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Après le Royaume-Uni, l'Espagne et le Portugal ont annoncé mercredi à leur tour avoir recensé une trentaine de cas suspects ou confirmés de variole du singe, une maladie rare en Europe.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a dit mardi vouloir faire la lumière, avec l'aide du Royaume-Uni, sur les cas de variole du singe détectés dans ce pays depuis début mai, notamment dans la communauté homosexuelle.
Endémique en Afrique de l'Ouest, cette maladie virale ("monkeypox") a été désormais détectée au Portugal chez "plus de 20 cas suspects (...) dans la région de Lisbonne (ouest), parmi lesquels cinq ont été confirmés", a annoncé la Direction générale de la santé du Portugal dans un communiqué.
"Ces cas, pour la majorité des jeunes, tous de sexe masculin, présentaient des lésions ulcéreuses", a précisé l'autorité sanitaire.
En Espagne, huit cas suspects ont été signalés et "doivent encore être confirmés" par des analyses, a indiqué le ministère espagnol de la Santé.
Selon les autorités espagnoles et portugaises, qui ont déclenché une alerte sanitaire nationale, cette maladie rare est peu contagieuse entre humains, dépourvue de traitement et se guérit généralement d'elle-même.
Les symptômes recouvrent notamment fièvre, mal de tête, douleurs musculaires, mal de dos, ganglions lymphatiques enflés, frissons et fatigue.
Des éruptions cutanées peuvent survenir, souvent sur le visage, et se répandre à d'autres parties du corps.
Depuis le 6 mai, sept cas ont été identifiés au Royaume-Uni, dont quatre cas chez des personnes s'identifiant comme "homosexuelles, bisexuelles ou des hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes", selon l'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA).
A l'exception du premier cas - la personne infectée avait récemment voyagé au Nigeria -, les malades ont été contaminés au Royaume-Uni, faisant craindre une transmission communautaire.
K.Al-Zaabi--DT