AEX
-4.3900
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté à travers la France vendredi à l'appel de Youth for Climate, émanation française du mouvement de grèves scolaires pour le climat lancé par la jeune suédoise Greta Thunberg.
Des mobilisations sont également prévues samedi.
A Rennes par exemple, environ 400 personnes, essentiellement des jeunes, ont participé vendredi après-midi à la marche pour le climat sous le soleil, selon des journalistes de l'AFP. Parmi les pancartes, "Les calottes sont cuites", "La planète tu la préfères bleue ou bien cuite" ou encore "Arrêtons de niquer nos mers".
A un peu plus de deux semaines du premier tour de la présidentielle, beaucoup de manifestants dénonçaient la quasi-absence des questions liées à la crise climatique dans le débat.
"Il faut que tout le monde fasse des efforts pour sauvegarder la planète. Il est important de se mobiliser (pour les élections) car le président peut prendre des décisions importantes", renchérit Lucas Tami, 18 ans, étudiant à l'Institut National des Sciences Appliquées.
D'autres rassemblements ont eu lieu à Grenoble, Strasbourg, Saint-Brieuc, Tours, Nantes ou Pau, selon des vidéos postées sur les réseaux sociaux.
A Paris, ils étaient 1.600, selon la préfecture, à défiler derrière une banderole "2018-2022: nous avons grandi, notre colère aussi", en référence à l'année où la jeune égérie suédoise du mouvement mondial des jeunes pour le climat avait lancé sa grève scolaire du vendredi pour protester contre le manque d'action des gouvernants dans la lutte contre la crise climatique.
"Pas de planète B" ou encore "Du plastique dans les Kardashians, pas dans les océans", pouvait-on lire sur les pancartes.
"C'est la première fois que je viens à une manif", dit Houssaïma Mze, venue avec ses amies Nadia Elnehdi et Amelle Abyllah, en Terminale comme elle au lycée Maurice Utrillo de Stains (Seine-Saint-Denis), dans le cadre d'un devoir sur le profil sociologique des manifestants.
Mais les trois jeunes filles de 17 ans ont trouvé que "c'est une bonne cause à défendre" et "pourraient revenir" pour un autre défilé. "Ca montre la solidarité, la planète est à tout le monde et tout le monde est concerné".
A.Ragab--DT