Dubai Telegraph - JO-2024: Thomas Vernoux, star et motif d'espoir du water-polo français

EUR -
AED 3.880909
AFN 72.133982
ALL 98.219059
AMD 410.988321
ANG 1.904451
AOA 964.156087
ARS 1059.070394
AUD 1.624703
AWG 1.899252
AZN 1.794399
BAM 1.956722
BBD 2.133605
BDT 126.279489
BGN 1.951872
BHD 0.398226
BIF 3120.970268
BMD 1.056608
BND 1.415607
BOB 7.328661
BRL 6.101591
BSD 1.056728
BTN 89.240574
BWP 14.376773
BYN 3.458129
BYR 20709.512111
BZD 2.130064
CAD 1.479298
CDF 3032.464389
CHF 0.932367
CLF 0.037284
CLP 1028.745251
CNY 7.650367
CNH 7.652265
COP 4647.806218
CRC 537.168308
CUC 1.056608
CUP 28.000106
CVE 110.31697
CZK 25.294147
DJF 188.168645
DKK 7.459355
DOP 63.63998
DZD 140.788805
EGP 52.310928
ERN 15.849116
ETB 130.060463
FJD 2.396017
FKP 0.833998
GBP 0.836336
GEL 2.879274
GGP 0.833998
GHS 16.833408
GIP 0.833998
GMD 75.01893
GNF 9107.290383
GTQ 8.158075
GYD 220.974099
HKD 8.223736
HNL 26.699578
HRK 7.537057
HTG 138.815395
HUF 407.881228
IDR 16767.995351
ILS 3.963071
IMP 0.833998
INR 89.187626
IQD 1384.252112
IRR 44475.26225
ISK 145.896341
JEP 0.833998
JMD 167.598955
JOD 0.749456
JPY 162.828006
KES 136.566823
KGS 91.330801
KHR 4292.143866
KMF 491.058152
KPW 950.946584
KRW 1473.413085
KWD 0.324928
KYD 0.880615
KZT 524.371916
LAK 23169.572877
LBP 94629.966343
LKR 307.444835
LRD 192.320601
LSL 19.1055
LTL 3.119888
LVL 0.639132
LYD 5.154428
MAD 10.557874
MDL 19.205047
MGA 4939.467195
MKD 61.489477
MMK 3431.820791
MNT 3590.353114
MOP 8.471591
MRU 42.055812
MUR 48.900059
MVR 16.334818
MWK 1832.363214
MXN 21.400544
MYR 4.7262
MZN 67.543689
NAD 19.1055
NGN 1772.870952
NIO 38.88832
NOK 11.631994
NPR 142.785319
NZD 1.793919
OMR 0.406815
PAB 1.056728
PEN 4.010189
PGK 4.252003
PHP 62.210425
PKR 293.65634
PLN 4.333923
PYG 8229.87704
QAR 3.853816
RON 4.976469
RSD 116.996079
RUB 106.268817
RWF 1453.484727
SAR 3.966847
SBD 8.843299
SCR 14.355826
SDG 635.551951
SEK 11.58964
SGD 1.415553
SHP 0.833998
SLE 23.932117
SLL 22156.541444
SOS 603.90164
SRD 37.409187
STD 21869.647366
SVC 9.246356
SYP 2654.758547
SZL 19.10054
THB 36.523739
TJS 11.232692
TMT 3.698127
TND 3.329569
TOP 2.474681
TRY 36.519852
TTD 7.175584
TWD 34.257869
TZS 2804.217982
UAH 43.625952
UGX 3890.832945
USD 1.056608
UYU 45.361369
UZS 13552.384437
VES 48.313999
VND 26843.120163
VUV 125.442597
WST 2.949617
XAF 656.284805
XAG 0.033924
XAU 0.000402
XCD 2.855535
XDR 0.803779
XOF 656.266163
XPF 119.331742
YER 263.993657
ZAR 19.118999
ZMK 9510.755112
ZMW 29.192581
ZWL 340.227268
  • AEX

    -3.7200

    861.61

    -0.43%

  • BEL20

    -36.9700

    4116.49

    -0.89%

  • PX1

    -58.9600

    7219.61

    -0.81%

  • ISEQ

    -91.2700

    9618.78

    -0.94%

  • OSEBX

    1.1500

    1442.97

    +0.08%

  • PSI20

    -62.2100

    6351.1

    -0.97%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -18.4900

    2783.54

    -0.66%

  • N150

    -30.1300

    3280.86

    -0.91%

JO-2024: Thomas Vernoux, star et motif d'espoir du water-polo français
JO-2024: Thomas Vernoux, star et motif d'espoir du water-polo français / Photo: Nicolas TUCAT - AFP/Archives

JO-2024: Thomas Vernoux, star et motif d'espoir du water-polo français

Il nage très vite, tire très fort et fait très mal à ses adversaires par son physique hors-norme: A 22 ans, Thomas Vernoux est considéré comme le meilleur joueur de water-polo au monde et rêve de médaille d'or olympique cet été, 100 ans après le seul titre des Bleus.

Taille du texte:

Dans la piscine du Cercle des Nageurs de Marseille, son club, Thomas Vernoux, 1,96m pour 106 kilos, apparaît comme un alliage parfait d'aisance aquatique et de force brute, moitié Florent Manaudou, moitié Nikola Karabatic.

Avec le Cercle, où jouait son oncle, ancien international, et où il a débuté à sept ans, il est déjà multiple champion de France et brille en Ligue des Champions. Il faut dire que l'ultra-précoce Vernoux, maman marseillaise et papa martiniquais, s'entraînait dès ses 13 ans avec l'équipe première, qu'il a pleinement intégrée à 14 ans, quelques mois seulement avant une première sélection en Bleu.

Mais c'est avec la demi-finale atteinte par l'équipe de France en février lors des Mondiaux à Doha, avec au passage un succès contre la Hongrie, grande nation de la discipline, que Vernoux, meilleur buteur et meilleur joueur du tournoi, a vraiment attiré l'attention.

"Ça n'avait jamais été fait avant. Une demi-finale c'est exceptionnel, on voit les équipes qui sont derrière nous et on a prouvé que c'était notre place", a-t-il expliqué dans un entretien à l'AFP.

- Objectif or -

"On nous prenait pour des fous au début du projet quand on parlait de médaille aux JO, ou même avant. On nous disait +c'est des rêves, vous ne ferez jamais rien de fou+. Mais on a montré qu'on pouvait battre n'importe qui", a-t-il ajouté.

Au sein d'un collectif solide, Vernoux a tout de même fait figure d’accélérateur de progression, s'attirant des comparaisons qu'il ne recherche pas avec Kylian Mbappé ou Victor Wembanyama.

"Tout le monde dit que j'ai un bon niveau, que je suis le meilleur ou que je serai le meilleur du monde ou je ne sais pas quoi... Mais il ne faut pas penser comme ça. Je ne suis pas encore là où je veux aller", assure le surdoué, étudiant en école d'ingénieur (en cursus aménagé), joueur de piano et amateur d'astronomie.

"Ce que les gens disent, ces comparaisons avec des sportifs qui sont les meilleurs du monde, c'est là où je veux aller. Mais être le meilleur sur une compétition, c'est bien mais ça n'est pas hyper dur. Le faire sur cinq ou dix ans, ça c'est dur et c'est ça que je vise", ajoute celui qui joue alternativement pivot, devant le but adverse, ou sur les postes extérieurs.

Et cet été aux JO, c'est une équipe de France aux ambitions nouvelles que conduira Vernoux. "L'objectif est simple, c'est la médaille d'or. On ne peut pas y aller pour faire demie ou finale. On vise l'or pour faire rêver tout le monde", assure-t-il.

- "En plus on est bons" -

L'exploit serait retentissant et symbolique, puisque le water-polo français n'a gagné qu'un seul titre olympique, il y a 100 ans, en 1924, lors des... Jeux de Paris. Il permettrait aussi de mettre en lumière une discipline qui reste en France dans l'ombre d'autres sports collectifs.

"On cherche tous à pousser ce sport, qui est entre guillemets un sport de merde. Tu trimes tous les jours, à te faire chier dans le chlore... Il y a quelques années, quand on parlait du water-polo, certains nous rigolaient au nez. Maintenant ils voient comment on s'entraîne, comment on est physiquement, que ce n'est pas juste s'amuser dans l'eau avec un ballon et des cages. C'est un sport impressionnant et en plus on est bons", assure Vernoux.

A Paris, entre deux matchs, le géant essaiera de son côté de jeter un oeil sur les épreuves de natation, qu'il aurait presque pu intégrer.

"Sur 50m, j'ai fait 22"9 sans beaucoup d'entraînement. Ça a un peu surpris tout le monde, mais moi j'étais déçu parce que c'est encore loin de Manaudou ! Le vrai problème c'était mon plongeon, je faisais limite une bombe dans l'eau."

On ne peut pas être bon absolument partout...

B.Gopalan--DT