Dubai Telegraph - Royaume-Uni: accablé par sa dette, Thames Water autorisé à emprunter encore

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Royaume-Uni: accablé par sa dette, Thames Water autorisé à emprunter encore
Royaume-Uni: accablé par sa dette, Thames Water autorisé à emprunter encore / Photo: Ben STANSALL - AFP

Royaume-Uni: accablé par sa dette, Thames Water autorisé à emprunter encore

La justice a autorisé mardi le plus grand distributeur d'eau du Royaume-Uni, Thames Water, en grande difficulté, à s'endetter encore un peu plus pour écarter les risques d'un plan de sauvetage public, lui offrant un peu d'air sans pour autant le tirer d'affaire.

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Cette autorisation d'endettement supplémentaire de 3 milliards de livres (3,6 milliards d'euros) viendra encore alourdir l'énorme passif accumulé par la société depuis sa privatisation, qui s'élève pour l'instant à 16 milliards de livres (19 milliards d'euros).

Il ne s'agit que d'une solution de transition: l'entreprise, aujourd'hui détenue par un consortium d'actionnaires, au premier rang desquels un fonds de pension canadien et un autre britannique, espère encore être l'objet d'offres de rachat.

L'enjeu est de taille, car si Thames Water ne parvient pas à trouver les financements, elle risque de faire appel à l'Etat, avec à la clé un sauvetage public potentiellement ruineux, au moment où le gouvernement travailliste du Premier ministre Keir Starmer s'efforce de relancer la croissance.

La compagnie des eaux de la région de Londres, 8.000 employés, avait prévenu mi-décembre qu'elle risquait d'être à court de liquidités dès le mois mars.

Le juge de la Haute Cour confirme d'ailleurs dans son jugement que l'"alternative pertinente" à l'approbation de ce plan de financement aurait été de placer l'entreprise sous ce régime dit "d'administration spéciale".

- Un quart des Britanniques -

Cette décision "nous permettra de continuer à faire progresser le processus d'augmentation de capital" et "d'achever la procédure d'appel" pour pouvoir substantiellement augmenter les prix, a réagi le président de Thames Water, Adrian Montague, dans un communiqué.

Car sur un autre front, l'entreprise a annoncé vendredi un appel contre une décision du régulateur britannique de l'eau qui limite les hausses de prix pour ses 16 millions de clients, soit un quart de la population britannique, à Londres et dans la vallée de la Tamise.

Thames Water espérait une augmentation de 59% d'ici 2030 afin de moderniser ses vieilles infrastructures. Mais le régulateur de l'eau, l'Ofwat, ne lui a autorisé mi-décembre qu'une hausse moyenne de 35%.

Cette décision affecte "notre capacité à financer les améliorations que nos clients et l'environnement (...) méritent", avait estimé Adrian Montague vendredi.

Les investisseurs potentiels sont dans l'attente de cet appel, décisif pour le financement de l'entreprise.

L'Ofwat avait estimé, avec cette augmentation de 35%, avoir trouvé le bon équilibre, avec une hausse des factures ni trop importante pour les consommateurs, ni trop faible et de nature à décourager de potentiels investisseurs privés, selon son patron David Black.

- "Un signal très clair" -

"Thames Water est une entreprise qui s'effondre sous le poids de sa propre dette. Elle devrait être nationalisée de façon permanente", a estimé, parmi les militants présents mardi devant le tribunal, Cat Hobs, de l'organisation "We Own It" -qui milite pour la nationalisation des services comme l'eau, l'énergie ou les transports.

Ce feu vert "envoie un signal très clair à toutes les autres sociétés d'eau privatisées qu'elles peuvent nous arnaquer autant qu'elles le souhaitent, accumuler des dettes et nous paierons".

En décembre, l'Ofwat avait aussi infligé une amende de 18 millions de livres (22 millions d'euros) à Thames Water pour avoir versé "des dividendes injustifiés" en dépit de piètres performances, une pratique dont l'entreprise est régulièrement accusée.

En retard dans la mise en oeuvre de nombreux programmes environnementaux, Thames Water est par ailleurs visé par une enquête du même organisme pour déterminer si elle a manqué à ses obligations.

Fruit d'un sous-investissement dans un système d'égouts qui date, pour une grande partie, de l'époque victorienne, les compagnies des eaux britanniques, privatisées depuis 1989, sont sous le feu des critiques depuis plusieurs années à cause du déversement de quantités importantes d'eaux usées dans les cours d'eau et en mer.

O.Mehta--DT