Dubai Telegraph - Climat: bataille politique sur le calendrier du prochain rapport du Giec

EUR -
AED 3.864329
AFN 77.450572
ALL 99.026774
AMD 412.625289
ANG 1.88731
AOA 963.718653
ARS 1108.556895
AUD 1.64714
AWG 1.89377
AZN 1.787849
BAM 1.956338
BBD 2.114382
BDT 127.235005
BGN 1.95632
BHD 0.394805
BIF 3101.338516
BMD 1.052094
BND 1.399778
BOB 7.235991
BRL 6.027976
BSD 1.047183
BTN 90.428458
BWP 14.41476
BYN 3.427143
BYR 20621.051358
BZD 2.103579
CAD 1.492544
CDF 3019.5112
CHF 0.942434
CLF 0.025883
CLP 993.26143
CNY 7.628719
CNH 7.61305
COP 4290.514842
CRC 528.940497
CUC 1.052094
CUP 27.880503
CVE 110.298491
CZK 25.097685
DJF 186.482192
DKK 7.45955
DOP 65.257334
DZD 141.106481
EGP 52.903306
ERN 15.781417
ETB 131.908064
FJD 2.414243
FKP 0.832772
GBP 0.829519
GEL 2.938746
GGP 0.832772
GHS 16.258473
GIP 0.832772
GMD 75.750943
GNF 9054.448071
GTQ 8.082454
GYD 219.680439
HKD 8.174495
HNL 26.769238
HRK 7.532157
HTG 137.447162
HUF 403.257744
IDR 17161.291341
ILS 3.75119
IMP 0.832772
INR 91.107013
IQD 1371.877437
IRR 44280.027268
ISK 145.70427
JEP 0.832772
JMD 165.204667
JOD 0.746143
JPY 157.110846
KES 135.667965
KGS 92.005137
KHR 4201.13587
KMF 495.009256
KPW 946.885011
KRW 1501.386106
KWD 0.324729
KYD 0.87274
KZT 529.555694
LAK 22748.258605
LBP 93777.900605
LKR 309.60518
LRD 208.923437
LSL 19.208085
LTL 3.106561
LVL 0.636402
LYD 5.117432
MAD 10.424868
MDL 19.541376
MGA 4952.291891
MKD 61.546933
MMK 2209.373249
MNT 3642.94088
MOP 8.381706
MRU 41.899129
MUR 48.691011
MVR 16.200933
MWK 1815.873702
MXN 21.417118
MYR 4.631847
MZN 67.227582
NAD 19.208085
NGN 1576.058001
NIO 38.54042
NOK 11.675218
NPR 144.68043
NZD 1.824853
OMR 0.402803
PAB 1.047188
PEN 3.857061
PGK 4.276136
PHP 60.876259
PKR 292.694636
PLN 4.159543
PYG 8263.312711
QAR 3.817459
RON 4.97862
RSD 117.232253
RUB 93.099952
RWF 1473.59842
SAR 3.945456
SBD 8.872184
SCR 15.136502
SDG 632.308533
SEK 11.147224
SGD 1.401422
SHP 0.836022
SLE 23.924573
SLL 22061.900649
SOS 598.461807
SRD 37.415631
STD 21776.23109
SVC 9.163521
SYP 13679.254444
SZL 19.202192
THB 35.178913
TJS 11.414966
TMT 3.682331
TND 3.311305
TOP 2.46411
TRY 38.350313
TTD 7.115958
TWD 34.446096
TZS 2720.637343
UAH 43.579468
UGX 3845.05787
USD 1.052094
UYU 45.222442
UZS 13525.721258
VES 66.633836
VND 26812.627238
VUV 129.299122
WST 2.946192
XAF 656.1344
XAG 0.032186
XAU 0.000358
XCD 2.843338
XDR 0.799108
XOF 656.140639
XPF 119.331742
YER 260.184495
ZAR 19.26022
ZMK 9470.114568
ZMW 29.505118
ZWL 338.773986
  • AEX

    -1.0300

    937.58

    -0.11%

  • BEL20

    35.8300

    4405.39

    +0.82%

  • PX1

    31.6800

    8154.51

    +0.39%

  • ISEQ

    313.1900

    10615.57

    +3.04%

  • OSEBX

    6.8700

    1500.24

    +0.46%

  • PSI20

    25.4000

    6710.65

    +0.38%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    19.7900

    3111.88

    +0.64%

  • N150

    23.3900

    3463.35

    +0.68%

Climat: bataille politique sur le calendrier du prochain rapport du Giec
Climat: bataille politique sur le calendrier du prochain rapport du Giec / Photo: Philip FONG - AFP/Archives

Climat: bataille politique sur le calendrier du prochain rapport du Giec

Le Giec, les experts climatiques mandatés par l'ONU, se réunit à partir de lundi en Chine, pour faire adopter, par les représentants des pays du monde, le calendrier et le contenu de ses travaux scientifiques, derrière lesquels se joue un véritable bras de fer géopolitique.

Taille du texte:

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), créé en 1988 pour informer les décideurs politiques, vient d'entamer le 7e cycle de ses travaux.

Celui-ci doit déboucher d'ici 2029 sur un grand rapport de référence, composé de volumineuses évaluations intermédiaires et de rapports thématiques.

A quel rythme et pour quel contenu? C'est ce que doivent décider les pays lors de cette réunion qui se tient jusqu'au 28 février à Hangzhou, dans un contexte marqué par les deux années les plus chaudes jamais enregistrées et par le retrait annoncé des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat.

L'enjeu est de savoir si les trois parties principales du rapport final - couvrant la science physique, les impacts climatiques et les solutions pour réduire les niveaux de gaz à effet de serre - peuvent être produites assez rapidement pour servir de base scientifique au "bilan mondial" de l'ONU Climat en 2028.

Ce bilan, établi tous les cinq ans pour analyser les efforts de l'humanité pour respecter l'accord de Paris, est un document clé des négociations climatiques annuelles.

- "Crédibilité et intégrité" -

Le premier bilan, en 2023, dressait un constat sévère du retard pris par l'humanité pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, censées baisser de 43% entre 2019 et 2030 mais pas encore en déclin.

En réponse, la COP28 de Dubaï fin 2023 s'était conclue par un engagement sans précédent à une "transition" vers la sortie des énergies fossiles, malgré d'importantes concessions à l'industrie et aux pays producteurs.

De nombreux pays riches et les nations en développement les plus exposées, notamment les petits Etats insulaires, sont favorables à un calendrier accéléré mais se heurtent aux objections de certains producteurs de pétrole ou grands pollueurs dont les émissions augmentent, tels que l'Inde et la Chine.

Pour la Coalition pour la haute ambition, qui regroupe des pays européens et des pays climatiquement vulnérables, fonder le "bilan mondial" de 2028 sur de solides données scientifiques actualisées constitue un élément crucial du respect de l'accord de Paris conclu en 2015.

Selon sa déclaration publiée samedi, la rupture de ce lien "compromettrait la crédibilité et l'intégrité" de cet accord, qui vise à contenir le réchauffement bien en-dessous de 2°C et à poursuivre les efforts pour le limiter à 1,5°C.

Mais la Chine, l'Arabie saoudite, la Russie et l'Inde font partie des pays qui ont jugé le calendrier proposé trop précipité, selon le compte-rendu des sessions précédentes établi par l'Institut international du développement durable.

- Contexte géopolitique -

Des observateurs craignent que la session en Chine ne soit la dernière chance de trouver un accord.

"Je pense que la raison pour laquelle les discussions ont été si acharnées est la situation actuelle: la pression géopolitique, la charge financière des impacts du changement climatique et de la transition vers l'abandon des énergies fossiles ", a déclaré une source proche des discussions.

Selon la dernière synthèse du Giec, début 2023, le monde est en route pour franchir au début des années 2030 le seuil de réchauffement à long terme de 1,5°C.

Mais des études récentes suggèrent que cette étape pourrait être franchie avant la fin de cette décennie.

Le 7e cycle du Giec prévoit aussi des publications thématiques.

Un rapport, très attendu, portera sur "le changement climatique et les villes", où vit plus de la moitié de l'humanité. Il est prévu pour 2027.

Le Giec doit aussi produire un document inédit sur les méthodes, balbutiantes et critiquées, de captage et stockage du CO2. Et une méthodologie pour mieux évaluer les émissions et l'impact des polluants à courte durée de vie (méthane, oxyde d’azote et particules), moins bien maîtrisés que le CO2 alors qu'ils jouent un rôle majeur dans le réchauffement.

Y.El-Kaaby--DT