Dubai Telegraph - Maladies liées à la pollution de l'air: une photographie du "fardeau considérable"

EUR -
AED 3.834171
AFN 80.379274
ALL 100.056068
AMD 415.380387
ANG 1.880293
AOA 954.626931
ARS 1098.255995
AUD 1.675193
AWG 1.881593
AZN 1.751288
BAM 1.96352
BBD 2.106483
BDT 127.230262
BGN 1.955813
BHD 0.393464
BIF 3054.91328
BMD 1.043879
BND 1.409943
BOB 7.209347
BRL 6.156757
BSD 1.043302
BTN 90.345232
BWP 14.459816
BYN 3.413978
BYR 20460.037684
BZD 2.09564
CAD 1.504329
CDF 2969.837106
CHF 0.945885
CLF 0.037443
CLP 1033.106805
CNY 7.486596
CNH 7.585527
COP 4358.029782
CRC 529.386589
CUC 1.043879
CUP 27.662806
CVE 110.964918
CZK 25.118041
DJF 185.780478
DKK 7.461515
DOP 64.459759
DZD 140.939399
EGP 52.43417
ERN 15.658192
ETB 131.429605
FJD 2.420391
FKP 0.859726
GBP 0.83703
GEL 3.006465
GGP 0.859726
GHS 15.961186
GIP 0.859726
GMD 75.67932
GNF 9034.776573
GTQ 8.074749
GYD 218.81035
HKD 8.133022
HNL 26.715545
HRK 7.703359
HTG 136.440595
HUF 406.376057
IDR 16959.126899
ILS 3.737449
IMP 0.859726
INR 90.376005
IQD 1367.482111
IRR 43934.280173
ISK 146.278266
JEP 0.859726
JMD 164.58873
JOD 0.740526
JPY 160.672366
KES 134.978136
KGS 91.287687
KHR 4197.439484
KMF 493.023243
KPW 939.491642
KRW 1504.966211
KWD 0.321922
KYD 0.869419
KZT 541.197959
LAK 22720.036866
LBP 93479.406857
LKR 310.430595
LRD 205.119256
LSL 19.36404
LTL 3.082305
LVL 0.631433
LYD 5.125804
MAD 10.4341
MDL 19.41534
MGA 4895.79442
MKD 61.629172
MMK 3390.479811
MNT 3547.102564
MOP 8.372099
MRU 41.598355
MUR 48.425698
MVR 16.062148
MWK 1811.650531
MXN 21.373129
MYR 4.582657
MZN 66.699943
NAD 19.364303
NGN 1597.67166
NIO 38.393846
NOK 11.775671
NPR 144.552372
NZD 1.84596
OMR 0.401896
PAB 1.043302
PEN 3.876449
PGK 4.17813
PHP 60.865519
PKR 290.824963
PLN 4.203493
PYG 8236.384989
QAR 3.801026
RON 4.975545
RSD 117.1358
RUB 102.661138
RWF 1454.646047
SAR 3.915818
SBD 8.809737
SCR 14.962264
SDG 627.371746
SEK 11.478374
SGD 1.407583
SHP 0.859726
SLE 23.878702
SLL 21889.63054
SOS 596.574419
SRD 36.645363
STD 21606.197521
SVC 9.129158
SYP 13572.520901
SZL 19.364206
THB 35.09003
TJS 11.371923
TMT 3.653578
TND 3.327371
TOP 2.444872
TRY 37.343224
TTD 7.076894
TWD 34.268371
TZS 2654.928951
UAH 43.595769
UGX 3844.114837
USD 1.043879
UYU 45.269297
UZS 13549.555465
VES 59.840444
VND 26180.4972
VUV 123.931467
WST 2.923726
XAF 658.5527
XAG 0.033151
XAU 0.000374
XCD 2.821136
XDR 0.797478
XOF 657.121422
XPF 119.331742
YER 259.925853
ZAR 19.293074
ZMK 9396.167565
ZMW 29.159654
ZWL 336.128765
  • AEX

    14.0300

    919

    +1.55%

  • BEL20

    28.8100

    4328.81

    +0.67%

  • PX1

    69.2800

    7941.64

    +0.88%

  • ISEQ

    80.8300

    10312.66

    +0.79%

  • OSEBX

    11.7800

    1522.22

    +0.78%

  • PSI20

    5.2200

    6534.94

    +0.08%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    15.0900

    3158.92

    +0.48%

  • N150

    27.7600

    3413.52

    +0.82%

Maladies liées à la pollution de l'air: une photographie du "fardeau considérable"
Maladies liées à la pollution de l'air: une photographie du "fardeau considérable" / Photo: SEBASTIEN BOZON - AFP/Archives

Maladies liées à la pollution de l'air: une photographie du "fardeau considérable"

AVC, asthme, cancer du poumon, diabète... L'exposition au long cours à la pollution atmosphérique entraîne un "fardeau considérable", sanitaire et économique, avec plusieurs dizaines de milliers de nouveaux cas de maladies chaque année dans l'Hexagone, conclut une étude inédite publiée mercredi.

Taille du texte:

On savait déjà que 40.000 décès étaient attribuables chaque année aux particules fines. Cette fois, Santé publique France (SpF) a évalué, sur la période 2016-2019 - donc avant la pandémie de Covid - l'impact de la pollution de l'air sur le développement de huit maladies au lien avéré avec l'exposition aux particules fines et au dioxyde d'azote.

Cancer du poumon, BPCO, asthme, pneumopathie et autres infections aiguës des voies respiratoires inférieures (grippe exclue), mais aussi AVC, infarctus, hypertension et diabète de type 2 ont été explorés.

D'une maladie et d'un polluant à l'autre, "entre 12 et 20% des nouveaux cas de maladies respiratoires chez l’enfant (soit 7.000 à 40.000 cas). Chez l'adulte, c'est entre 7 et 13% des nouveaux cas de maladies respiratoires, cardiovasculaires ou métaboliques (4.000 à 74.000 cas)" qui sont attribuables chaque année à la pollution de l'air, selon ces travaux.

"Certaines populations sont plus vulnérables": les enfants, davantage exposés à des maladies ultérieures en raison d'une capacité respiratoire entravée, les personnes âgées, les femmes enceintes, les travailleurs ou sportifs en extérieur, les fumeurs, a noté Sylvia Medina, coordonnatrice du programme Air et Santé de Santé publique France, lors d'une conférence de presse.

"Réduire les niveaux des particules fines et de dioxyde d'azote dans l'air ambiant" permettrait d'éviter "plusieurs dizaines de milliers de cas de maladies" souligne l'étude menée avec plusieurs organismes partenaires.

Ramener les concentrations aux niveaux recommandés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) éviterait les trois quarts des cas de maladies liées à l'exposition aux particules fines (PM2,5) et diviserait par deux celles liées au dioxyde d'azote (NO2). Ainsi, 30.000 nouveaux cas d'asthme chez les enfants de 0 à 17 ans seraient épargnés.

- "Poids économique majeur" -

Si l'impact de la pollution de l'air sur les naissances prématurées et la survenue de maladies neurodégénératives comme les troubles autistiques ou Parkinson est établi, les données actuelles ne permettent pas encore de les quantifier, selon SpF. Idem pour les particules ultrafines, a précisé Sylvia Medina.

Si l'"on sait que les populations les plus défavorisées ont un niveau de santé plus fragile et plus de difficultés d'accès aux soins", a rapporté Guillaume Boulanger (direction Santé Environnement Travail, à SPF), les chercheurs n'ont pas réussi à "démontrer", à Rennes, Strasbourg, Lyon et Paris, "que les populations plus défavorisées étaient plus exposées à la pollution".

En revanche le "poids économique majeur" de l'impact de la pollution de l'air a, lui, été chiffré, en partenariat avec l'école Aix-Marseille School of Economics. Résultat: "12,9 milliards d'euros en lien avec les PM2,5, soit environ 200 euros par an et par habitant, et 3,8 milliards d'euros pour le NO2, soit 123 euros par an et par habitant".

Cela comprend la consommation de ressources médicales (consultations, médicaments, hospitalisations, transports...), les ressources perdues par la société (salaires, moindre accès au marché du travail, retraite anticipée) et la perte de bien-être pour les patients, a détaillé l'économiste Olivier Chanel.

Une nouvelle directive européenne sur la qualité de l'air va durcir en 2030 les seuils de particules et de dioxydes d'azote.

"C'est un premier pas, qui supprimerait 15% du fardeau total des maladies prises en compte dans notre étude", a déclaré à l'AFP Guillaume Boulanger. L'objectif français reste toutefois de viser les valeurs OMS, plus ambitieuses.

Les politiques publiques, au risque d'être impopulaires, doivent poursuivre leurs efforts sur tout le territoire et sur toutes les sources de polluants de l'air, notamment le trafic routier mais aussi le chauffage au bois, l'industrie, les émissions du secteur agricole, ont plaidé les experts.

Ces dernières années, l'action s'est aussi prolongée en justice.

En juin 2023, l'État a ainsi été condamné, pour la première fois, à indemniser des victimes de la pollution de l'air par un tribunal, qui a jugé que deux enfants atteints de bronchiolites et otites répétées avaient été rendus malades en raison, entre autres, du dépassement des seuils de pollution en région parisienne.

H.El-Hassany--DT