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Plus de dix millions de Thaïlandais ont eu besoin d'un traitement médical en raison de problèmes de santé liés à la pollution de l'air en 2023, a indiqué une agence gouvernementale, qui appelle à plus d'action de la part des autorités.
"Selon des données du ministère de la Santé, en 2023, le nombre de patients avec des maladies liées à la pollution atmosphérique est 10,5 millions", a indiqué le Conseil national de développement économique et social (NESDC), dans un rapport diffusé lundi.
"La priorité doit être mise sur l'impact des particules fines PM2,5 sur la santé publique", ont noté les auteurs.
Le royaume d'Asie du Sud-Est étouffe en raison du brûlage des chaumes, des rejets atmosphériques des industries et des émissions des véhicules, qui provoquent un pic de pollution pendant les premiers mois de l'année.
La capitale Bangkok a traversé un nouvel épisode sévère de pollution de l'air mi-février qui a conduit la mairie à demander à ses employés de travailler de chez eux durant deux jours. La ville d'environ six millions d'habitants intra-muros, prisée des touristes, apparaissait alors parmi les plus polluées de la planète.
Depuis le début de l'année 2024, quelque 1,6 million de personnes ont eu besoin d'un traitement médical pour des problèmes de santé liés à la pollution de l'air, selon le ministère de la Santé.
Parmi les populations affectées figurent des personnes souffrant auparavant de bronchite chronique, de cancer du poumon, d'asthme et de maladies cardiaques.
Les particules fines inférieures à 2,5 micromètres (PM2,5) sont considérées comme très nocives car elles pénètrent profondément dans les poumons.
Le Premier ministre Srettha Thavisin, au pouvoir depuis l'été dernier, a promis de prendre des mesures pour combattre la pollution atmosphérique.
A.Hussain--DT