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Plusieurs records de température maximale pour le mois de mai ont été battus ou égalés mercredi dans le Sud-Est, le Centre-Est et le Sud-Ouest, notamment à Albi (33,7°C), Toulouse (33,4°C) ou Montélimar (33,8°C), a annoncé Météo-France.
La France traverse sa plus longue période de printemps la plus chaude, avec au moins 37 jours consécutifs au-dessus de la normale, une période de forte chaleur rendue plus probable par le réchauffement climatique.
Il a fait cette semaine entre 28 et 34°C dans la plupart des régions, une température inhabituelle pour la saison.
Même en Bretagne, l'île de Bréhat a égalé son record datant du 31 mai 1992, avec 27,8°C.
Au Cap Ferret, qui a battu son record avec 35°C, "on a eu chaud au service", dit à l'AFP Pascal, qui sert des clients à la boutique de glaces "O Sorbet d'Amour Cap Ferret", tout à la pointe du Cap. "On n'a pas eu tant de monde que ça, ils sont calfeutrés chez eux ou ils sont à la plage".
Chez Hortense, restaurant chic du Cap Ferret, "si vous êtes assis au bord de la plage à boire un verre de vin, ça va bien se passer. Mais pour nous les serveurs, c'est plus compliqué, il faut mettre un chapeau et boire beaucoup", dit à l'AFP Jérémy Leporcq.
Étant donné les températures moyennes des 17 premiers jours du mois, il est "maintenant fort probable" que mai 2022 devienne le mois de mai le plus chaud jamais enregistré en France, battant mai 2011, a aussi dit Météo-France.
"Il s'agit d'un épisode de chaleur, durable, étendu et intense, exceptionnel pour la saison," a expliqué lundi à l'AFP Matthieu Sorel, climatologue à Météo-France, même si l'épisode ne correspond pas à la définition technique d'une "vague de chaleur".
Pour cette catégorisation, "l'indicateur thermique national", moyenne de températures relevées en 30 points répartis sur tout le territoire métropolitain, doit dépasser 25,3°C pendant trois jours consécutifs, ce qui ne sera pas le cas.
G.Koya--DT