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Avec sept équipes en onze points, tout reste à faire dans le haut du classement avant la 24e journée du Top 14 samedi et dimanche, marquée par le choc entre les deux derniers finalistes, Toulouse et La Rochelle, et les derniers espoirs de Biarritz.
. Un avant-goût de phase finale
Comme on se retrouve! Toulouse et La Rochelle, finalistes de la Coupe d'Europe et du Top 14 la saison dernière, offriront au Stadium, annoncé à guichets fermés, un avant-goût de phase finale, même si aucun des deux clubs n'est encore assuré de la disputer.
Les Rochelais, troisièmes, se présenteront dans une dynamique plus favorable, avec une seule défaite lors de leurs neuf derniers matches toutes compétitions confondues, grâce notamment au retour de leurs internationaux français Uini Atonio, Grégory Alldritt et Jonathan Danty, laissés au repos le week-end dernier.
Très sollicités depuis le Grand Chelem des Bleus, Antoine Dupont et Romain Ntamack ont également pu couper du côté des Toulousains, qui retrouvent le gros de leurs forces vives (Cyril Baille, François Cros, Matthis Lebel) pour ce choc de titans.
"Ils (les Rochelais) arrivent en forme au bon moment. Ils viennent à Toulouse pour prendre leur revanche sur l'an dernier, on le sait", a confié à l'AFP le troisième ligne sud-africain des Rouge et Noir Rynhardt Elstadt. "Il faudra montrer que l'on est là et que l'on veut encore remporter la compétition".
Le champion en titre, sixième, n'a plus le droit à l'erreur. Ca tombe bien: il a battu les Maritimes lors de leurs cinq dernières confrontations.
. Montpellier à la relance, l'UBB pour confirmer
Battu sur le fil (23-22) par son dauphin, Bordeaux-Bègles, le leader montpelliérain tentera de se relancer à Lyon, actuellement aux portes du top 6.
L'UBB cherchera, de son côté, à confirmer cette performance dans son stade Chaban-Delmas face à l'équipe en forme du moment, Toulon, toujours en vie dans la course au top 6 après sa victoire contre Toulouse (19-15).
Un match qui devrait voir le grand retour dans les rangs girondins de l'arrière international Matthieu Jalibert, longtemps blessé.
. Le Racing 92 se méfie
Méfiance, méfiance. Echaudé par sa première mi-temps brouillonne contre Biarritz et les cinq essais de Pau au match aller malgré sa défaite (35-29), le Racing 92 aborde avec prudence son déplacement dans le Béarn.
La Section paloise est "une équipe qui est très bien en place" et qui, n'ayant plus grand-chose à espérer ni à craindre dans ce championnat, "va être libérée", a prévenu l'entraîneur francilien Laurent Travers. "Quand on voit ce qu'ils sont capables de mettre en terme de volume de jeu, il va falloir qu'on soit très vigilant".
L'autre club d'Ile-de-France, le Stade français, actuellement 11e, s'est donné comme objectif pour pimenter sa fin de saison d'accrocher la 8e place qualificative pour la Coupe d'Europe.
"C'est encore dans les têtes puisque c'est possible mathématiquement", a confirmé l'entraîneur des lignes arrières parisiennes Julien Arias.
Cela passera sûrement par un exploit au stade Michelin, où Clermont abattra l'une de ses dernières cartes pour la qualification en phase finale.
. Biarritz, clap de fin?
La relégation du BO semble scellée depuis longtemps déjà. Elle pourrait être officialisée dès ce week-end si la lanterne rouge, pointée à 11 longueurs de l'avant-dernier, Perpignan, ne s'impose pas à domicile contre Castres.
L'Usap a elle encore un mince espoir d'éviter la 13e place, synonyme de barrage de maintien contre le finaliste malheureux de Pro D2.
Il lui faudra inévitablement s'imposer dans son stade Aimé-Giral contre le 12e du classement, Brive, qui n'a plus gagné à l'extérieur depuis janvier 2021.
G.Rehman--DT