AEX
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Le Conseil d'Etat a suspendu l'athlète Ophélie Claude-Boxberger pour quatre ans, soit deux ans de plus que ce qu'avait décidé la commission des sanctions de l'AFLD, pour avoir été contrôlée positive à l'EPO en septembre 2019.
L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) avait réclamé huit ans de suspension et avait fait appel devant le Conseil d'Etat de la décision de la commission des sanctions, instance indépendante, de prononcer une sanction de deux ans à l'encontre de la sportive.
Cette sanction de quatre ans avait été requise par le rapporteur public. Celui-ci avait estimé à l'audience que les "circonstances particulières" soulevées par la défense de l'athlète ne permettaient pas de réduire la suspension. En revanche, il n'a pas retenu le délit supposé de falsification. En effet, en plus de la prise d'EPO, l'AFLD demandait à ce que l'athlète soit sanctionnée également pour avoir falsifié des éléments du contrôle antidopage, notamment en influençant le témoignage de son ex-entraîneur et ex-beau-père, Alain Flaccus.
Celui-ci s'était dans un premier temps accusé d'avoir injecté de l'EPO à l'athlète lors d'un massage avant de revenir sur ses aveux. L'AFLD estimait que ce témoin avait été manipulé par l'athlète, et avait également menti sur sa géolocalisation les jours précédant son contrôle.
La commission des sanctions de l'AFLD, instance indépendante, ne l'avait pas suivie sur cette voie, et avait été sensible aux arguments de la défense d'Ophélie Claude-Boxberger.
En septembre 2021, Alain Flaccus, poursuivie par Ophélie Claude-Boxberger pour "empoisonnement", avait été relaxé par le tribunal de Montbéliard (Doubs).
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A.Padmanabhan--DT