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Avec un Antoine Griezmann buteur puis passeur, l'Atlético Madrid est bien entré dans la Ligue des champions nouvelle formule en s'imposant jeudi in extremis à domicile 2-1 contre le RB Leipzig lors de la première journée.
Les Allemands avaient ouvert le score dès la 4e minute par Benjamin Sesko, mais Griezmann a égalisé à la 28e minute. Il a fallu ensuite attendre la 90e minute pour que Jose Maria Gimenez donne la victoire aux Espagnols.
L’Atlético de Diego Simeone, qui occupe la troisième place en Liga et n'a pas encore perdu le moindre match cette saison, n'a pas impressionné, mais a fait le travail.
Et comme souvent, les "Colchoneros" s'en sont sorti sur le fil grâce à leur force de caractère, portés par un formidable public.
Le RB était pourtant parti très fort, en marquant très tôt par l'attaquant Slovène Benjamin Sesko, qui a repris de la tête un ballon repoussé en cloche par le portier de l'Atlético Jan Oblak (1-0, 4e).
Mais après une période où aucune des deux équipes n'a voulu se livrer, les Colchoneros ont passé la vitesse supérieure, sous l'impulsion d'un Antoine Griezmann très en jambes et en confiance, successivement à la récupération, à la construction ou à la finition.
- Griezmann passeur décisif -
Et après deux occasions franches (Griezmann 15e, Angel Correa 26e), Griezmann a surgi dans la surface pour égaliser d'une spectaculaire volée, à la réception d'un centre parfait de la droite de Marcos Llorente (1-1, 28e).
Au retour des vestiaires, les Espagnols n'ont absolument pas relâché la pression. Mais ni Correa, dont le tir tendu a été repoussé par le gardien de Leipzig Peter Gulacsi (47e), ni Griezmann, qui n'a pas cadré une frappe puissante de 20 m (53e), ni encore Samuel Lino (68e) ou Xavi Simons (69e) n'ont réussi à concrétiser la domination de leur équipe.
Les visiteurs, actuels troisièmes de la Bundesliga, ont bien tenté de réagir en contre: Yussuf Poulsen a bien failli marquer contre le cours du jeu d'une tête décroisée (77e), mais globalement, les vagues rouge et blanc ont continué à déferler vers le but allemand.
Il a fallu attendre la dernière minute du temps réglementaire pour que Griezmann délivre une passe décisive à son attaquant Gimenez. L'international uruguayen, de la tête, n'a pas manqué la cible, déchaînant le tonnerre dans le stade Metropolitano.
I.Menon--DT