Dubai Telegraph - Après le G20, les négociations de la COP29 entrent dans le dur

EUR -
AED 3.883446
AFN 71.895736
ALL 97.900638
AMD 411.253615
ANG 1.90568
AOA 964.776505
ARS 1059.179559
AUD 1.622625
AWG 1.897279
AZN 1.794959
BAM 1.957984
BBD 2.134981
BDT 126.360933
BGN 1.952776
BHD 0.398504
BIF 3064.552793
BMD 1.057289
BND 1.41652
BOB 7.333387
BRL 6.114624
BSD 1.057409
BTN 89.29813
BWP 14.386045
BYN 3.460359
BYR 20722.868637
BZD 2.131438
CAD 1.478328
CDF 3035.47747
CHF 0.934506
CLF 0.037204
CLP 1026.5747
CNY 7.654248
CNH 7.656799
COP 4647.515635
CRC 537.514753
CUC 1.057289
CUP 28.018164
CVE 110.53916
CZK 25.294629
DJF 187.901514
DKK 7.459164
DOP 64.018911
DZD 140.877325
EGP 52.381066
ERN 15.859338
ETB 128.751425
FJD 2.395923
FKP 0.834536
GBP 0.83492
GEL 2.881119
GGP 0.834536
GHS 16.87422
GIP 0.834536
GMD 75.067091
GNF 9125.463708
GTQ 8.163336
GYD 221.116616
HKD 8.229136
HNL 26.617242
HRK 7.541918
HTG 138.904923
HUF 407.915932
IDR 16767.866866
ILS 3.957687
IMP 0.834536
INR 89.227706
IQD 1385.577518
IRR 44503.944681
ISK 145.504269
JEP 0.834536
JMD 167.707047
JOD 0.749935
JPY 163.649346
KES 135.859859
KGS 91.447738
KHR 4283.078889
KMF 491.374875
KPW 951.559894
KRW 1474.675567
KWD 0.325064
KYD 0.881183
KZT 524.710108
LAK 23207.498531
LBP 94733.114058
LKR 307.643121
LRD 192.444637
LSL 18.973037
LTL 3.1219
LVL 0.639544
LYD 5.164848
MAD 10.575017
MDL 19.217434
MGA 4926.967975
MKD 61.463334
MMK 3434.034132
MNT 3592.6687
MOP 8.477055
MRU 42.212296
MUR 48.931243
MVR 16.345495
MWK 1834.396561
MXN 21.312159
MYR 4.729253
MZN 67.587204
NAD 18.978021
NGN 1775.828054
NIO 38.855402
NOK 11.632492
NPR 142.877408
NZD 1.79237
OMR 0.407066
PAB 1.057409
PEN 4.012387
PGK 4.252446
PHP 62.246315
PKR 293.715725
PLN 4.334931
PYG 8235.184869
QAR 3.849065
RON 4.976764
RSD 116.97634
RUB 106.338364
RWF 1448.486226
SAR 3.969218
SBD 8.849003
SCR 14.364561
SDG 635.957428
SEK 11.567035
SGD 1.416107
SHP 0.834536
SLE 23.947671
SLL 22170.831226
SOS 604.244517
SRD 37.574471
STD 21883.752116
SVC 9.252319
SYP 2656.470724
SZL 18.978078
THB 36.516676
TJS 11.239936
TMT 3.700512
TND 3.341085
TOP 2.476276
TRY 36.480924
TTD 7.180212
TWD 34.260928
TZS 2806.026596
UAH 43.654088
UGX 3893.342324
USD 1.057289
UYU 45.390625
UZS 13559.734259
VES 48.349526
VND 26860.432537
VUV 125.5235
WST 2.951519
XAF 656.708074
XAG 0.033917
XAU 0.000402
XCD 2.857377
XDR 0.804297
XOF 655.519126
XPF 119.331742
YER 264.163785
ZAR 19.106588
ZMK 9516.868831
ZMW 29.211409
ZWL 340.446696
  • AEX

    -3.3700

    861.98

    -0.39%

  • BEL20

    -36.9600

    4116.4

    -0.89%

  • PX1

    -48.7700

    7229.64

    -0.67%

  • ISEQ

    -95.1600

    9614.92

    -0.98%

  • OSEBX

    1.1500

    1442.97

    +0.08%

  • PSI20

    -53.8700

    6359.62

    -0.84%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -14.2000

    2769.47

    -0.51%

  • N150

    -27.4800

    3283.2

    -0.83%

Après le G20, les négociations de la COP29 entrent dans le dur
Après le G20, les négociations de la COP29 entrent dans le dur / Photo: Alexander NEMENOV - AFP/Archives

Après le G20, les négociations de la COP29 entrent dans le dur

Les dirigeants des 20 puissances mondiales ont lancé depuis Rio des mots d'ordre plus au moins précis aux négociateurs des près de 200 pays de la conférence sur le climat de l'ONU à Bakou, suspendue à un projet d'accord attendu mercredi.

Taille du texte:

A trois jours de la fin de la COP29, le plus dur reste à faire pour inscrire dans le marbre onusien comment dégager 1.000 milliards de dollars d'aide annuelle ou plus pour les pays en développement.

Dès le petit matin en Azerbaïdjan, les participants ont décortiqué la déclaration finale de 22 pages du G20 publiée dans la nuit.

Certains y ont trouvé matière à satisfaction, car les pays en développement y sont plusieurs fois nommés.

Les dirigeants appellent notamment à "augmenter les financements et les investissements publics et privés en faveur du climat dans les pays en développement", et plusieurs paragraphes évoquent le besoin de doper les financements privés et multilatéraux vers le monde en développement.

Le signal réclamé par l'ONU aux 20 puissances mondiales serait donc arrivé de Rio, selon certains.

"Les délégations du G20 ont désormais leur ordre de marche ici à Bakou, où nous avons urgemment besoin que tous les pays cessent les postures et convergent rapidement vers un terrain d'entente", a réagi mardi le chef de l'ONU Climat, Simon Stiell.

Le coordinateur azerbaïdjanais des négociations, Ialtchine Rafiev, s'est aussi félicité mardi que le G20 "ait renouvelé son engagement (...) en faveur du multilatéralisme en matière climatique".

- "Pas matérialisé" -

Mais les discussions de Bakou sont bien plus complexes.

"Nous attendions une impulsion, nos attentes étaient peut-être trop élevées", confie à l'AFP un négociateur européen grimaçant.

"Le leadership que certains espéraient du G20 ne s'est pas vraiment matérialisé", a regretté mardi Michai Robertson, le chef négociateur des petits Etats insulaires, très écoutés à l'ONU pour être en première ligne des désastres climatiques.

Le G20 "a encore refilé la patate chaude à la COP", déplore Friederike Röder, de l'ONG Global Citizen. "Le Brésil a joué le jeu à fond; le G20, lui, n'a pas su suivre".

Surtout que sur un autre sujet bloquant ici, la réduction du pétrole, du charbon et du gaz, le G20 a plutôt reculé.

Le communiqué est en effet silencieux sur l'abandon progressif des énergies fossiles, une formulation arrachée à la COP28 de Dubaï mais qui n'a pas été reprise explicitement à Rio, ce qui a irrité les ONG.

Depuis Rio, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, dont le pays accueillera la COP30 l'an prochain à Belem en Amazonie, a appelé mardi les membres du G20 à "ne pas repousser" à 2025 la "tâche" des négociations en cours à Bakou.

- Points clés en suspens -

Des économistes mandatés par l'ONU estiment à 1.000 milliards par an le besoin d'aide climatique extérieure des pays en développement d'ici 2030, et 1.300 milliards d'ici 2035.

Le G20 souligne "le besoin d'augmenter la finance climatique" pour la porter "de milliards à des milliers de milliards provenant de toutes les sources", ce qui est une bonne chose pour les pays vulnérables.

Mais le texte élude les vraies questions qui divisent Européens, Américains, Chinois et pays en développement:

- Combien doit venir des fonds publics des pays développés, contributeurs historiques du changement climatique?

- Quelle part de l'aide doit prendre la forme de dons ou de prêts?

- Et comment inviter le géant chinois et d'autres nouvelles puissances à contribuer elles aussi, alors qu'elles n'ont pas d'obligations à soutenir les pays en développement dans les textes onusiens?

- Silence sur les fossiles -

C'est sur ces questions que la COP29 réussira ou échouera. Mais le G20 se contente d'écrire: "Nous attendons un succès pour le nouvel objectif collectif quantifié (NCQG en anglais, NDLR) à Bakou".

"Les dirigeants du G20 n'ont pas envoyé les signaux politiques nécessaires de Rio à Bakou", a estimé Rebecca Thissen, de l'immense réseau d'ONG Climate Action Network. Elle dénonce, chez ces grandes puissances polluantes, "le silence" sur la finance climatique, et "le mutisme" sur l'abandon progressif des énergies fossiles responsables du réchauffement planétaire.

B.Krishnan--DT