Dubai Telegraph - Rejets toxiques à Mourenx: Sanofi mis en examen pour une partie des faits

EUR -
AED 4.004669
AFN 77.853056
ALL 99.448356
AMD 431.308108
ANG 1.964872
AOA 994.433898
ARS 1161.960407
AUD 1.732933
AWG 1.965424
AZN 1.854028
BAM 1.955383
BBD 2.201321
BDT 132.461778
BGN 1.955027
BHD 0.410967
BIF 3229.926659
BMD 1.090388
BND 1.452297
BOB 7.533395
BRL 6.335918
BSD 1.090263
BTN 95.077743
BWP 14.873763
BYN 3.567823
BYR 21371.598672
BZD 2.189923
CAD 1.574482
CDF 3134.864249
CHF 0.963573
CLF 0.026645
CLP 1022.500739
CNY 7.91676
CNH 7.877108
COP 4497.84921
CRC 547.880759
CUC 1.090388
CUP 28.895274
CVE 110.241512
CZK 25.004756
DJF 194.137748
DKK 7.458492
DOP 68.285138
DZD 145.307276
EGP 55.174353
ERN 16.355815
ETB 142.328324
FJD 2.505603
FKP 0.845007
GBP 0.843
GEL 3.025859
GGP 0.845007
GHS 16.8984
GIP 0.845007
GMD 78.508057
GNF 9426.948313
GTQ 8.405209
GYD 228.091404
HKD 8.473245
HNL 27.881932
HRK 7.533711
HTG 142.980193
HUF 400.880485
IDR 17933.660813
ILS 3.984009
IMP 0.845007
INR 95.134527
IQD 1428.202263
IRR 45918.951729
ISK 146.896989
JEP 0.845007
JMD 171.342709
JOD 0.77341
JPY 161.424807
KES 141.519848
KGS 95.353263
KHR 4370.088969
KMF 495.962868
KPW 981.352961
KRW 1582.260133
KWD 0.335916
KYD 0.908502
KZT 532.004214
LAK 23615.860229
LBP 97684.139963
LKR 322.101375
LRD 218.042545
LSL 19.913666
LTL 3.219631
LVL 0.659565
LYD 5.253857
MAD 10.555851
MDL 19.460765
MGA 5092.89158
MKD 61.521202
MMK 2288.533713
MNT 3784.814851
MOP 8.725441
MRU 43.303575
MUR 49.154337
MVR 16.787249
MWK 1890.488553
MXN 22.100848
MYR 4.828215
MZN 69.686581
NAD 19.913575
NGN 1670.375993
NIO 40.121636
NOK 11.6276
NPR 152.123892
NZD 1.910894
OMR 0.419814
PAB 1.090268
PEN 4.001647
PGK 4.452031
PHP 62.51356
PKR 305.154086
PLN 4.199161
PYG 8646.118253
QAR 3.973653
RON 4.977075
RSD 117.074773
RUB 93.370843
RWF 1548.163057
SAR 4.089447
SBD 9.18323
SCR 15.596206
SDG 655.322948
SEK 10.929904
SGD 1.451737
SHP 0.856874
SLE 24.915334
SLL 22864.890758
SOS 623.064396
SRD 39.090474
STD 22568.823644
SVC 9.539924
SYP 14176.826752
SZL 19.908667
THB 36.804404
TJS 11.883468
TMT 3.816357
TND 3.363383
TOP 2.5538
TRY 39.907425
TTD 7.413421
TWD 35.885202
TZS 2878.623475
UAH 45.192864
UGX 4001.147535
USD 1.090388
UYU 46.23015
UZS 14098.996137
VES 70.692975
VND 27772.174397
VUV 134.621929
WST 3.072712
XAF 655.814268
XAG 0.033262
XAU 0.000374
XCD 2.946828
XDR 0.815622
XOF 655.814268
XPF 119.331742
YER 269.105243
ZAR 19.898212
ZMK 9814.79723
ZMW 31.175215
ZWL 351.10439
  • AEX

    -12.8200

    889.69

    -1.42%

  • BEL20

    -64.5500

    4296.63

    -1.48%

  • PX1

    -105.4200

    7941.91

    -1.31%

  • ISEQ

    -263.1900

    10795.4

    -2.38%

  • OSEBX

    -10.5500

    1475.69

    -0.71%

  • PSI20

    -0.6700

    6738.91

    -0.01%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -41.3900

    2663.77

    -1.53%

  • N150

    -38.6200

    3409.67

    -1.12%

Rejets toxiques à Mourenx: Sanofi mis en examen pour une partie des faits
Rejets toxiques à Mourenx: Sanofi mis en examen pour une partie des faits / Photo: IROZ GAIZKA - AFP/Archives

Rejets toxiques à Mourenx: Sanofi mis en examen pour une partie des faits

Une victoire d'étape en demi-teinte pour les plaignants: Sanofi a été mis en examen fin 2024 pour plusieurs infractions dans l'enquête sur les rejets toxiques de son usine à Mourenx (Pyrénées-Atlantiques), produisant le médicament Dépakine, mais échappe à ce stade au principal grief, la mise en danger d'autrui.

Taille du texte:

Le parquet de Paris a confirmé l'information obtenue par l'AFP de source proche du dossier selon laquelle Sanofi a été mise en examen le 28 novembre pour un délit, obstacle à un contrôle administratif environnemental, et pour deux infractions contraventionnelles, exploitation irrégulière d'une installation ainsi que non-déclaration d'accident ou d'incident par l'exploitant d'une installation classée.

Dans le détail, le groupe se voit ainsi reprocher, selon le parquet, de n'avoir, entre 2012 et 2018, pas respecté les limites d'émission du bromopropane, un composé organique volatil (COV) ou encore d'avoir tardé à informer les inspecteurs de l'environnement de ces rejets de bromopropane.

Le groupe a en revanche été placé, à ce stade, sous le statut de témoin assisté pour l'infraction la plus lourde, mise en danger d'autrui, selon le parquet.

Sollicité par l'AFP, Sanofi n'a pas réagi dans l'immédiat.

L'association France Nature Environnement (FNE) avait révélé ces rejets toxiques hors normes en 2018 de bromopropane et de valproate de sodium, principe actif de la Dépakine, un médicament anti-épileptique accusé d'être à l'origine de troubles neuro-développementaux chez les enfants.

"Si ces dépassements ont été possibles, c'est parce que Sanofi ne contrôlait pas ses trois colonnes (de l'usine), mais une seule. Jamais contrôlées, les deux autres ont envoyé ces quantités astronomiques de polluants dans l'air", accusait l'association.

L'usine avait été mise à l'arrêt immédiatement après les révélations de FNE, avant de reprendre sa production par étapes, sous contraintes environnementales et contrôles accrus.

En juin 2020, la Fédération nationale des industries chimiques CGT, le Syndicat CGT des industries chimiques Sisteron et Mourenx et l'Union locale CGT de Mourenx, Bassin de Lacq-Orthez et environs avaient déposé une plainte avec constitution de partie civile pour obtenir la saisie d'un juge d'instruction du pôle santé publique du tribunal de Paris.

L'information judiciaire avait été ouverte en août 2022.

- "Troubles neurocomportementaux" -

Lors de la révélation par l'AFP de l'ouverture de ces investigations, quelques mois plus tard, Sanofi avait indiqué que "le procédé de fabrication du valproate de sodium" générait "certaines émissions atmosphériques pour lesquelles aucun seuil n'était fixé jusqu'en 2018".

"C'est uniquement à partir de 2018 qu'un arrêté préfectoral a établi des seuils d'émissions de valproate de sodium", ajoutait le groupe, indiquant qu'il avait "entrepris un large programme d'investissements sur son installation de Mourenx qui répond à toutes les prescriptions préfectorales en matière d'émissions".

"On peut démontrer que certains des riverains ont été contaminés par la Dépakine", soutient mardi Me Charles Joseph-Oudin, avocat d’une riveraine partie civile et de l'Association des victimes de la Dépakine (Apesac).

Une quinzaine de riverains sont en train de se constituer parties civiles dans ce dossier, selon le conseil.

Il a déjà déposé plainte en novembre 2023 pour une mère de deux enfants "atteints de troubles neurocomportementaux" qui travaillait, lors de ses grossesses, "en face" de l'usine.

En avril 2024, le tribunal administratif de Pau a contraint Sanofi à réaliser une étude des risques sanitaires sur la population autour du site de Mourenx.

Cette mise en examen arrive dans un "contexte judiciaire qui devient très tendu pour les laboratoires Sanofi", estime aussi Me Oudin.

Dans une autre information judiciaire, ouverte en 2016 et portant sur le coeur du scandale de la Dépakine et ses impacts éventuels sur la santé, le groupe est mis en examen pour tromperie aggravée et blessures involontaires depuis 2020.

En juin 2023, la Cour de cassation avait toutefois estimé prescrites un certain nombre de plaintes, un "fort affaiblissement" du dossier selon une source proche de celui-ci.

Dans les procédures ouvertes à l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (Oniam), "120 millions d’euros d’argent public ont déjà été engagés en lieu et place de Sanofi" pour près de 2.000 victimes, selon Me Oudin.

Selon des estimations des autorités sanitaires françaises, la molécule serait responsable de malformations chez 2.150 à 4.100 enfants et de troubles neurodéveloppementaux chez 16.600 à 30.400 enfants.

D.Farook--DT