Dubai Telegraph - Netanyahu décidé à entrer à Rafah, le Qatar sceptique sur les pourparlers de trêve

EUR -
AED 3.878381
AFN 70.7463
ALL 97.61914
AMD 408.610835
ANG 1.902881
AOA 962.990181
ARS 1056.133675
AUD 1.629831
AWG 1.903279
AZN 1.782367
BAM 1.961169
BBD 2.131736
BDT 126.165379
BGN 1.956257
BHD 0.39792
BIF 3059.500854
BMD 1.055911
BND 1.420876
BOB 7.295109
BRL 6.101267
BSD 1.05579
BTN 89.111243
BWP 14.492536
BYN 3.455159
BYR 20695.847018
BZD 2.128166
CAD 1.481395
CDF 3026.239678
CHF 0.937438
CLF 0.037319
CLP 1029.755569
CNY 7.634553
CNH 7.648657
COP 4732.327162
CRC 539.276272
CUC 1.055911
CUP 27.98163
CVE 110.765732
CZK 25.288741
DJF 187.656729
DKK 7.458477
DOP 63.830097
DZD 141.090833
EGP 52.228289
ERN 15.838658
ETB 128.873835
FJD 2.402218
FKP 0.833448
GBP 0.831266
GEL 2.877311
GGP 0.833448
GHS 16.947137
GIP 0.833448
GMD 74.96988
GNF 9113.563672
GTQ 8.153629
GYD 220.880478
HKD 8.217001
HNL 26.461494
HRK 7.532084
HTG 138.728456
HUF 406.280067
IDR 16819.863322
ILS 3.949333
IMP 0.833448
INR 89.184477
IQD 1383.770792
IRR 44459.114242
ISK 145.704916
JEP 0.833448
JMD 167.13754
JOD 0.74875
JPY 164.483941
KES 136.746848
KGS 91.20586
KHR 4277.493968
KMF 492.577276
KPW 950.319106
KRW 1481.96991
KWD 0.324608
KYD 0.879792
KZT 523.432901
LAK 23171.957081
LBP 94609.586688
LKR 308.454396
LRD 194.389971
LSL 19.270249
LTL 3.117829
LVL 0.63871
LYD 5.142547
MAD 10.51481
MDL 19.124993
MGA 4915.2638
MKD 61.493876
MMK 3429.556317
MNT 3587.984033
MOP 8.463609
MRU 42.104426
MUR 49.828585
MVR 16.313496
MWK 1833.060651
MXN 21.60902
MYR 4.731009
MZN 67.474328
NAD 19.270822
NGN 1773.781857
NIO 38.836002
NOK 11.721563
NPR 142.583725
NZD 1.797172
OMR 0.406548
PAB 1.05581
PEN 4.017209
PGK 4.154744
PHP 62.147202
PKR 293.595921
PLN 4.324907
PYG 8245.572309
QAR 3.844095
RON 4.976081
RSD 116.819612
RUB 104.856145
RWF 1441.317917
SAR 3.96598
SBD 8.852284
SCR 14.358481
SDG 635.128609
SEK 11.567089
SGD 1.418188
SHP 0.833448
SLE 23.948042
SLL 22141.921534
SOS 603.457557
SRD 37.333301
STD 21855.216762
SVC 9.23829
SYP 2653.006815
SZL 19.270107
THB 36.819919
TJS 11.254396
TMT 3.706246
TND 3.328196
TOP 2.473047
TRY 36.246349
TTD 7.168624
TWD 34.401037
TZS 2808.722543
UAH 43.524448
UGX 3874.606762
USD 1.055911
UYU 44.852785
UZS 13542.052761
VES 47.509864
VND 26820.128279
VUV 125.359824
WST 2.94767
XAF 657.745123
XAG 0.034607
XAU 0.00041
XCD 2.853651
XDR 0.79537
XOF 650.970195
XPF 119.331742
YER 263.819195
ZAR 19.211538
ZMK 9504.459219
ZMW 28.954812
ZWL 340.00277
  • AEX

    11.4800

    874.48

    +1.33%

  • BEL20

    24.4300

    4237.33

    +0.58%

  • PX1

    95.2600

    7311.8

    +1.32%

  • ISEQ

    117.2700

    9809.12

    +1.21%

  • OSEBX

    23.8400

    1426.26

    +1.7%

  • PSI20

    79.9400

    6374.81

    +1.27%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -7.6500

    2935.09

    -0.26%

  • N150

    58.6000

    3314.4

    +1.8%

Netanyahu décidé à entrer à Rafah, le Qatar sceptique sur les pourparlers de trêve
Netanyahu décidé à entrer à Rafah, le Qatar sceptique sur les pourparlers de trêve / Photo: JACK GUEZ - AFP

Netanyahu décidé à entrer à Rafah, le Qatar sceptique sur les pourparlers de trêve

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est dit samedi déterminé à mener une offensive terrestre à Rafah où s'entassent 1,4 million de personnes, après que le médiateur qatari a reconnu que les négociations sur une trêve entre Israël et le Hamas n'étaient "pas très prometteuses".

Taille du texte:

Dans la bande de Gaza assiégée et dévastée par plus de quatre mois de guerre, déclenchée par une attaque sanglante du Hamas en Israël le 7 octobre, les bombardements aériens incessants israéliens, notamment à Khan Younès et Rafah, dans le sud du territoire, ont fait une centaine de morts selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien.

Les craintes s'intensifient aussi pour au moins 120 patients et cinq équipes médicales piégés, sans eau, ni nourriture, ni électricité à l'hôpital Nasser de Khan Younès, pris d'assaut par les soldats israéliens, d'après la même source.

 

Il faisait allusion aux vives inquiétudes exprimées dans le monde, y compris par l'allié américain, pour la population civile dans cette ville où s'entassent selon l'ONU 1,4 million de personnes, la plupart des déplacés, contre la frontière fermée avec l'Egypte.

Signe de sa détermination, il a affirmé que l'armée mènerait son opération à Rafah même en cas d'accord sur les otages. "Même si nous parvenons à un accord sur les otages, nous allons entrer dans Rafah."

Des négociations impliquant les médiateurs égyptien, américain et qatari pour obtenir une trêve entre le Hamas et Israël incluant un échange entre otages israéliens et prisonniers palestiniens, ont eu lieu ces dernières semaines.

Les négociations n'ont "pas été très prometteuses ces derniers jours", a dit le Premier ministre du Qatar Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani lors de la Conférence sur la sécurité à Munich. Mais "nous ferons de notre mieux pour nous rapprocher" d'un accord.

Le Hamas a de son côté menacé de quitter les pourparlers si "une aide (humanitaire) n'était pas acheminée dans le nord de Gaza", menacée de famine, a indiqué un "dirigeant" anonyme du mouvement cité dans un communiqué.

- "Dilemme" -

Quant au chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, il a répété que son mouvement exigeait notamment un cessez-le-feu et le retrait des troupes israéliennes de Gaza, dans le cadre des négociations.

Des conditions rejetées plusieurs fois par Israël, dont l'offensive d'envergure à Gaza a rasé des quartiers entiers, déplacé 1,7 million de personnes et provoqué une crise humanitaire catastrophique selon l'ONU.

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque d'une violence inédite dans le sud d'Israël durant laquelle plus de 1.160 personnes ont été tuées, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

Israël a juré d'anéantir le Hamas, classé "groupe terroriste" par les Etats-Unis et l'Union européenne et qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007. Son armée a lancé en représailles une offensive à Gaza qui a coûté la vie à 28.858 personnes, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Selon Israël, 130 otages sont encore détenus à Gaza, dont 30 seraient morts, sur environ 250 personnes enlevées le 7 octobre.

Une trêve d'une semaine en novembre avait permis la libération de 105 otages et de 240 Palestiniens détenus par Israël.

"Un dilemme auquel nous avons été confrontés (...) est qu'obtenir un cessez-le-feu (était) conditionné à un accord sur les otages", a expliqué le Premier ministre qatari. "Cela ne devrait pas être conditionné."

- "Les nouveaux-nés risquent de mourir" -

Après avoir mené depuis le 7 octobre des bombardements incessants par terre, mer et air contre le territoire de 362 km2, l'armée israélienne a lancé le 27 octobre une offensive terrestre dans le nord de la bande de Gaza avant de l'étendre au sud surtout à Khan Younès, transformée en champ de ruines.

Ses soldats concentrent leurs opérations à Khan Younès, ville natale du chef du Hamas à Gaza, Yahia Sinouar, cerveau présumé de l'attaque du 7 octobre.

A l'hôpital Nasser de la ville, six malades dont un enfant sont morts depuis vendredi à cause de coupures d'électricité, selon le ministère de la Santé du Hamas. "Les nouveau-nés risquent de mourir."

D'après l'armée, les troupes ont pénétré jeudi dans l'hôpital sur la base de renseignements selon lesquels des otages y sont retenus. Elles y ont arrêté 100 personnes soupçonnées d'"activités terroristes" et découvert des armes appartenant au Hamas, a-t-elle ajouté.

Cet hôpital est l'un des onze qui restent ouverts sur les 36 que comptait la bande de Gaza avant la guerre, mais il est "à peine fonctionnel" selon l'Organisation mondiale de la santé.

L'ONG Médecins sans Frontières a indiqué que ses employés dans l'établissement avaient "dû fuir, laissant les malades derrière eux".

- Manifestations -

Alors que de nouvelles aides sont arrivées samedi à Rafah, l'ONU a averti que les habitants du territoire palestinien risquaient la famine.

"Nous n'allons pas mourir à cause des bombes, mais de faim", a lancé Mohammed Nassar, 50 ans, de Jabaliya, dans le nord de Gaza.

A Tel-Aviv, des milliers d'Israéliens ont manifesté contre le gouvernement Netanyahu et appelé ce dernier à conclure un accord pour libérer les otages.

A l'étranger, des manifestations de solidarité avec les Palestiniens ont eu lieu dans plusieurs villes, à Rome, à Londres, à Stockholm et à Istanbul.

H.Yousef--DT