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Novak Djokovic s'est montré très solide jeudi pour écarter le revenant Stan Wawrinka mais c'est Félix Auger-Aliassime qui constituera un test plus fiable pour le Serbe en quarts de finale du Masters 1000 de Rome où sa place de N.1 mondial sera en jeu.
De son côté, Rafael Nadal entamait à 22h00 le set décisif face à Denis Shapovalov: après avoir facilement remporté le premier set 6-1, l'Espagnol a perdu le deuxième 7-5.
Dans le tableau féminin, la journée a été tranquille pour les favorites avec des qualifications faciles d'Iga Swiatek, Aryna Sabalenka, Ons Jabeur ou encore Maria Sakkari.
Djokovic et Wawrinka ont disputé des parties mémorables. Mais ça, c'était avant. Aujourd'hui le Serbe est N.1 tandis que le Suisse est retombé au 361e rang de l'ATP et tente de revenir à son meilleur niveau après plus d'un an d'inactivité pour soigner une blessure à un pied.
Et la différence sur le court a été flagrante. Wawrinka (37 ans) a bien réussi -ou obligé son adversaire à réussir- quelques grands coups de tennis, mais pas de quoi cependant inquiéter Djokovic qui s'est imposé 6-2, 6-2.
"J'ai été solide, très discipliné du début à la fin, je l'ai fait bouger. On voit bien qu'il ne se déplace pas comme avant, il est plus lent", a analysé Djokovic en souhaitant toutefois que Wawrinka retrouve son meilleur niveau car "il a été très important pour notre sport ces dix dernières années, en remportant trois titres du Grand Chelem et en s'étant installé des années dans le Top 5 ou Top 10".
- Coaché par Toni -
Lui-même en manque de matchs avant de défendre son titre à Roland-Garros (22 mai-5 juin), le N. 1 mondial s'est montré très solide au service et au retour, ainsi que physiquement et tactiquement dans de meilleures dispositions qu'à Monte-Carlo (éliminé d'entrée) et Belgrade (finaliste).
Wawrinka ne lui a cependant pas offert une opposition suffisante pour jauger s'il avait encore progressé par rapport à Madrid la semaine dernière où il avait été éliminé en demies 6-7, 7-5, 7-6 par le futur lauréat Carlos Alcaraz.
Vendredi en quarts à Rome, cependant, le test sera plus probant face au Canadien Félix Auger-Aliassime (9e) qui a battu l'Américain Marcos Giron (60e) 6-3, 6-2.
"La terre battue n'est pas sa surface favorite. Mais depuis deux ans il travaille avec Toni Nadal qui l'a évidemment fait progresser sur cette surface", a souligné Djokovic à propos de son prochain adversaire qui s'est attaché les services de l'oncle de Rafael Nadal.
En cas de défaite face au Canadien, Djokovic qui avait perdu en finale l'an dernier, cèderait sa place de N.1 mondial à Daniil Medvedev pourtant absent à Rome.
Alexander Zverev et Stefanos Tsistipas seront également au rendez-vous des quarts.
- Tsitsipas lâche un set -
L'Allemand (3e) a écarté l'Australien Alex De Minaur 6-3, 7-6 (7/5) et affrontera vendredi le Chilien Christian Garin (45e) qui s'est défait du Croate Marin Cilic (23e) 6-3, 4-6, 6-4.
"C'était mieux qu'hier, c'est sûr", s'est félicité le champion olympique de Tokyo qui avait bataillé mercredi pour vaincre la résistance de l'Argentin Sebastian Baez (37e) 7-6 (8/6), 6-3.
"Je dois garder ma concentration mieux que ça", a-t-il tempéré.
"Alex est un très bon joueur et surtout un très bon relanceur. Alors perdre son service contre lui ça peut arriver, mais il faut vraiment que je sois plus efficace sur mon service tout au long du match", a analysé l'Allemand.
Zverev avait remporté à Rome en 2017 le premier grand titre de sa carrière en battant en finale Novak Djokovic. L'année suivante, il avait été battu en finale par Rafael Nadal, celui-là même qui l'avait battu en quarts l'an dernier.
Quant à Tsitsipas, il a mis un set à se régler jeudi avant de dérouler pour dominer le Russe Karen Khachanov (24e) 4-6, 6-0, 6-3.
Le Grec (5e) affrontera le héros local Jannik Sinner (13e) qui s'est défait du Serbe Filip Krajinovic (54e) 6-2, 7-6 (8/6).
"J'ai élevé mon niveau au deuxième set", a-t-il analysé, heureux d'être parvenu à garder son calme pour mettre en place ses "schémas tactiques".
F.El-Yamahy--DT