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La France "a réagi extrêmement vite" et "n'a pas pris de retard" dans sa réponse à la flambée des cas de la variole du singe, a assuré mercredi le ministre de la Santé François Braun confronté aux critiques sur la politique des autorités sanitaires.
"Pas de panique, nous avons réagi extrêmement vite", a déclaré M. Braun sur franceinfo, alors que des associations LGBT+ pointent "un manque de préparation" du gouvernement face au virus.
"La France a été un des premiers pays mondiaux à préconiser et à autoriser la vaccination préventive. On n'a pas du tout pris de retard", a-t-il défendu.
Concernant la vaccination, M. Braun a indiqué que la France "va augmenter en puissance": les étudiants en santé, les médecins et les infirmiers retraités s'ajoutent à la liste de personnel autorisé à vacciner, selon un arrêté paru mercredi au Journal officiel.
Le ministre de la Santé a identifié le manque de bras comme le principal problème à résoudre pour accélérer la prise de rendez-vous.
Les 118 centres de vaccination ouverts dans le pays "permettent de vacciner sans problème avec un nombre de doses largement suffisant", a précisé le ministre de la Santé, qui prévoit l'ouverture de plus de rendez-vous "dans les jours qui viennent".
"On a déstocké 42.000 doses, 32.000 sont déjà disponibles, pour 7.000 personnes vaccinées", a-t-il dit lors de l'interview.
François Braun a précisé que 250.000 personnes étaient identifiées comme "à risque", avec aussi "des travailleurs du sexe" et des "soignants".
Le déploiement de la vaccination s'est accéléré en Ile-de-France, où la moitié des 1.749 cas confirmés ont été détectés. Le premier centre dédié au vaccin contre la variole du singe a ouvert mardi à Paris.
Le stock de vaccins anti-variole dont dispose la France est "secret défense", comme "la variole est reconnue comme une arme biologique", a rappelé le ministre.
Y.Al-Shehhi--DT