Dubai Telegraph - L'Etat autorise à abattre jusqu'à 192 loups en 2025, pas assez pour les éleveurs

EUR -
AED 4.177067
AFN 81.881162
ALL 99.252011
AMD 444.590623
ANG 2.049629
AOA 1037.159306
ARS 1294.140501
AUD 1.780172
AWG 2.047025
AZN 1.938897
BAM 1.956825
BBD 2.294803
BDT 138.092365
BGN 1.957857
BHD 0.428625
BIF 3332.101328
BMD 1.137236
BND 1.492134
BOB 7.854392
BRL 6.605292
BSD 1.136596
BTN 97.022843
BWP 15.66621
BYN 3.71968
BYR 22289.824581
BZD 2.282996
CAD 1.574122
CDF 3271.827539
CHF 0.930816
CLF 0.028662
CLP 1099.888798
CNY 8.292589
CNH 8.304842
COP 4901.486936
CRC 571.199327
CUC 1.137236
CUP 30.136753
CVE 110.765682
CZK 25.063087
DJF 202.109722
DKK 7.466602
DOP 68.800755
DZD 150.758783
EGP 58.143348
ERN 17.058539
ETB 151.279275
FJD 2.597109
FKP 0.858592
GBP 0.857288
GEL 3.116059
GGP 0.858592
GHS 17.695283
GIP 0.858592
GMD 81.31439
GNF 9843.325358
GTQ 8.754588
GYD 238.429138
HKD 8.82913
HNL 29.46444
HRK 7.534645
HTG 148.317723
HUF 408.387109
IDR 19177.096068
ILS 4.192296
IMP 0.858592
INR 97.094362
IQD 1489.779092
IRR 47906.064042
ISK 145.099597
JEP 0.858592
JMD 179.644139
JOD 0.80664
JPY 161.924769
KES 147.271542
KGS 99.205071
KHR 4566.002675
KMF 492.989354
KPW 1023.540375
KRW 1613.043956
KWD 0.34871
KYD 0.947196
KZT 594.971784
LAK 24598.41354
LBP 101896.340868
LKR 339.937138
LRD 227.418785
LSL 21.444738
LTL 3.357962
LVL 0.687902
LYD 6.220896
MAD 10.547848
MDL 19.662304
MGA 5177.713287
MKD 61.514233
MMK 2387.213382
MNT 4033.588749
MOP 9.086962
MRU 44.847502
MUR 51.277698
MVR 17.520359
MWK 1974.241909
MXN 22.425622
MYR 5.012369
MZN 72.675056
NAD 21.444738
NGN 1824.91856
NIO 41.821916
NOK 11.909658
NPR 155.236349
NZD 1.90379
OMR 0.437833
PAB 1.136596
PEN 4.279439
PGK 4.700463
PHP 64.495494
PKR 319.106209
PLN 4.278742
PYG 9097.767521
QAR 4.140224
RON 4.978933
RSD 117.291464
RUB 93.451578
RWF 1609.188866
SAR 4.267179
SBD 9.516785
SCR 16.196165
SDG 682.916342
SEK 10.940517
SGD 1.490626
SHP 0.893689
SLE 25.90055
SLL 23847.250746
SOS 649.938423
SRD 42.248279
STD 23538.488054
SVC 9.945212
SYP 14785.810611
SZL 21.402546
THB 37.923459
TJS 12.206811
TMT 3.980326
TND 3.398063
TOP 2.663521
TRY 43.238617
TTD 7.712041
TWD 36.987483
TZS 3056.331036
UAH 47.101683
UGX 4166.329832
USD 1.137236
UYU 47.664978
UZS 14768.739292
VES 91.955341
VND 29420.293975
VUV 139.37013
WST 3.177149
XAF 656.312471
XAG 0.034867
XAU 0.000342
XCD 3.073437
XDR 0.816192
XOF 653.910532
XPF 119.331742
YER 278.907313
ZAR 21.40494
ZMK 10236.49314
ZMW 32.36396
ZWL 366.189511
  • AEX

    -1.3700

    852.2

    -0.16%

  • BEL20

    -3.3600

    4197.65

    -0.08%

  • PX1

    -43.9800

    7285.86

    -0.6%

  • ISEQ

    -177.5500

    9967.91

    -1.75%

  • OSEBX

    0.7200

    1447.47

    +0.05%

  • PSI20

    -10.1200

    6735.84

    -0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    3.1800

    2654.25

    +0.12%

  • N150

    5.1900

    3250.59

    +0.16%

L'Etat autorise à abattre jusqu'à 192 loups en 2025, pas assez pour les éleveurs
L'Etat autorise à abattre jusqu'à 192 loups en 2025, pas assez pour les éleveurs / Photo: THOMAS KIENZLE - AFP/Archives

L'Etat autorise à abattre jusqu'à 192 loups en 2025, pas assez pour les éleveurs

Les autorités ont publié jeudi le nouveau décompte de la population de loups en France et autorisé à abattre jusqu'à 192 de ces prédateurs en 2025, un chiffre en baisse au grand désarroi des éleveurs qui dénoncent leur "abandon" face aux attaques de troupeaux.

Taille du texte:

La préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui pilote ce dossier ultrasensible a publié le résultat obtenu à l'aide d'une nouvelle méthode de comptage du loup, basée sur l'analyse des données génétiques collectées durant l'hiver 2023-2024, selon un plan d'échantillonnage territorialisé.

Sur cette base, l'estimation de la population lupine est de 1.013, un chiffre quasi stable par rapport à celle publiée en mai (1.003 loups), mais en baisse par rapport au chiffre de 1.104 communiqué en septembre 2023.

Or, c'est cette dernière estimation qui a servi pour calculer le nombre plafond de loups pouvant être abattus en 2024, fixé à 19% de la population. Conséquence: en 2023, l'Etat avait autorisé à abattre 204 loups, en 2025, douze de moins.

L'estimation de la population de canis lupus "ne reflète pas du tout la pression de prédation sur les élevages", a immédiatement réagi Claude Font, secrétaire général de la Fédération nationale ovine en charge du dossier prédation.

"J'ai un sentiment d'abandon, vraiment, de l'élevage et du pastoralisme", a déploré auprès de l'AFP cet éleveur de Haute-Loire. "Cette année, on n'arrive pas à défendre nos troupeaux jusqu'à la fin décembre, l'année prochaine avec une baisse des prélèvements, on va encore avoir moins de moyens pour défendre nos troupeaux."

Selon les chiffres de la préfecture, les attaques de loup ont bien augmenté de 4,6% au niveau national, engendrant une hausse des victimes de 10,6%, principalement dans les territoires où le loup est nouvellement présent.

Près de 7,5% des attaques ont touché des élevages bovins. Des évolutions réglementaires pour les protéger, à l'instar de ce qui existe pour les ovins, sont en réflexion, indique cette même source.

La priorité, "c'est de mettre des vrais moyens dans l'anticipation car il y a une très forte augmentation de la prédation sur les nouveaux territoires", a estimé Annabelle Wurbel, éleveuse dans la Drôme et responsable de la commission prédation à la Confédération paysanne.

En attendant, pour elle, le plafond de loups à abattre n'est "pas à la hauteur" des enjeux.

- Protéger les troupeaux -

Mais pour les défenseurs de l'environnement, tirer sur cette espèce protégée n'est pas une solution.

"Le seul moyen de limiter les dommages loups, c'est la protection des troupeaux", a fait valoir Roger Mathieu, coréférent loup pour France nature environnement (FNE) Auvergne-Rhône-Alpes.

"Les attaques se stabilisent voir diminuent dans les régions historiques, tandis qu'elles augmentent dans les zones de recolonisation, à l'ouest de la vallée du Rhône, parce que les éleveurs n'y ont pas l'habitude des loups et que les troupeaux ne sont donc pas protégés", a-t-il indiqué.

La stabilisation de la population au niveau national traduit selon lui une diminution dans les zones historiques, notamment dans les Alpes. "Si on continue sur cette voie, à terme on pourrait avoir une diminution très importante", a-t-il estimé, rappelant que selon les estimations de France nature environnement, entre 100 et 200 loups sont braconnés chaque année en France.

Pour la Ligue de protection des oiseaux (LPO), "il semble que la preuve est faite que 19% c'est trop, et que ça aboutit à une stagnation de la population (a minima). Un État qui voudrait garantir un bon état de conservation baisserait le taux le prélèvement".

Lundi, les acteurs concernés par le dossier pourront débattre sur le sujet lors d'une réunion à Lyon du Groupe national loup (GNL), une instance consultative qui réunit agriculteurs, défenseurs de l'environnement, élus et chasseurs notamment.

Début décembre, l'Union européenne a abaissé le niveau de protection du loup, qui était jusqu'alors une espèce "strictement protégée", allant ainsi dans le sens des éleveurs malgré la levée de boucliers des associations environnementales.

A l'échelle de l'UE, le nombre de loups était évalué à 20.300 individus en 2023.

X.Wong--DT