Dubai Telegraph - Les nappes phréatiques vont mieux qu'en 2023, mais l'été demeure incertain

EUR -
AED 3.826681
AFN 70.961758
ALL 98.138602
AMD 405.652886
ANG 1.877182
AOA 951.190259
ARS 1045.720247
AUD 1.602814
AWG 1.877897
AZN 1.775245
BAM 1.955573
BBD 2.102956
BDT 124.465544
BGN 1.955294
BHD 0.392554
BIF 3076.642669
BMD 1.041829
BND 1.403837
BOB 7.197164
BRL 6.043693
BSD 1.041579
BTN 87.914489
BWP 14.229347
BYN 3.408604
BYR 20419.848375
BZD 2.099456
CAD 1.456529
CDF 2991.091432
CHF 0.930957
CLF 0.036923
CLP 1018.83097
CNY 7.54601
CNH 7.562783
COP 4573.368835
CRC 530.538382
CUC 1.041829
CUP 27.608468
CVE 110.252195
CZK 25.343745
DJF 185.478458
DKK 7.457729
DOP 62.772709
DZD 139.835759
EGP 51.726992
ERN 15.627435
ETB 127.508391
FJD 2.371151
FKP 0.822333
GBP 0.831435
GEL 2.855018
GGP 0.822333
GHS 16.456089
GIP 0.822333
GMD 73.970229
GNF 8977.957272
GTQ 8.040066
GYD 217.904692
HKD 8.109446
HNL 26.320943
HRK 7.431636
HTG 136.72412
HUF 411.522823
IDR 16610.452733
ILS 3.863061
IMP 0.822333
INR 87.968134
IQD 1364.44153
IRR 43834.955489
ISK 145.523076
JEP 0.822333
JMD 165.930728
JOD 0.738765
JPY 161.242873
KES 134.884334
KGS 90.122166
KHR 4193.512952
KMF 492.268155
KPW 937.645704
KRW 1463.259646
KWD 0.320727
KYD 0.867999
KZT 520.059599
LAK 22878.342838
LBP 93271.167197
LKR 303.144792
LRD 187.998165
LSL 18.795317
LTL 3.076251
LVL 0.630192
LYD 5.086409
MAD 10.478083
MDL 18.997794
MGA 4861.435378
MKD 61.522855
MMK 3383.819949
MNT 3540.134882
MOP 8.35093
MRU 41.443187
MUR 48.810083
MVR 16.10707
MWK 1806.090235
MXN 21.281613
MYR 4.654932
MZN 66.583684
NAD 18.795317
NGN 1767.675143
NIO 38.325549
NOK 11.531328
NPR 140.663663
NZD 1.78585
OMR 0.400943
PAB 1.041579
PEN 3.949541
PGK 4.193513
PHP 61.404399
PKR 289.239507
PLN 4.337676
PYG 8131.055634
QAR 3.798559
RON 4.978071
RSD 116.991412
RUB 108.671879
RWF 1421.834864
SAR 3.911473
SBD 8.734231
SCR 14.272055
SDG 626.663972
SEK 11.501974
SGD 1.402931
SHP 0.822333
SLE 23.68116
SLL 21846.638123
SOS 595.230868
SRD 36.978718
STD 21563.75683
SVC 9.113941
SYP 2617.626467
SZL 18.788818
THB 35.922648
TJS 11.092512
TMT 3.646401
TND 3.309016
TOP 2.440072
TRY 36.018972
TTD 7.074178
TWD 33.946439
TZS 2770.578216
UAH 43.089995
UGX 3848.553017
USD 1.041829
UYU 44.294855
UZS 13362.448044
VES 48.506662
VND 26482.251319
VUV 123.688032
WST 2.90836
XAF 655.880824
XAG 0.033274
XAU 0.000384
XCD 2.815595
XDR 0.792308
XOF 655.880824
XPF 119.331742
YER 260.379151
ZAR 18.862746
ZMK 9377.71492
ZMW 28.772658
ZWL 335.468513
  • AEX

    13.6800

    879.8

    +1.58%

  • BEL20

    69.4500

    4228.29

    +1.67%

  • PX1

    41.8400

    7255.01

    +0.58%

  • ISEQ

    17.2700

    9613.97

    +0.18%

  • OSEBX

    3.8100

    1468.66

    +0.26%

  • PSI20

    48.3400

    6409

    +0.76%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    86.5000

    2989.04

    +2.98%

  • N150

    24.5300

    3295.3

    +0.75%

Les nappes phréatiques vont mieux qu'en 2023, mais l'été demeure incertain
Les nappes phréatiques vont mieux qu'en 2023, mais l'été demeure incertain / Photo: Valentine CHAPUIS - AFP

Les nappes phréatiques vont mieux qu'en 2023, mais l'été demeure incertain

Malgré quelques zones toujours en tension, les nappes phréatiques en France sont globalement dans un bien meilleur état que l'an dernier, mais depuis deux mois leur situation n'évolue guère, alimentant les craintes d'un retour de la sécheresse durant l'été, synonyme de restrictions d'eau.

Taille du texte:

Au 1er mars, 46% des nappes sont au-dessus des normales mensuelles et 36% restent en dessous, indique jeudi le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Les chiffres ne prennent pas encore en compte les récents épisodes méditerranéens, dont la tempête Monica de ce week-end, mais l'effet de ces précipitations qui ruissellent beaucoup devraient être "largement limités", selon le BRGM.

La situation est quasiment la même que fin janvier, où après une forte recharge en début d'hiver, le remplissage a commencé à ralentir.

Elle reste toutefois largement meilleure que l'an dernier à la même époque, quand 80% des niveaux étaient sous les normales.

- Les améliorations -

En février, mois pourtant très arrosé par endroits, les recharges ont été "hétérogènes".

Les pluies tombées ces dernières semaines "ont probablement eu des difficultés à s’infiltrer en profondeur à travers des sols peu humides" sur certains secteurs, note le BRGM.

Le mois a été très contrasté au niveau météorologique, oscillant entre des températures printanières avant l'heure - février a été le deuxième plus chaud jamais enregistré en France - alimentant la sécheresse, et des séquences de pluie marquées et persistantes sur certaines régions tandis que d'autres restaient désespérément sèches.

Entre décembre et fin février, la France a enregistré un excédent de pluie d'environ 10% en moyenne, selon Météo-France.

Une bonne nouvelle pour certaines nappes, de la Bretagne à l’ouest du Massif central et aux Pyrénées-Atlantiques d'une part, et de l'Artois aux vallées alpines d'autre part, qui ont pu se réalimenter avant l'arrivée du printemps, quand la majeure partie de l'eau tombée du ciel sera absorbée par la végétation.

- Points noirs -

Mais le point noir reste les nappes du Languedoc et du Roussillon. Elles y sont plus basses que l'an dernier et ont même continué à baisser en février sur la plaine du Roussillon et du massif des Corbières, faute de pluies suffisantes.

Les nappes du sud de l’Alsace, du couloir de la Saône, du sud du Massif central restent aussi à des niveaux bas voire très bas.

Les pluies tombées ces derniers jours ont permis d'atteindre des "pics de crue" sur certaines nappes comme en Nouvelle-Aquitaine et sur l'Artois et "de fortes hausses" localement, par exemple en Provence, a indiqué jeudi lors d'une visioconférence Violaine Bault, hydrogéologue au BRGM.

Concernant le Languedoc, qui a connu ses premières précipitations depuis bien longtemps, "les niveaux des nappes se sont améliorés par endroits mais restent néanmoins insuffisants".

"Les pluies violentes ne sont pas forcément les plus efficaces pour la recharge des nappes", une grande partie ayant tendance à ruisseler vers les cours d'eau puis la mer, explique Mme Bault. Si l'on ajoute à cela le fait qu'elles sont tombées sur des sols extrêmement secs, elles ont au mieux suffi à réhydrater les sols en surface mais pas les nappes en profondeur.

- Prudence pour l'été -

Sur le Sud-Est, il est "très difficilement envisageable" d'envisager des niveaux au-dessus des normales d'ici le printemps, estime le BRGM.

Le reste de la France est-il, lui, à l'abri d'une sécheresse estivale?

S'il y a des raisons d'être "assez optimiste" pour certaines régions "en raison d'un début de recharge satisfaisant", le BRGM reste pourtant "assez prudent" pour les prochains mois.

"En cas de précipitations insuffisantes en mars et avril, l’état des nappes pourrait se dégrader rapidement sur les nappes réactives (qui se rechargent et se vident plus vite, NDLR) et lentement sur les nappes inertielles", où l'eau a besoin de plus de temps pour s'infiltrer, prévient l'organisme.

L'incertitude est d'autant plus grande que Météo-France anticipe une tendance à des températures plus élevées pour mars, avril et mai, favorable à l'évaporation et à l'assèchement des sols.

En 2023, après un nouvel été très chaud, deux tiers des départements métropolitains connaissaient encore en octobre une alerte rouge de "crise sécheresse", entraînant d'importantes restrictions d'usage de l'eau pour l'agriculture, l'industrie et les populations.

H.Nadeem--DT