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Jean Castex a annoncé samedi l'ouverture de la quatrième dose de vaccin "aux plus de 80 ans ayant reçu leur dose de rappel depuis plus de trois mois", face au léger rebond de l'épidémie de Covid, dans une interview au Parisien.
Le Premier ministre a dit aussi recommander "fortement aux personnes fragiles du fait de leur âge ou de leurs pathologies de maintenir le port du masque dans les lieux clos et dans les grands rassemblements."
Concédant qu'il y avait actuellement une "reprise des cas", M. Castex a cependant exclu de "changer de stratégie", alors que la plupart des restrictions doivent être levées lundi, comme le pass vaccinal.
"Le conseil scientifique, que j’ai sollicité, nous dit que c’est surtout le sous-variant BA2 qui est à l’origine de ce rebond" épidémique.
"Il est plus transmissible que l’Omicron initial, mais il ne semble pas plus dangereux", a-t-il expliqué au Parisien, s'appuyant sur le fait que "la pression hospitalière, qui reste notre juge de paix, continue de baisser".
"L’amélioration à l’hôpital et notre couverture vaccinale élevée nous conduisent à maintenir la levée des mesures", a-t-il plaidé, quand bien même certaines conditions fixées à la suppression des restrictions ne sont pas remplies (pas de progression de l'épidémie, moins de 1.500 personnes en réanimation avec le Covid).
Dans ce contexte, le Premier ministre a dit vouloir "accompagner les personnes les plus vulnérables". En ce sens, "nous allons ouvrir dès à présent la quatrième dose aux plus de 80 ans ayant reçu leur dose de rappel depuis plus de trois mois, qui sont confrontés à une perte progressive de leur immunité", a-t-il déclaré.
Lundi, le pass vaccinal, qui impose d'être vacciné contre le Covid pour accéder à de nombreux lieux, sera levé même si sa version "sanitaire", qui fonctionne aussi avec un test négatif au virus, sera maintenue dans les établissements de santé au sens large: hôpitaux, Ehpad...
Le masque, lui, ne sera plus obligatoire, à l'exception des transports et, là encore, des établissements de santé. Cet allègement concerne notamment les écoles, les commerces et les entreprises, qui garderont le choix de l'imposer ou non à leurs employés. Les cinémas, restaurants ou musées n'étaient déjà plus soumis à cette obligation depuis fin février.
A.Padmanabhan--DT