Dubai Telegraph - IVG dans la Constitution: le texte poursuit sa route à l'Assemblée, chemin glissant en vue au Sénat

EUR -
AED 3.868036
AFN 70.556841
ALL 97.357796
AMD 407.519973
ANG 1.897801
AOA 961.472489
ARS 1056.134523
AUD 1.631513
AWG 1.898198
AZN 1.779426
BAM 1.955933
BBD 2.126045
BDT 125.828557
BGN 1.951034
BHD 0.396857
BIF 3051.332951
BMD 1.053092
BND 1.417083
BOB 7.275633
BRL 6.097292
BSD 1.052972
BTN 88.873344
BWP 14.453846
BYN 3.445934
BYR 20640.595629
BZD 2.122485
CAD 1.480994
CDF 3018.160267
CHF 0.937677
CLF 0.037233
CLP 1027.375369
CNY 7.613956
CNH 7.638814
COP 4719.69334
CRC 537.836575
CUC 1.053092
CUP 27.906928
CVE 110.466774
CZK 25.286828
DJF 187.155704
DKK 7.458937
DOP 63.659602
DZD 140.713598
EGP 52.231872
ERN 15.796374
ETB 128.398185
FJD 2.395827
FKP 0.831223
GBP 0.831432
GEL 2.869651
GGP 0.831223
GHS 16.901937
GIP 0.831223
GMD 74.769391
GNF 9089.233891
GTQ 8.131862
GYD 220.290797
HKD 8.194764
HNL 26.411802
HRK 7.511975
HTG 138.358095
HUF 406.351196
IDR 16824.454893
ILS 3.944639
IMP 0.831223
INR 88.95786
IQD 1380.07656
IRR 44340.422562
ISK 145.674005
JEP 0.831223
JMD 166.691336
JOD 0.746746
JPY 164.795164
KES 136.376484
KGS 90.96237
KHR 4266.074143
KMF 491.266288
KPW 947.782053
KRW 1481.762471
KWD 0.323741
KYD 0.877443
KZT 522.0355
LAK 23110.095591
LBP 94357.008444
LKR 307.63092
LRD 193.874795
LSL 19.165476
LTL 3.109505
LVL 0.637004
LYD 5.138882
MAD 10.501957
MDL 19.073935
MGA 4907.406734
MKD 61.329706
MMK 3420.400483
MNT 3578.405247
MOP 8.441014
MRU 42.086842
MUR 49.695316
MVR 16.280487
MWK 1827.114148
MXN 21.541189
MYR 4.719428
MZN 67.239706
NAD 19.168622
NGN 1769.151713
NIO 38.711687
NOK 11.736063
NPR 142.203072
NZD 1.800618
OMR 0.405462
PAB 1.052992
PEN 4.006483
PGK 4.151551
PHP 62.05865
PKR 292.863531
PLN 4.322352
PYG 8223.559229
QAR 3.834043
RON 4.974905
RSD 116.507784
RUB 104.828879
RWF 1440.629328
SAR 3.955445
SBD 8.828472
SCR 15.52783
SDG 633.436063
SEK 11.584334
SGD 1.41773
SHP 0.831223
SLE 23.904752
SLL 22082.809581
SOS 601.843757
SRD 37.233631
STD 21796.87022
SVC 9.213627
SYP 2645.924123
SZL 19.171866
THB 36.847972
TJS 11.22435
TMT 3.685821
TND 3.319338
TOP 2.466445
TRY 36.265627
TTD 7.149486
TWD 34.311302
TZS 2801.224154
UAH 43.408252
UGX 3864.262783
USD 1.053092
UYU 44.733042
UZS 13479.572796
VES 47.863154
VND 26748.526988
VUV 125.025153
WST 2.939801
XAF 655.989151
XAG 0.034647
XAU 0.00041
XCD 2.846033
XDR 0.793246
XOF 653.440561
XPF 119.331742
YER 263.115098
ZAR 19.253853
ZMK 9479.091368
ZMW 28.877512
ZWL 339.09507
  • AEX

    11.4800

    874.48

    +1.33%

  • BEL20

    24.4300

    4237.33

    +0.58%

  • PX1

    95.2600

    7311.8

    +1.32%

  • ISEQ

    117.2700

    9809.12

    +1.21%

  • OSEBX

    23.8400

    1426.26

    +1.7%

  • PSI20

    79.9400

    6374.81

    +1.27%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -7.6500

    2935.09

    -0.26%

  • N150

    58.6000

    3314.4

    +1.8%

IVG dans la Constitution: le texte poursuit sa route à l'Assemblée, chemin glissant en vue au Sénat
IVG dans la Constitution: le texte poursuit sa route à l'Assemblée, chemin glissant en vue au Sénat / Photo: Thomas SAMSON - AFP

IVG dans la Constitution: le texte poursuit sa route à l'Assemblée, chemin glissant en vue au Sénat

La marche vers une éventuelle inscription de l'IVG dans la Constitution se poursuit mercredi à l'Assemblée, avec un débat dans l'hémicycle en vue d'un Congrès du Parlement début mars, mais ce chemin tracé pourrait être entravé au Sénat par les réticences de la droite et du président Gérard Larcher.

Taille du texte:

En milieu d'après-midi, les forces politiques se succèderont à la tribune, en grande majorité pour soutenir le texte du gouvernement, qui vise à prévenir des remises en cause de l'IVG comme aux États-Unis. Il sera défendu par plusieurs ministres dont le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti.

Les députés s'en tiendront à un débat sur le fond, le vote solennel ayant lieu le 30 janvier. L'adoption ne devrait pas poser de problème à l'Assemblée, largement favorable fin 2022 à une proposition de Mathilde Panot (LFI) allant dans le même sens.

Elle prévoyait de consacrer un "droit" à l'IVG. Quelques mois plus tard, les sénateurs adoptaient dans un scrutin beaucoup plus serré leur rédaction, consacrant une "liberté" plutôt qu'un "droit".

Pour qu'une révision constitutionnelle soit adoptée par la réunion des deux chambres au Congrès, celles-ci doivent accepter la même formulation, l'Assemblée n'ayant pour une fois pas le dernier mot.

- "Rédaction la plus solide" -

Pour trouver une voie de passage, le gouvernement va proposer sa rédaction: consacrer la liberté "garantie" du recours à l'IVG.

"L'objectif" n'est ni de "figer la législation actuelle, ni de créer une forme de droit totalement absolu", a tenté de rassurer Eric Dupond-Moretti, notamment à l'adresse d'une partie des Républicains, divisés.

"C'est la rédaction la plus solide juridiquement", insiste le rapporteur à l'Assemblée Guillaume Gouffier Valente (Renaissance). Mais, pour certains à droite, elle pourrait permettre d'allonger par exemple la durée légale sans que le Conseil constitutionnel n'y retrouve à dire.

"Si une loi change les délais légaux pour une IVG, le Conseil constitutionnel pourrait la juger conforme. Mais il pourrait aussi dire qu'elle n'est pas conforme, en argumentant qu'à l'époque où la Constitution a été modifiée, le délai était de 14 semaines", développe Laureline Fontaine, professeure de droit constitutionnel (Sorbonne Nouvelle).

Côté RN, les positions sont partagées. Trente-huit députés dont Marine Le Pen avaient voté pour le texte LFI (23 contre), mais plusieurs élus soutiennent que l'IVG n'est pas menacée en France.

"C'est justement dans les moments où il y a un fort consensus" dans la population "qu'il faut l'inscrire dans la Constitution", rétorque Mathilde Panot, accusant le RN et des mouvements anti-avortement de faire peser une menace.

"Je ne vois pas pourquoi (...) en France l'avortement ne serait pas attaqué si l'extrême droite arrivait au pouvoir", a estimé mercredi Sarah Durocher, présidente du Planning familial.

Un rassemblement de parlementaires et d'associations favorables à la constitutionnalisation doit avoir lieu à 13H45 près de l'Assemblée.

- "La bête bouge" -

Plus problématique pour le gouvernement, l'influent président LR du Sénat Gérard Larcher s'est dit mardi opposé à la constitutionnalisation de l'IVG, arguant que celle-ci n'était "pas menacée" en France.

Sa position ne remet pas forcément en cause l'adoption au Sénat, mais fait remonter un message clair : le calendrier de l'exécutif ne sera pas obligatoirement celui des sénateurs.

Le gouvernement s'était empressé mi-décembre de proposer un Congrès à Versailles le 5 mars, pour entériner la révision avec un vote nécessitant 3/5e des voix.

Les sénateurs avaient peu goûté l'annonce, qui semblait présupposer que la chambre haute adopterait la formulation du gouvernement. En adoptant une rédaction différente, ils relanceraient au contraire la navette parlementaire.

"Annoncer une date de Congrès dès le départ était maladroit", a reconnu mardi M. Gouffier Valente sur LCP.

Emmanuel Macron "prend le risque de l'échec de ce texte" en proposant une rédaction différente de la dernière adoptée au Sénat, assure le patron des députés LR Olivier Marleix.

A l'inverse, les partisans au Sénat de l'inscription dans la Constitution espèrent que les voix perdues par la droite aux sénatoriales aideront à faire pencher la balance.

"Ça doit passer (...) mais je sens que cette histoire de date peut devenir un problème. La bête bouge encore", reconnaît une source gouvernementale.

F.El-Yamahy--DT