Dubai Telegraph - A la COP28, l'attente nocturne d'un compromis sur les fossiles

EUR -
AED 3.82663
AFN 70.961809
ALL 98.138672
AMD 405.653176
ANG 1.877183
AOA 951.190967
ARS 1044.167695
AUD 1.599646
AWG 1.877898
AZN 1.768925
BAM 1.955574
BBD 2.102957
BDT 124.465633
BGN 1.955296
BHD 0.392555
BIF 3076.644867
BMD 1.04183
BND 1.403838
BOB 7.197169
BRL 6.043616
BSD 1.04158
BTN 87.914552
BWP 14.229358
BYN 3.408607
BYR 20419.862965
BZD 2.099458
CAD 1.456197
CDF 2991.093261
CHF 0.930624
CLF 0.036923
CLP 1018.831698
CNY 7.545955
CNH 7.559141
COP 4573.372102
CRC 530.538761
CUC 1.04183
CUP 27.608488
CVE 110.252274
CZK 25.306722
DJF 185.47859
DKK 7.457725
DOP 62.772754
DZD 139.835859
EGP 51.650195
ERN 15.627446
ETB 127.508482
FJD 2.371152
FKP 0.822334
GBP 0.831137
GEL 2.854575
GGP 0.822334
GHS 16.4561
GIP 0.822334
GMD 73.969495
GNF 8977.963687
GTQ 8.040072
GYD 217.904848
HKD 8.10981
HNL 26.320962
HRK 7.431641
HTG 136.724218
HUF 410.920048
IDR 16610.464601
ILS 3.856615
IMP 0.822334
INR 87.968197
IQD 1364.442504
IRR 43834.985936
ISK 145.522363
JEP 0.822334
JMD 165.930847
JOD 0.738756
JPY 161.24407
KES 134.88443
KGS 90.11281
KHR 4193.515949
KMF 492.261294
KPW 937.646374
KRW 1463.260366
KWD 0.320727
KYD 0.868
KZT 520.05997
LAK 22878.359185
LBP 93271.23384
LKR 303.145008
LRD 187.9983
LSL 18.79533
LTL 3.076253
LVL 0.630192
LYD 5.086413
MAD 10.478091
MDL 18.997807
MGA 4861.438851
MKD 61.522899
MMK 3383.822366
MNT 3540.137411
MOP 8.350936
MRU 41.443216
MUR 48.810137
MVR 16.1068
MWK 1806.091526
MXN 21.300719
MYR 4.654898
MZN 66.582998
NAD 18.79533
NGN 1767.669283
NIO 38.325576
NOK 11.541432
NPR 140.663763
NZD 1.785677
OMR 0.400944
PAB 1.04158
PEN 3.949544
PGK 4.193516
PHP 61.40439
PKR 289.239713
PLN 4.332887
PYG 8131.061444
QAR 3.798562
RON 4.980248
RSD 116.991496
RUB 108.510536
RWF 1421.83588
SAR 3.911475
SBD 8.734237
SCR 14.271984
SDG 626.658476
SEK 11.49581
SGD 1.402926
SHP 0.822334
SLE 23.680862
SLL 21846.653733
SOS 595.231293
SRD 36.978666
STD 21563.772237
SVC 9.113948
SYP 2617.628337
SZL 18.788831
THB 36.0395
TJS 11.09252
TMT 3.646404
TND 3.309018
TOP 2.440069
TRY 35.958741
TTD 7.074183
TWD 33.946456
TZS 2770.580196
UAH 43.090026
UGX 3848.555767
USD 1.04183
UYU 44.294887
UZS 13362.457591
VES 48.506696
VND 26482.270241
VUV 123.688121
WST 2.908362
XAF 655.881293
XAG 0.033274
XAU 0.000384
XCD 2.815597
XDR 0.792309
XOF 655.881293
XPF 119.331742
YER 260.379266
ZAR 18.844783
ZMK 9377.714007
ZMW 28.772679
ZWL 335.468752
  • AEX

    13.6800

    879.8

    +1.58%

  • BEL20

    69.4500

    4228.29

    +1.67%

  • PX1

    41.8400

    7255.01

    +0.58%

  • ISEQ

    17.2700

    9613.97

    +0.18%

  • OSEBX

    3.8100

    1468.66

    +0.26%

  • PSI20

    48.3400

    6409

    +0.76%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    86.5000

    2989.04

    +2.98%

  • N150

    24.5300

    3295.3

    +0.75%

A la COP28, l'attente nocturne d'un compromis sur les fossiles

A la COP28, l'attente nocturne d'un compromis sur les fossiles

La nuit est tombée mardi à Dubaï avec l'attente d'un nouveau projet d'accord par la présidence émiratie, désireuse de parvenir à un consensus sur les énergies fossiles, défendues ardemment par l'Arabie saoudite et ses alliés exportateurs de pétrole.

Taille du texte:

Selon une source proche de la présidence de la COP28, un nouveau texte pourrait être publié dès mardi soir. Mais les délégués des pays restent très prudents tant que l'ONU n'aura pas publié officiellement de nouveau texte, les négociations continuant de nuit à Dubaï.

Dans la soirée, les représentants de plusieurs groupes de pays reconnus par l'ONU Climat se succédaient dans les bureaux du président émirati de la conférence, Sultan Al Jaber, selon deux sources à l'AFP.

Quand prévoir le dénouement?

"Peut-être ce soir, peut-être tôt demain matin", a répondu John Kerry, l'émissaire américain, en arrivant. "Mais on progresse".

Quelle sera la bonne formule permettant un compromis historique sur les énergies fossiles, dont la combustion est largement responsable du réchauffement de la planète?

- "Super-majorité" -

L'Union européenne, les Etats insulaires, des Caraïbes et plusieurs d'Amérique latine veulent un signal fort pour engager la sortie du pétrole, du gaz et du charbon. Ils sont désormais 130 pays, dont le Brésil et les Etats-Unis, à faire front pour un accord plus ambitieux, véritablement efficace pour ralentir le réchauffement mondial, selon une source européenne.

De l'autre côté, l'Arabie saoudite, le Koweït ou encore l'Irak sont sur une ligne dure, refusant tout accord s'attaquant aux énergies fossiles qui font leur richesse.

 

Il n'aurait plus fixé aucun objectif commun de "sortie" des énergies fossiles, pourtant envisagée dans les versions antérieures.

Le commissaire européen au Climat, Wopke Hoekstra, a évoqué une "super-majorité" de pays réclamant plus d'ambition, sur les 194 pays (et l'UE) ayant ratifié l'accord de Paris de 2015.

- "Pas marié à un mot" -

"Si les dirigeants ne parviennent pas à s'attaquer à la cause profonde de la crise climatique après 28 ans de conférences sur le climat, non seulement ils nous font défaut, mais ils nous font perdre confiance dans l'ensemble du processus de la COP", a réagi la militante ougandaise Vanessa Nakate.

Comment lever l'objection des pays du Golfe, toute décision à la COP se faisant par consensus ?

Depuis une conférence à Doha, le ministre koweïtien du Pétrole, Saad al-Barrak, a dénoncé une "attaque agressive" de la part des Occidentaux. Son homologue irakien, Hayan Abdel-Ghani, juge lui que "les énergies fossiles resteront la principale source d'énergie dans le monde".

Certains des pays les plus favorables à une "sortie" du pétrole ont pour leur part signalé qu'ils étaient prêts à sacrifier ce mot, en échange d'engagements significatifs.

"Je ne suis pas marié à un mot mais j'insiste sur le fait que la signification de cette formulation, quelle qu'elle soit finalement, doit être extrêmement ambitieuse", a dit mardi le ministre danois du Climat Dan Jørgensen.

- "Nous ne combattons pas la Chine" -

Le Canadien Steven Guilbeault a évoqué aussi dans la nuit "d'autres formulations qui ont été proposées qu'on serait très intéressés à regarder".

Une formulation figurant dans des ébauches de textes précédents rapprochait par exemple dans la même phrase le développement des renouvelables et le remplacement des fossiles.

Une tournure faisant écho à une déclaration conjointe en novembre entre Chine et Etats-Unis, les deux premiers émetteurs mondiaux.

La Chine n'a pas fait de commentaire officiel depuis la parution du dernier texte lundi soir mais elle n'est pas considérée comme un obstacle sur la voie d'un compromis.

"Je ne dirais pas que la Chine combat avec nous mais nous ne combattons pas la Chine", résume un négociateur occidental.

G.Koya--DT