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Un agent de santé est mort d'Ebola mercredi en Ouganda portant à dix le nombre de personnes mortes à cause du virus depuis deux semaines et l'annonce par les autorités de la présence d’une "épidémie" dans le centre du pays, a indiqué la ministre ougandaise de la Santé.
La maladie à virus Ebola est souvent mortelle, mais des vaccins et traitements existent désormais contre cette fièvre hémorragique, qui se transmet à l'homme par des animaux infectés.
Jane Ruth Aceng Ocero, ministre de la Santé, a annoncé sur Twitter le décès, tôt mercredi, d'une anesthésiste de 58 ans.
Ce décès porte "à quatre le nombre de travailleurs de santé que nous avons perdu depuis le début de l'épidémie d'Ebola", a poursuivi la ministre.
Selon les derniers chiffres des autorités sanitaires publiés lundi, 43 cas ont été recensés dans le pays.
Les premiers cas ont été recensés dans le district de Mubende, dans le centre du pays, avant de s'étendre dans les districts voisins de Kassanda, Kyegegwa et Kagadi.
Le président Yoweri Museveni a exclu la semaine dernière tout confinement, affirmant que le pays avait la capacité de contenir l'épidémie.
L'Ouganda a déjà connu des épidémies d'Ebola, maladie qui a fait des milliers de morts à travers l'Afrique depuis sa découverte en 1976 en République démocratique du Congo voisine.
Les autorités sanitaires de ce pays d'Afrique de la région des Grands lacs avaient annoncé le 23 septembre le décès d'un homme de 24 ans à cause d'Ebola dans la région centrale de Mubende, une première depuis 2019.
Le cas de la personne décédée provenait d'une souche "relativement rare" dite soudanaise, qui n'avait plus été signalée en Ouganda depuis 2012, avait annoncé l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
La transmission humaine se fait par les liquides corporels, avec pour principaux symptômes des fièvres, vomissements, saignements et diarrhées. Les personnes infectées ne deviennent contagieuses qu'après l'apparition des symptômes, après une période d'incubation allant de 2 à 21 jours.
La maladie présente six souches différentes, dont trois (Bundibugyo, Soudan, Zaïre) ont déjà provoqué de grandes épidémies.
A.El-Ahbaby--DT