Dubai Telegraph - Abattages massifs de volailles dans le Sud-Ouest pour endiguer la grippe aviaire

EUR -
AED 3.99618
AFN 76.761158
ALL 99.238102
AMD 426.249464
ANG 1.959716
AOA 992.339989
ARS 1160.047594
AUD 1.720931
AWG 1.958565
AZN 1.854076
BAM 1.951597
BBD 2.195351
BDT 132.108203
BGN 1.955948
BHD 0.410152
BIF 3221.964724
BMD 1.088092
BND 1.451301
BOB 7.514025
BRL 6.230744
BSD 1.087298
BTN 94.515187
BWP 14.814504
BYN 3.558273
BYR 21326.596434
BZD 2.184136
CAD 1.564366
CDF 3129.351993
CHF 0.963038
CLF 0.026336
CLP 1010.641721
CNY 7.875445
CNH 7.877425
COP 4461.82864
CRC 543.205176
CUC 1.088092
CUP 28.834429
CVE 110.02804
CZK 25.030504
DJF 193.376077
DKK 7.46098
DOP 68.369616
DZD 145.364455
EGP 55.130384
ERN 16.321375
ETB 142.820643
FJD 2.492862
FKP 0.840582
GBP 0.841525
GEL 3.019498
GGP 0.840582
GHS 16.854167
GIP 0.840582
GMD 78.342986
GNF 9402.232622
GTQ 8.382562
GYD 227.49633
HKD 8.458444
HNL 27.809132
HRK 7.533516
HTG 142.596348
HUF 399.036274
IDR 17767.339822
ILS 3.967993
IMP 0.840582
INR 94.622246
IQD 1424.484556
IRR 45808.65905
ISK 146.283462
JEP 0.840582
JMD 170.283273
JOD 0.7715
JPY 161.563662
KES 140.853883
KGS 95.154033
KHR 4356.697372
KMF 491.654632
KPW 979.399434
KRW 1580.834378
KWD 0.335198
KYD 0.906173
KZT 544.956383
LAK 23554.70487
LBP 97427.762993
LKR 322.281483
LRD 217.468649
LSL 19.783775
LTL 3.212852
LVL 0.658176
LYD 5.234174
MAD 10.52334
MDL 19.349861
MGA 5070.173923
MKD 61.513611
MMK 2283.667991
MNT 3779.051663
MOP 8.704793
MRU 43.210338
MUR 49.12775
MVR 16.767904
MWK 1885.491337
MXN 21.635158
MYR 4.838204
MZN 69.533115
NAD 19.784319
NGN 1690.64458
NIO 40.013275
NOK 11.576153
NPR 151.222712
NZD 1.893503
OMR 0.418934
PAB 1.087378
PEN 3.988655
PGK 4.469375
PHP 62.269351
PKR 304.585038
PLN 4.184202
PYG 8633.723556
QAR 3.963101
RON 4.976718
RSD 117.148342
RUB 93.031404
RWF 1527.459552
SAR 4.080737
SBD 9.152101
SCR 15.641814
SDG 653.943454
SEK 11.033135
SGD 1.451313
SHP 0.855069
SLE 24.841536
SLL 22816.739133
SOS 621.48725
SRD 39.518442
STD 22521.300406
SVC 9.514073
SYP 14147.351976
SZL 19.790742
THB 36.576242
TJS 11.852301
TMT 3.819202
TND 3.359334
TOP 2.548424
TRY 39.892492
TTD 7.382761
TWD 35.845334
TZS 2894.324166
UAH 45.10526
UGX 3985.197611
USD 1.088092
UYU 46.341263
UZS 14084.66686
VES 69.512184
VND 27762.658572
VUV 134.095534
WST 3.01116
XAF 654.559354
XAG 0.032204
XAU 0.000364
XCD 2.940623
XDR 0.818785
XOF 654.547348
XPF 119.331742
YER 268.487011
ZAR 19.767909
ZMK 9794.134506
ZMW 31.125825
ZWL 350.365069
  • AEX

    7.6300

    905.63

    +0.85%

  • BEL20

    45.8300

    4410.12

    +1.05%

  • PX1

    89.7100

    8028.28

    +1.13%

  • ISEQ

    180.6700

    10934.67

    +1.68%

  • OSEBX

    11.2000

    1504.51

    +0.75%

  • PSI20

    49.0700

    6771.09

    +0.73%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    71.9400

    2786.66

    +2.65%

  • N150

    56.9000

    3484.74

    +1.66%

Abattages massifs de volailles dans le Sud-Ouest pour endiguer la grippe aviaire
Abattages massifs de volailles dans le Sud-Ouest pour endiguer la grippe aviaire

Abattages massifs de volailles dans le Sud-Ouest pour endiguer la grippe aviaire

L’État projette jeudi de faire abattre préventivement plus d'un million de volailles du Sud-Ouest pour mettre un coup de frein à la progression fulgurante de la grippe aviaire, désolant des éleveurs qui espéraient éviter la répétition de la crise de l'hiver dernier.

Taille du texte:

Pour que le virus ne trouve plus de support sur lequel se multiplier, il ne devra plus y avoir de canards, poules ou dindes dans les élevages d'une zone comptant 226 communes, principalement du sud des Landes, mais aussi de l'ouest du Gers et du nord des Pyrénées-Atlantiques.

"Il va nous falloir à peu près trois semaines pour assainir la zone", a-t-on indiqué au ministère de l'Agriculture.

L'administration compte ainsi "réduire la durée de l'épizootie", "prévenir son extension vers d'autres zones de production aujourd'hui indemnes" et "permettre une remise en place des animaux dans les élevages le plus rapidement possible", selon un communiqué.

Cela implique "potentiellement" d'abattre 1,3 million d'animaux, surtout des canards, précise le ministère.

Cela porterait à 2,5 millions le total d'animaux abattus depuis le début de l'épizootie fin novembre. A chaque fois, les éleveurs sont indemnisés.

Selon les chiffres du ministère, "qui évoluent toutes les heures", la France compte 231 foyers de grippe aviaire en élevage.

La diffusion du virus s'est brusquement accélérée depuis début janvier dans le Sud-Ouest, au cœur du pays du foie gras, où se concentrent la majorité des cas.

- "Sentiment d'injustice" -

C'est le quatrième épisode de grippe aviaire qui touche la France -et singulièrement le Sud-Ouest- depuis 2015. Le dernier, l'hiver passé, avait entraîné l'abattage de plus de 3,5 millions de volailles, essentiellement des canards.

Pour éviter de revivre ce scénario, il avait été décidé de confiner systématiquement les volailles lorsque le risque d'introduction du virus par les oiseaux migrateurs est jugé élevé, mais aussi de réduire le nombre de canards élevés en même temps dans les zones les plus denses.

"Les professionnels attendent beaucoup des enquêtes épidémiologiques en cours afin de déterminer plus précisément les causes de cette diffusion, malgré tous les efforts accomplis en matière de prévention des risques (..). C'est un sentiment d'incompréhension et d'injustice qui prédomine aujourd'hui", rapporte l'interprofession du foie gras (Cifog) dans un communiqué.

D'après le ministère, "les premières analyses montrent (...) que le virus est très présent dans l'environnement, qu'il est différent de l'année dernière, que les volailles ne répondent pas de la même façon à ce virus", mais aussi que les pratiques censées préserver la sécurité sanitaire des exploitations "doivent être améliorées à l'avenir".

"On a une culture de la biosécurité qui n'est pas adaptée à nos densités d'élevage", estime Hervé Dupouy, éleveur de canards dans les Landes, à la tête de la section palmipèdes de la FDSEA locale (syndicat majoritaire).

"Il y a beaucoup d'interactions entre les éleveurs, les matériels qu'on se prête, les équipes d'attrapage [des canards] et de vaccination qui circulent dans les élevages", constate-t-il.

L'éleveur s'interroge: "Au-delà de la situation que l'on vit, avec des animaux morts sur nos exploitations, comment se projeter vers l'avenir ?"

Ces crises à répétition génèrent des coûts considérables pour les professionnels (arrêts de production, fermeture de marchés à l'export) et l’État (indemnisation des animaux abattus et des pertes économiques induites).

"L'abattage de millions de volailles se heurtera tôt ou tard à des questions d'acceptabilité sociétale", notait en juillet un rapport du conseil général de l'alimentation, dépendant du ministère de l'Agriculture, qui suggérait de développer la vaccination.

Le gouvernement et les professionnels y sont favorables, mais il faudra d'abord lever des obstacles techniques (le vaccin doit être adapté aux souches de virus en circulation et aux différentes espèces de volailles) et commerciaux - de nombreux pays refusant d'importer des produits issues de volailles vaccinées, de crainte que les animaux ne soient des porteurs sains du virus.

U.Siddiqui--DT