AEX
-2.2500
La crise des urgences n'empêchera pas les Français de trouver "toujours un soignant pour s'occuper d'eux" et "les orienter vers la meilleure solution", à l'hôpital ou ailleurs, a affirmé mardi le ministre de la Santé François Braun, interrogé par plusieurs députés.
"Notre système de santé est malade, notre système de santé souffre, il faut le reconnaître", a-t-il déclaré lors de la première séance de questions au gouvernement Borne 2 à l'Assemblée nationale.
Interpellé par la députée (PS) du Finistère Mélanie Thomin notamment sur les propositions "insuffisantes" de sa "mission flash" réalisée juste avant sa nomination au ministère, M. Braun a admis qu'il ne s'agissait "pas de solutions qui vont régler tous les problèmes" et démenti toute volonté de "fermer les services d'urgence (ou) empêcher nos concitoyens d'y accéder".
"C'est totalement faux. Nos concitoyens ne trouveront pas porte close, ils trouveront toujours un soignant pour s'occuper d'eux et les réorienter", a assuré cet urgentiste de profession.
Malgré les tensions, "les urgences vitales seront toujours assurées en tout point du territoire", a encore insisté le ministre en réponse au député (Horizons) du Calvados Jérémie Patrier-Leitus, qui a pointé du doigt plusieurs cas de fermetures nocturnes dans son département.
"Ma mission est de permettre à chaque Français d'être pris en charge de façon adéquate", ce qui "ne veut pas forcément dire dans un service d'urgences", a souligné M. Braun.
Y.Chaudhry--DT