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Samedi, le thermomètre a atteint pour la deuxième fois de la semaine le record de la journée la plus chaude de septembre en France, l'indicateur thermique national s'établissant à 25,1°C, a confirmé dimanche Météo-France.
Lundi dernier, à 25,1°C, l'indicateur qui fait la moyenne des mesures quotidiennes de température moyenne de l'air dans 30 stations météorologiques réparties de manière équilibrée en métropole avait battu le précédent record de 24,7°C pour un mois de septembre, relevé le 4 septembre 1949.
Plus d'une dizaine de records mensuels ont été battus samedi de la Bretagne (Saint-Brieuc, 31,5°C) à la région parisienne (Trappes, 34,6°C, Le Bourget, 35,3°C) en passant par la Normandie (Rouen, 33,2°C) sans oublier Nantes (35,4°C).
Ces records, qui s'ajoutent à des dizaines d'autres battus depuis lundi un peu partout en France métropolitaine, illustrent le caractère inédit de cette vague de chaleur, conforme aux avertissements des climatologues concernant l'extension des canicules aux marges de l'été. Paris a passé une semaine avec des pics à plus de 30°C chaque jour, plusieurs fois au-dessus de 35°C.
Ce dimanche, les températures resteront caniculaires en Ile-de-France et dans le Centre-Val-de-Loire, autour de 35-36 degrés, dans 14 départements au total qui restent inscrits en vigilance orange pour la canicule.
Mais les températures seront en baisse de 2 à 3 degrés dans l'ouest. Et à partir de lundi, associé à une dégradation orageuse, un net rafraîchissement par l'ouest gagnera jusqu'au centre du pays, marquant la fin de cet épisode caniculaire, extraordinaire pour un mois de septembre en France, indique Météo-France.
"La durée de cet épisode de fortes chaleurs, combinée à son intensité et son caractère tardif est remarquable à l'échelle du pays", notait Météo-France en début de semaine.
Le territoire de la France métropolitaine, le Benelux et le Royaume-Uni ont en effet été inscrits dans une zone de "blocage en omega" cette semaine, combinant de l'air très chaud et des poussières sahariennes.
Cette zone de hautes pressions était entourée de deux zones de basse pression au large du Portugal et en Méditerranée orientale, appelées gouttes froides, responsables de très grosses intempéries, notamment en Grèce et en Espagne où des pluies diluviennes ont généré des inondations et coulées de boues.
I.Menon--DT