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La coqueluche, en pleine résurgence depuis plusieurs mois dans plusieurs pays, continue à circuler activement en France, une vingtaine de décès d'enfants étant désormais recensés depuis le début de l'année, a annoncé mardi l'agence de santé publique.
Les dernières semaines ont vu la "poursuite de l'épidémie de coqueluche sur le territoire national", a résumé Santé publique France dans un bilan publié sur son site.
"Si certains indicateurs semblent être à la baisse" avec notamment une accalmie des passages aux urgences, "l'interprétation doit être prudente car les données du mois de juillet ne sont pas encore consolidées", précise l'agence.
La coqueluche, maladie virale hautement contagieuse, est souvent bénigne, mais peut entraîner des complications graves, respiratoires et neurologiques, parfois mortelles chez les bébés.
Depuis le début de l'année, 20 enfants sont décédés à cause de la coqueluche, selon ce dernier bilan. Fin juin, ce bilan s'établissait à 14 décès.
L'agence a par ailleurs comptabilisé huit décès d'adultes liés en partie à la coqueluche, mais pour ces personnes, toutes âgées de plus de 50 ans, la maladie n'est pas considérée comme la cause première du décès.
La France, de même que de nombreux autres pays, connaît depuis plusieurs mois une résurgence de la coqueluche, dans un contexte marqué par la reprise de nombreuses autres maladies infectieuses comme la rougeole.
Les médecins regrettent que la vaccination contre la coqueluche ne soit pas encore assez la règle chez les nourrissons, d'autant que le vaccin est recommandé depuis quelques années dès la grossesse afin d'immuniser immédiatement le nouveau né.
La Haute autorité de santé a récemment insisté sur la nécessité de vacciner plus de femmes enceintes. Elle a également élargi ses recommandations de vaccination à tout l'entourage du bébé, dont la fratrie ou les grands-parents, si la mère n'a pas été vaccinée au moins un mois avant l'accouchement.
G.Gopinath--DT