Dubai Telegraph - L'Assemblée s'empare du budget de la Sécu, promis au 49.3

EUR -
AED 3.871903
AFN 71.610071
ALL 98.242663
AMD 407.884718
ANG 1.899392
AOA 962.461144
ARS 1051.095582
AUD 1.630814
AWG 1.900149
AZN 1.783965
BAM 1.957637
BBD 2.127897
BDT 125.938188
BGN 1.954674
BHD 0.397158
BIF 3111.81036
BMD 1.054174
BND 1.41819
BOB 7.281834
BRL 6.104518
BSD 1.053894
BTN 88.951199
BWP 14.466645
BYN 3.448937
BYR 20661.816286
BZD 2.124294
CAD 1.482475
CDF 3021.263967
CHF 0.937477
CLF 0.037271
CLP 1028.431472
CNY 7.626213
CNH 7.635
COP 4724.54567
CRC 538.284734
CUC 1.054174
CUP 27.935619
CVE 110.368576
CZK 25.289956
DJF 187.667008
DKK 7.459129
DOP 63.738607
DZD 141.158446
EGP 52.233176
ERN 15.812615
ETB 130.635816
FJD 2.398089
FKP 0.832078
GBP 0.831691
GEL 2.87266
GGP 0.832078
GHS 16.940898
GIP 0.832078
GMD 74.846496
GNF 9082.662124
GTQ 8.138676
GYD 220.486918
HKD 8.204275
HNL 26.6111
HRK 7.519698
HTG 138.466153
HUF 406.349426
IDR 16768.856012
ILS 3.944195
IMP 0.832078
INR 89.033084
IQD 1380.595634
IRR 44386.008591
ISK 145.708273
JEP 0.832078
JMD 166.837361
JOD 0.747514
JPY 164.942961
KES 136.220052
KGS 91.05589
KHR 4280.590799
KMF 491.770599
KPW 948.756471
KRW 1474.347044
KWD 0.324243
KYD 0.878224
KZT 522.490336
LAK 23151.726967
LBP 94374.666839
LKR 307.898951
LRD 194.4434
LSL 19.290503
LTL 3.112702
LVL 0.637659
LYD 5.147855
MAD 10.525978
MDL 19.090916
MGA 4937.657213
MKD 61.587798
MMK 3423.917006
MNT 3582.084216
MOP 8.448529
MRU 41.895728
MUR 49.704017
MVR 16.297895
MWK 1827.423631
MXN 21.582195
MYR 4.72162
MZN 67.308645
NAD 19.290503
NGN 1770.685769
NIO 38.782901
NOK 11.744719
NPR 142.322239
NZD 1.799127
OMR 0.407434
PAB 1.053889
PEN 4.015769
PGK 4.175503
PHP 62.022327
PKR 292.71559
PLN 4.322273
PYG 8230.724205
QAR 3.841924
RON 4.975915
RSD 117.086218
RUB 104.862986
RWF 1446.964781
SAR 3.959512
SBD 8.837548
SCR 14.351622
SDG 634.090166
SEK 11.584218
SGD 1.416283
SHP 0.832078
SLE 23.933098
SLL 22105.512983
SOS 602.268061
SRD 37.271911
STD 21819.279647
SVC 9.221654
SYP 2648.644405
SZL 19.298202
THB 36.829162
TJS 11.234396
TMT 3.68961
TND 3.328539
TOP 2.468978
TRY 36.287735
TTD 7.155715
TWD 34.276459
TZS 2804.103809
UAH 43.446279
UGX 3867.629615
USD 1.054174
UYU 44.772229
UZS 13497.667019
VES 47.912484
VND 26773.391792
VUV 125.153691
WST 2.942823
XAF 656.576285
XAG 0.034754
XAU 0.000412
XCD 2.848958
XDR 0.793949
XOF 656.576285
XPF 119.331742
YER 263.385359
ZAR 19.271466
ZMK 9488.827738
ZMW 28.902123
ZWL 339.443695
  • AEX

    -5.4200

    869.08

    -0.62%

  • BEL20

    -62.7200

    4174.79

    -1.48%

  • PX1

    -52.6400

    7259.08

    -0.72%

  • ISEQ

    -25.5000

    9783.22

    -0.26%

  • OSEBX

    -4.2800

    1422

    -0.3%

  • PSI20

    23.5900

    6398.69

    +0.37%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -7.6500

    2935.09

    -0.26%

  • N150

    -15.5800

    3298.84

    -0.47%

L'Assemblée s'empare du budget de la Sécu, promis au 49.3
L'Assemblée s'empare du budget de la Sécu, promis au 49.3 / Photo: JULIEN DE ROSA - AFP/Archives

L'Assemblée s'empare du budget de la Sécu, promis au 49.3

L'Assemblée nationale a donné le coup d'envoi mardi de l'examen du budget de la Sécu pour 2024, fustigé par les oppositions qui dénoncent un sous-financement de la santé et le spectre d'une hausse des franchises médicales, en attendant un inéluctable 49.3.

Taille du texte:

Le rejet inédit en commission de ce projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) a encore renforcé l'hypothèse d'un recours rapide à cet outil constitutionnel, pour une adoption sans vote en première lecture de sa partie "recettes", cette semaine dans l'hémicycle.

Ce budget "s'inscrit pleinement dans notre trajectoire de maîtrise des dépenses publiques", mais il "n'est pour autant pas synonyme d'austérité, loin de là", a fait valoir le ministre des Comptes publics Thomas Cazenave au lancement des débats.

Il a notamment cité "des moyens historiquement élevés" pour les établissements de santé dans ce budget, qui revoit le déficit de la Sécurité sociale à la hausse à 8,8 milliards d'euros pour 2023, avant 11,2 milliards en 2024.

- "Verrouillage" -

La gauche a au contraire dénoncé un budget qui ne "règle rien à la crise des hôpitaux et des Ehpad".

C'est un "verrouillage des dépenses de santé par votre logique austéritaire", a lancé l'écologiste Marie-Charlotte Garin. Un texte qui "ne donne aucun moyen pour sauver notre système de santé au bord du gouffre", a renchéri l'Insoumise Caroline Fiat.

A droite aussi, le député LR Yannick Neuder a répété que "le compte n'y est pas", tandis que la députée RN Joëlle Melin a dénoncé à la fois des "coups de rabot" et des prévisions "irréalistes".

Malgré ces tirs croisés, la motion de rejet du texte, déposée par LFI, n'a pas été adoptée à l'ouverture des débats (180 voix contre 215), le groupe LR ayant voté contre.

L'exécutif vise notamment une économie de 3,5 milliards d'euros sur les dépenses de la branche maladie en 2024, via des baisses de dépenses pour les médicaments, les laboratoires d'analyse ou encore les arrêts maladie.

Une mesure sensible envisagée par l'exécutif mobilise les oppositions, même si elle ne figure pas formellement dans ce PLFSS: le doublement du reste à charge des assurés pour les médicaments (actuellement 50 centimes par boîte) et les consultations (1 euro).

Parmi un ensemble de mesures de "responsabilisation des assurés", des économies "pourraient ainsi résulter de la hausse des franchises et participations forfaitaires qui n'ont pas augmenté depuis leur création il y a près de vingt ans, ou de la hausse du ticket modérateur", a dit M. Cazenave.

Le gouvernement pourra trancher ultérieurement cette question par la voie réglementaire, mais la gauche a réclamé une clarification au plus vite.

Une autre mesure explosive continue de planer sur ce budget: la possible mise à contribution de l'Agirc-Arrco, la caisse de retraites complémentaires du privé, pour participer à "l'équilibre" du système de retraite.

- "A ce stade" -

Les partenaires sociaux, qui gèrent ce régime, ont opposé une fin de non-recevoir à la demande de l'exécutif de récupérer au moins un milliard d'euros par an dans ses excédents. Et les oppositions estiment qu'imposer cette ponction serait un signe de mépris à l'égard des gestionnaires du régime.

"A ce stade, nous ne déposerons pas d'amendement réduisant les recettes du régime Agirc-Arrco", a assuré le ministre des Comptes publics, souhaitant "continuer à avancer par la voie du dialogue social".

Mais il n'a pas écarté la possibilité que cette ponction soit décidée à une étape ultérieure des débats budgétaires. "Nous demandons des avancées concrètes et rapides (...) dans le temps ouvert par la navette parlementaire", a prévenu le ministre.

Il a par ailleurs confirmé que le gouvernement était "favorable" à un amendement des députés de la majorité "pour réduire l'augmentation des allègements de charges" pesant sur les comptes sociaux.

Il faisait référence à une refonte du mode de calcul des exonérations de cotisations patronales sur les hauts salaires, visant à empêcher que les revalorisations du salaire minimum ne provoquent par ricochet leur "emballement".

"Nous stabiliserons les barèmes à leur niveau de 2023 s'agissant des bornes à 2,5 Smic et 3,5 Smic, ce qui évitera une perte de recettes de l'ordre de 600 millions d'euros pour la Sécurité sociale", a précisé le ministre.

Le recours attendu au 49.3 permettra une adoption sans vote de la partie "recettes" du PLFSS, sauf succès d'une motion de censure, improbable tant que les LR ne s'y associent pas.

Le gouvernement pourra y intégrer les amendements de son choix, parmi les plus de 3.000 déposés.

X.Wong--DT