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La maire de Paris Anne Hidalgo a assuré lundi que la vitesse de circulation sur le périphérique parisien serait limitée à 50 km/h à partir du 1er octobre, une mesure qui relève de sa "décision", a-t-elle affirmé.
"Pour les 50 km/h, ça relève de ma décision. Ce sera au 1er octobre. On y travaille depuis 18 ans, donc ce n'est pas un sujet nouveau", a déclaré Anne Hidalgo sur RTL.
La mairie dirigée par Anne Hidalgo (PS) avait dit fin novembre sa volonté de limiter la vitesse sur le périphérique à 50 km/h après les Jeux olympiques et Paralympiques, qui se sont achevés dimanche.
Au lendemain des Jeux, "je signerai l'arrêté réduisant la vitesse à 50 km/h", avait ensuite réaffirmé Anne Hidalgo début janvier.
Le ministre des Transports alors en poste, Clément Beaune, avait affirmé que l'Etat "ne validera(it) pas" cette mesure alors que la ministre de la Transition énergétique de l'époque, Agnès Pannier-Runacher, avait dénoncé une mesure "antisociale" et susceptible de générer davantage de bouchons et donc d'émissions de CO2.
L'adjoint écologiste à la voirie de la capitale David Belliard avait lui défendu la mesure d'abaissement de la vitesse, en avançant "une mesure de bien commun qui a un intérêt collectif".
En 2014, la vitesse avait été réduite de 10 km/h, pour passer de 80 km/h à 70 km/h sur l'anneau de 35 km qui ceint la capitale.
Depuis, les quelque 550.000 riverains de l'autoroute urbaine ont connu une "réduction des nuisances sonores, notamment la nuit: un peu plus d'un décibel en moins la nuit, et 0,5 décibel le jour", avait fait valoir en janvier M. Belliard.
"Si le gain environnemental d'un passage de 130 à 110 km/h est démontré, celui de 90 à 70 est déjà très discutable tant en matière de pollution au NO2 qu'en matière de bruit", avaient en revanche rétorqué cinq élus parisiens de droite dans une tribune.
"Aucune des études publiées n'a jamais démontré l'intérêt d'un passage de 70 à 50 km/h", ont-ils aussi fait valoir.
U.Siddiqui--DT