Dubai Telegraph - A la COP29, les Etats-Unis veulent rassurer le monde avant l'arrivée de Trump

EUR -
AED 3.865039
AFN 71.961868
ALL 97.885367
AMD 409.705534
ANG 1.898038
AOA 960.733931
ARS 1055.061215
AUD 1.613881
AWG 1.894109
AZN 1.787029
BAM 1.951539
BBD 2.126437
BDT 125.855234
BGN 1.956342
BHD 0.396578
BIF 3110.579445
BMD 1.052283
BND 1.414399
BOB 7.293078
BRL 6.086683
BSD 1.053191
BTN 88.848028
BWP 14.387453
BYN 3.446543
BYR 20624.740218
BZD 2.122845
CAD 1.469502
CDF 3014.78969
CHF 0.929776
CLF 0.037101
CLP 1023.776253
CNY 7.619996
CNH 7.625593
COP 4626.455438
CRC 534.824751
CUC 1.052283
CUP 27.885491
CVE 110.024795
CZK 25.350861
DJF 187.538784
DKK 7.458788
DOP 63.520417
DZD 140.573397
EGP 52.274979
ERN 15.78424
ETB 131.306162
FJD 2.388363
FKP 0.830585
GBP 0.832524
GEL 2.883571
GGP 0.830585
GHS 16.7185
GIP 0.830585
GMD 74.71233
GNF 9078.051459
GTQ 8.13025
GYD 220.338958
HKD 8.189863
HNL 26.613518
HRK 7.506205
HTG 138.346648
HUF 411.186809
IDR 16734.714279
ILS 3.929639
IMP 0.830585
INR 88.911049
IQD 1379.588093
IRR 44293.214291
ISK 145.520299
JEP 0.830585
JMD 166.933965
JOD 0.746386
JPY 162.676061
KES 136.007134
KGS 91.02957
KHR 4249.68174
KMF 491.94202
KPW 947.053999
KRW 1471.222726
KWD 0.323672
KYD 0.877684
KZT 523.167824
LAK 23125.51255
LBP 94319.785398
LKR 306.411046
LRD 190.622024
LSL 19.101997
LTL 3.107117
LVL 0.636515
LYD 5.138732
MAD 10.521031
MDL 19.167154
MGA 4930.189594
MKD 61.546561
MMK 3417.773046
MNT 3575.656436
MOP 8.443666
MRU 41.866002
MUR 48.839087
MVR 16.268296
MWK 1826.195708
MXN 21.380416
MYR 4.698412
MZN 67.293799
NAD 19.101997
NGN 1768.455747
NIO 38.755022
NOK 11.613586
NPR 142.154623
NZD 1.792324
OMR 0.40513
PAB 1.053101
PEN 3.996674
PGK 4.239684
PHP 62.126243
PKR 292.773138
PLN 4.342422
PYG 8247.914831
QAR 3.840515
RON 4.977085
RSD 117.020141
RUB 106.281009
RWF 1452.315514
SAR 3.95054
SBD 8.79238
SCR 14.332083
SDG 632.944958
SEK 11.610939
SGD 1.413951
SHP 0.830585
SLE 23.75528
SLL 22065.84631
SOS 601.88026
SRD 37.282669
STD 21780.126598
SVC 9.214882
SYP 2643.891613
SZL 19.091139
THB 36.458458
TJS 11.216013
TMT 3.682989
TND 3.324243
TOP 2.464553
TRY 36.27081
TTD 7.130433
TWD 34.270209
TZS 2791.031424
UAH 43.426878
UGX 3886.514989
USD 1.052283
UYU 45.021709
UZS 13526.469111
VES 48.861031
VND 26751.65603
VUV 124.929112
WST 2.937543
XAF 654.521833
XAG 0.033884
XAU 0.000395
XCD 2.843846
XDR 0.801343
XOF 654.521833
XPF 119.331742
YER 262.991742
ZAR 19.064031
ZMK 9471.810193
ZMW 29.146091
ZWL 338.834589
  • AEX

    7.0400

    865.63

    +0.82%

  • BEL20

    20.6900

    4157.7

    +0.5%

  • PX1

    15.8400

    7214.11

    +0.22%

  • ISEQ

    -17.3500

    9621.66

    -0.18%

  • OSEBX

    12.6300

    1464.83

    +0.87%

  • PSI20

    -0.6400

    6352.54

    -0.01%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    90.0100

    2859.5

    +3.25%

  • N150

    -2.6200

    3270.45

    -0.08%

A la COP29, les Etats-Unis veulent rassurer le monde avant l'arrivée de Trump

A la COP29, les Etats-Unis veulent rassurer le monde avant l'arrivée de Trump

A quelques mois du retour au pouvoir de Donald Trump, le représentant de Joe Biden à la conférence annuelle sur le climat de l'ONU à Bakou a promis lundi que l'action climatique se poursuivrait aux Etats-Unis.

Taille du texte:

Mais la perspective du retrait américain de l'accord phare de Paris (2015), pour la seconde fois, affaiblit la parole des négociateurs de la première puissance mondiale.

Les COP ont déjà vécu cela sous le premier mandat de Donald Trump (2017-2021): à l'époque, des Etats fédérés, des villes et des entreprises avaient promis de compenser, au moins en partie, les reculs au niveau fédéral.

"Même si le gouvernement fédéral américain sous Donald Trump met en pause l'action climatique, le travail pour contenir le changement climatique se poursuivra aux Etats-Unis", a déclaré John Podesta, émissaire américain pour le climat, lors d'une conférence de presse.

Le thème de la coopération entre Etats, alors que le monde n'a toujours pas réussi à stabiliser ses rejets de gaz à effet de serre, est en filigrane de tous les sujets de cette conférence organisée par l'ONU et l'Azerbaïdjan.

"Il est temps de montrer que la coopération mondiale n’est pas au point mort. Elle est à la hauteur du moment", a lancé le patron de l'ONU Climat, Simon Stiell.

 

Les pays développés ont contracté une "dette climatique", a lancé Tasneem Essop, du Climate Action Network (CAN), qui regroupe des milliers d'ONG.

Mais les Occidentaux jugent les ordres de grandeur avancés irréalistes pour leurs finances publiques.

Le président de la COP29 Moukhtar Babaïev a évoqué des "centaines de milliards" dans son discours d'ouverture, mais aucun négociateur n'a dévoilé ses cartes.

- Ordre du jour bloqué -

Ces promesses de persévérance collective n'ont pas empêché un embarrassant raté des négociations dès le début de la conférence: les Etats s'opposent sur l'ordre du jour officiel, ce qui bloque tout.

Motif: plusieurs pays, dont la Chine et l'Inde, ne veulent discuter de l'application de l'accord de la COP28 que sous l'angle de la finance. Alors que la COP de Dubaï, l'an dernier, a aussi fixé des objectifs pour lancer la sortie des énergies fossiles.

Autre point de discorde: la Chine exige, s'exprimant également au nom du Brésil, de l'Inde et de l'Afrique du Sud, d'ajouter le sujet des barrières commerciales unilatérales liées au climat, visant principalement l'Union européenne.

- Accord de Paris en danger -

"La COP29 est un moment de vérité pour l'accord de Paris", a lancé M. Babaïev, ministre azerbaïdjanais de l’écologie, et ancien cadre de la compagnie pétrolière nationale, Socar, en ouverture lundi.

Environ 51.000 participants sont accrédités, selon l'ONU Climat. Nombre d'ONG critiquent la tenue de la conférence dans un pays qui célèbre le pétrole comme un "cadeau de Dieu", et où les autorités ont arrêté et poursuivent plusieurs militants environnementaux.

Il ne faudra qu'une signature à Donald Trump, à son entrée à la Maison Blanche le 20 janvier, pour rejoindre l'Iran, le Yémen et la Libye hors de l'accord quasi-universel adopté à Paris en 2015.

Cet accord est le moteur qui a permis d'infléchir la trajectoire de réchauffement aux alentours de 3°C ou moins d'ici 2100, contre 1,3°C déjà en moyenne aujourd'hui, et probablement 1,5°C sur une année individuelle en 2024.

A Paris, les pays se sont engagés à limiter le réchauffement à 1,5 ou 2°C, par rapport à 1850-1900.

- Des absents -

Les Européens jurent qu'ils redoubleront d'efforts pour compenser le retrait américain, mais peu sont à Bakou. Et seule une poignée de dirigeants du G20 seront présents.

L'argent public du Nord, aujourd'hui à 69% des prêts selon l'OCDE, permet de construire des centrales solaires, d'améliorer l'irrigation, de construire des digues ou d'aider les agriculteurs face aux sécheresses.

Mais l'ambiance dans les pays riches est à l'austérité (en Europe) ou le désengagement international (aux États-Unis).

I.Viswanathan--DT