19.251725
ZMK 9551.56176
ZMW 28.906256
ZWL 341.687469
  • AEX

    -13.0900

    865.19

    -1.49%

  • BEL20

    -87.5800

    4205.5

    -2.04%

  • PX1

    -199.7800

    7226.98

    -2.69%

  • ISEQ

    -120.9500

    9793.14

    -1.22%

  • OSEBX

    -8.3800

    1411.19

    -0.59%

  • PSI20

    -87.9600

    6332.83

    -1.37%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -10.7500

    2894.51

    -0.37%

  • N150

    -67.3800

    3268.32

    -2.02%

Les Wizards de Washington, l'équipe tricolore de la NBA
Les Wizards de Washington, l'équipe tricolore de la NBA / Photo: Patrick Smith - GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP

Les Wizards de Washington, l'équipe tricolore de la NBA

Bleu-blanc-rouge, le tricolore orne les maillots des Wizards et, comme un symbole, ceux des Français Bilal Coulibaly et Alexandre Sarr sur le parquet de Washington pour cette nouvelle saison de NBA.

Taille du texte:

L'antre de la capitale américaine rugit de bonheur à l'annonce de leurs noms jeudi pour le premier match de la saison. En face, un gros poisson, les Boston Celtics, et, malgré la défaite par 20 points d'écart (122-102), les deux jeunes joueurs ne peuvent s'empêcher de sourire.

"On se sent un peu comme à la maison!", lance le premier. "C'est tout simplement incroyable", lance le second, plongé pour la première fois de sa vie dans le grand bain de la NBA.

Le Toulousain, géant de 2m16 à 19 ans, a été choisi cet été en deuxième place de la draft, grand-messe des jeunes promesses du basket mondial choisies par les équipes américaines.

Sarr, pas en réussite (2 points à 1 sur 7 aux tirs) a "assuré", dixit le coach de l'équipe Brian Keefe, qui voit "beaucoup de potentiel" en lui. Et Coulibaly (8 points, 6 rebonds, 6 passes) ? Il était "incroyable".

A 20 ans, Bilal, le gamin de banlieue parisienne, a déjà charmé les tribunes avec son sens du jeu. Maillot du numéro 0 sur le dos, Stephen Powers, 60 ans, supporter des Wizards depuis qu'il a dix ans, rougit de plaisir de le voir associé à Alex Sarr.

"J'adore Coulibaly, il est très fort. Et avec Sarr, c'est génial. Si seulement on ne pouvait avoir que des Français comme ça !", lance l'abonné, surexcité.

- "Ca dit quoi ?" -

A cette paire s'est greffée une autre recrue francophone: le Suisse Kyshawn George. Le numéro 18, deux ans de moins que son âge, a grandi à deux pas de la frontière avec la France et joué plusieurs années à Chalon-sur-Saône, en Bourgogne.

"On parle français entre nous. Franchement, ça fait du bien !", lance le jeune joueur à l'AFP après le match contre Boston.

Dans les vestiaires, Coulibaly et Sarr sont côte-à-côte. L'Américain Jordan Poole a demandé d'être placé avec eux pour apprendre le français.

"Ca dit quoi ?" lance dans la langue de Molière le meneur des Wizards, taquin. "Mon objectif cette saison c'est d'apprendre le français, comme ça je pourrai parler avec eux dans leur langue sur le terrain !", lâche celui qui "adore Paris".

Sarr lui a concocté une petite playlist de musiques françaises pour apprendre à son coéquipier plus de mots que "bon match" et "bonne soirée".

"Ils veulent tous apprendre le français, c'est cool", rigole Bilal Coulibaly à propos de ses coéquipiers, pour la plupart américains. "C'est dur un peu d'apprendre le français quand même. Je leur ai dit, mais bon."

Baigné dans sa langue natale, Alex Sarr s'est intégré avec facilité. "C'est toujours bien de parler français, que ce soit sur le terrain ou dans les vestiaires, ça apporte forcément un côté maison, là où on a grandi", reconnaît l'ancien joueur des Perth Wildcats, en Australie.

- Restaurant italien -

Pour faciliter encore les choses, le petit groupe de francophones est encadré par Alexis Ajinca, ancien pivot de l'équipe de France promu assistant coach des Wizards à l'été.

Seul l'entraîneur de l'équipe, Américain, peine encore à articuler. "C'est trop dur", lance, bras croisés et sourire narquois, Brian Keefe à l'AFP.

Pas un problème pour les jeunes recrues, Sarr parle un anglais parfait et Coulibaly aussi. Le premier a passé une grande partie de sa vie à l'étranger, au centre de formation du Real Madrid dès ses 14 ans, puis aux Etats-Unis et en Australie. Le second sort d'une année dans la capitale américaine, où il a parfait ses gammes sur et hors du le parquet.

"J'apprends de plus en plus de termes chaque jour et je sens que je m'améliore", estime Bilal Coulibaly, vice-champion olympique cet été avec les Bleus, à Paris.

Illustration d’une intégration réussie pour les deux "frenchies" de "DC": Coulibaly a obtenu son permis américain et Sarr son code, au bout de la deuxième tentative. Cocorico ! Enfin, pas tout à fait. Pour dîner, Coulibaly et ses coéquipiers préfèrent un bon restaurant italien, dans le centre de la capitale.

J.Chacko--DT