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Lando Norris (McLaren), qui pointe à 59 longueurs de Max Verstappen (Red Bull) au championnat, tentera de réduire l'écart ce week-end à Singapour et ainsi mettre la pression sur le triple tenant du titre avant une trêve de quatre semaines.
Une semaine après avoir sauvé les meubles en Azerbaïdjan, terminant quatrième juste devant le Néerlandais après s'être élancé en 15e position après des qualifications ratées, le Britannique sait que le temps presse s'il veut conserver un espoir de détrôner "Mad Max".
Après le Grand Prix de Singapour, qui sera disputé en nocturne sous une chaleur étouffante sur le circuit urbain de Marina Bay (4,94 km), le paddock va en effet s'offrir une pause de quatre semaines avant le sprint final qui sera composé de deux "triple-headers", trois week-ends de course de suite (Etats-Unis/Maxique-Brésil puis Las Vegas/Qatar/Abou Dhabi).
McLaren, qui dispose des monoplaces les plus performantes du plateau en ce moment, à l'image de la victoire de l'Australien Oscar Piastri à Bakou dimanche, a pris les commandes du championnat du monde des constructeurs, mais elle vise aussi celui des pilotes puisque l'écurie britannique a annoncé la semaine dernière qu'elle allait favoriser Norris dans cette course au titre redevenue indécise.
- Norris n'a "rien à perdre" -
"Je vais essayer de faire de mon mieux, je pense que cela devrait mieux marcher ce week-end que le précédent. Comme je vous ai déjà dit, ce n'est pas moi qui ai la pression, je suis celui qui n'a rien à perdre", a martelé jeudi Norris devant les journalistes.
Red Bull, qui était à la bagarre pour le podium à Bakou...mais une fois n'est pas coutume avec le Mexicain Sergio Pérez, qui a finalement eu un accrochage avec l'Espagnol Carlos Sainz (Ferrari) à deux tours de la fin, sera sous les feux des projecteurs sur un tracé qui ne lui avait pas réussi l'an dernier puisque c'est le seul où l'écurie autrichienne ne s'était pas imposée en 2023.
Verstappen, qui n'a plus gagné depuis sept Grands Prix, s'est toutefois montré serein à l'aube de la manche singapourienne, qu'il n'a jamais remportée en sept participations (seulement deux podiums en 2018 et 2019).
"Nous sommes confiants sur le fait d'être plus compétitifs que l'an dernier, même si les autres équipes se sont améliorées depuis. Il n'est pas question de se préparer mentalement à une bagarre pour le titre, je veux juste faire en sorte que la voiture soit plus rapide et mieux équilibrée, je ne peux rien faire de plus. Il faut retrouver un peu de performance afin que cela nous facilite la vie", a-t-il expliqué en conférence de presse.
- Un championnat serré -
Comme depuis trois mois, les Mercedes et les Ferrari devraient jouer le rôle d'arbitres dans un championnat plus serré que jamais où les quatre premiers pilotes se tiennent en 91 points, du jamais vu depuis de très nombreuses années.
"On a eu récemment plusieurs circuits qui convenaient bien à la voiture, c'est aussi le cas ici donc on va tenter d'en profiter", a souligné Carlos Sainz, vainqueur à Singapour l'an dernier et qui disputera dimanche son 200e Grand Prix en F1.
Alpine, qui a reculé au neuvième rang sur dix au classement constructeurs après un week-end calamiteux à Bakou, tentera de rebondir à Singapour afin de passer une trêve plus sereine.
"Nous sommes trop lents en ce moment, nous devons trouver des solutions pour la voiture de l'an prochain. Tout le monde travaille dur pour surmonter les problèmes actuels. Que l'on finisse 8e ou 9e ne changera rien, cela restera une saison décevante", a reconnu le Français Pierre Gasly.
G.Mukherjee--DT