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Absent depuis l'Euro, qu'il a quitté sur blessure, Ousmane Dembélé tape à la porte de l'équipe de France avant l'annonce de la prochaine liste de Didier Deschamps, jeudi, pour les prochaines rencontres amicales contre la Côte d'Ivoire et l'Afrique du Sud fin mars.
- Dembélé, retour en grâce -
A Barcelone, Ousmane Dembélé a regagné le cœur du Camp Nou. L'ailier français, en instance de divorce avec le club catalan et sifflé à chaque entrée en jeu et touches de balle quelques semaines en arrière, a reconquis les supporters avec deux passes décisives parfaites pour Ferran Torres et Pierre-Emerick Aubameyang dimanche contre Osasuna (4-0).
Les sifflets ont laissé place aux applaudissements. "Je crois que lors du dernier match déjà, c'était déjà le cas", a réagi Xavi. "Si un joueur a un bon rendement et qu'il rend les gens heureux... C'est ce qui arrive. La manière dont il travaille sur son côté, comment il presse haut, comment il donne tout pour le Barça... Le public du Camp Nou, tu ne peux pas le tromper. Il a fait un excellent match, avec des situations de but, des passes. Il fait partie du groupe comme les autres. Je l'avais déjà dit. Il n'y plus de débat", a tranché son entraîneur après la rencontre.
Avec ces deux passes décisives, l'ancien Rennais a dépassé Jordi Alba pour devenir le meilleur passeur du Barça cette saison (7 passes).
Dembélé, dont le contrat au Barça expire le 30 juin, n'a plus été appelé en équipe de France depuis son départ en plein Euro à cause d'une blessure au genou droit.
- Fekir dans le rouge -
En Espagne, Nabil Fekir enchaîne les cartons rouges: à dix minutes de la fin du temps réglementaire contre l'Athletic Bilbao (victoire 1-0) dimanche, l'ancien Lyonnais a effectué une série de jongles avant de se faire tacler par Oscar de Marcos, puis, au sol, a riposté en donnant un coup de pied dans les jambes du capitaine basque Iker Muniain, venu lui reprocher son comportement.
Ce geste lui a valu une expulsion directe et a débouché sur une fin de match électrique.
C'est déjà le 2e carton rouge de Fekir cette saison: le meneur de jeu avait écopé de trois matches de suspension en Ligue Europa après son expulsion lors du match retour contre le Bayer Leverkusen en phase de groupes, en novembre, pour son implication dans une bagarre générale en fin de partie.
"C'est un joueur qui sait conserver le ballon, qui ne se jette pas au sol sans raison. Sur 20 fautes qu'il subit, il y en a 10 qui ne sont pas sanctionnées", a commenté son entraîneur Manuel Pellegrini.
"Il a réagi, c'est compréhensible, sans le justifier. Il a fait un geste de fantaisie sans grande importance, mais la raison de l'expulsion n'est pas là. C'est tous les coups reçus, le possible pénalty qu'on ne lui a pas sifflé de l'autre côté... Il s'est chauffé. Ce que je vois, c'est que ceux qui font des fautes restent sur la pelouse et que ceux qui veulent jouer s'en vont. Mais Nabil doit gagner en expérience sur ce genre de situations", a dit le technicien.
- Lloris impuissant face à "CR7" -
Guère aidé par une défense qui a montré toutes ses limites, Hugo Lloris a été impuissant à contrôler un Cristiano Ronaldo digne de ses plus belles heures, avec un triplé qui a donné la victoire à Manchester United contre Tottenham (3-2).
Une frappe longue distance en pleine lucarne (12e), un but de près sur un centre de Jadon Sancho (38e) et une tête sur corner (82e): toute la palette du Portugais y est passé, malgré deux parades de Lloris (67e, 77e) pour limiter les dégâts.
"Je crois que (Ronaldo) était à son meilleur niveau, très agressif dans la surface. Il est difficile à contrôler, mais quand on concède un coup de pied arrêté, c'est le genre de choses auxquelles on doit faire attention", a reconnu le Français.
Pour le capitaine des Spurs, "le deuxième but vient d'un centre et on aurait pu défendre un peu mieux. Sur le premier but, quand on lui laisse un peu d'espace, il arrive à faire ce qu'il a fait".
C.Akbar--DT