Dubai Telegraph - Deux semaines après l'ouragan Otis, Acapulco sort à peine la tête de l'eau

EUR -
AED 4.093506
AFN 76.885697
ALL 99.156844
AMD 431.61136
ANG 2.009212
AOA 1033.996627
ARS 1072.997336
AUD 1.641238
AWG 2.006096
AZN 1.894898
BAM 1.953947
BBD 2.250965
BDT 133.223643
BGN 1.952711
BHD 0.420041
BIF 3231.776803
BMD 1.114498
BND 1.440534
BOB 7.703555
BRL 6.123719
BSD 1.114843
BTN 93.176654
BWP 14.737155
BYN 3.64844
BYR 21844.159752
BZD 2.247128
CAD 1.513226
CDF 3199.72349
CHF 0.948009
CLF 0.037589
CLP 1037.207355
CNY 7.861562
CNH 7.857762
COP 4641.270973
CRC 578.440993
CUC 1.114498
CUP 29.534196
CVE 110.159036
CZK 25.061677
DJF 198.518152
DKK 7.458688
DOP 66.916533
DZD 147.443868
EGP 54.087145
ERN 16.717469
ETB 129.365881
FJD 2.455963
FKP 0.848756
GBP 0.838887
GEL 3.04302
GGP 0.848756
GHS 17.526063
GIP 0.848756
GMD 76.360453
GNF 9631.735079
GTQ 8.617904
GYD 233.214621
HKD 8.68467
HNL 27.654771
HRK 7.577484
HTG 147.097844
HUF 393.219452
IDR 16938.139791
ILS 4.215003
IMP 0.848756
INR 93.066206
IQD 1460.414859
IRR 46912.005489
ISK 152.106934
JEP 0.848756
JMD 175.153874
JOD 0.78973
JPY 160.913487
KES 143.815085
KGS 93.883634
KHR 4527.705666
KMF 491.883517
KPW 1003.04752
KRW 1489.253392
KWD 0.340031
KYD 0.929027
KZT 534.493464
LAK 24617.20987
LBP 99832.321807
LKR 340.137394
LRD 222.964527
LSL 19.571513
LTL 3.290823
LVL 0.674149
LYD 5.294169
MAD 10.810335
MDL 19.453724
MGA 5042.127276
MKD 61.543927
MMK 3619.845856
MNT 3787.063972
MOP 8.948752
MRU 44.304377
MUR 51.133282
MVR 17.119128
MWK 1932.93201
MXN 21.562748
MYR 4.686458
MZN 71.160467
NAD 19.571337
NGN 1827.163772
NIO 41.030532
NOK 11.743114
NPR 149.085599
NZD 1.79238
OMR 0.429047
PAB 1.114823
PEN 4.178581
PGK 4.364018
PHP 62.09258
PKR 309.759007
PLN 4.271826
PYG 8697.750557
QAR 4.064445
RON 4.974451
RSD 117.076905
RUB 103.223004
RWF 1502.88806
SAR 4.182122
SBD 9.258064
SCR 14.81171
SDG 670.372494
SEK 11.382251
SGD 1.441191
SHP 0.848756
SLE 25.463272
SLL 23370.458959
SOS 637.101453
SRD 33.663463
STD 23067.857331
SVC 9.754617
SYP 2800.209454
SZL 19.578606
THB 36.808558
TJS 11.850548
TMT 3.900743
TND 3.377996
TOP 2.610264
TRY 38.023817
TTD 7.582672
TWD 35.665604
TZS 3038.346537
UAH 46.080848
UGX 4130.23089
USD 1.114498
UYU 46.065689
UZS 14186.544671
VEF 4037327.360851
VES 40.96537
VND 27422.221975
VUV 132.315435
WST 3.117767
XAF 655.323694
XAG 0.035728
XAU 0.000426
XCD 3.011987
XDR 0.826216
XOF 655.326631
XPF 119.331742
YER 278.9867
ZAR 19.526231
ZMK 10031.815557
ZMW 29.514477
ZWL 358.867884
  • AEX

    -10.9000

    897.55

    -1.2%

  • BEL20

    -37.4300

    4215.59

    -0.88%

  • PX1

    -114.9900

    7500.26

    -1.51%

  • ISEQ

    -30.9900

    9967.18

    -0.31%

  • OSEBX

    -3.5300

    1407.43

    -0.25%

  • PSI20

    -4.0300

    6716.23

    -0.06%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -5.6900

    2580.84

    -0.22%

  • N150

    -51.9800

    3323.64

    -1.54%

Deux semaines après l'ouragan Otis, Acapulco sort à peine la tête de l'eau
Deux semaines après l'ouragan Otis, Acapulco sort à peine la tête de l'eau / Photo: Francisco ROBLES - AFP

Deux semaines après l'ouragan Otis, Acapulco sort à peine la tête de l'eau

Des familles qui cherchent un disparu, des écoles fermées, des commerces ouverts au compte-goutte,l'électricité qui manque: quinze jours après l'ouragan Otis, Acapulco, la perle touristique dans le sud-ouest du Mexique, peine à retrouver une vie normale.

Taille du texte:

Sur les plages, quelques baigneurs prennent le soleil, au pied d'immeubles défoncés par des vents qui ont tourbillonné à 270 km/h pendant trois heures la nuit du 25 octobre, dévastant la légendaire station balnéaire du Pacifique.

Les tours d'habitations, les hôtels et les bureaux sont déchiqueté tout au long de l'avenue côtière qui longe la baie (12,2 km).

Dans la zone exclusive de Punta Diamante, des matelas gisent sur la plage, arrachés aux appartements grand luxe à plus d'1,5 million de dollars des 27 étages de la résidence Marena construite en 2009, entièrement détruite.

Dans la baie, une dizaine de plongeurs de la Marine cherchent des disparus parmi les yachts détruits ou engloutis (32 disparus et 48 morts selon les derniers chiffres de la protection civile).

Face à la mer, les familles des quatre membres d'équipage du Litos se réunissent pour la première fois.

"Douze jours après la disparition du bateau, nous ne savons rien. Je crois que le gouvernement nous cache la vérité", accuse Saül Parra, montrant un avis de recherche avec la photo de son frère Fernando.

"C'est le moment de hausser le ton. Si nous avons une possibilité de les retrouver en vie, elle est en train de nous filer entre les mains".

A côté du bilan humain, les dégâts matériels sont incalculables.

Les écoles restent fermées jusqu'à nouvel ordre. Détruits et dévalisés, la plupart des commerces sont hors-service, comme les supérettes Oxxo, dont le logo est quasi-aussi omniprésent au Mexique que le drapeau national.

- Les tacos reprennent du service -

Sur la "costera" qui longe les plages, des dizaines d'habitants en file indienne attendent la distribution d'un plat de riz avec de la viande.

"Chaque jour on prépare environ 4.000 repas", explique Brian Chavez, 22 ans, bénévole pour la fondation World central Kitchen. Ailleurs, la Marine répartit du papier hygiénique.

A quelques mètres, une "taqueria" (restaurant populaire) accueille des clients. Façon kebab, l'immense morceau de porc ou de veau tourne autour de sa broche, les fines lamelles finissent en tacos dans les tortillas, sur fond de musique tropicale.

Lundi, Chedraoui -une chaîne de supermarchés- a rouvert ses portes, autorisant les clients à entrer dix par dix, sous le contrôle de l'armée.

"Je suis très content de pouvoir obtenir des produits de première nécessité", raconte en sortant Yameli, venue avec ses deux filles. "On a acheté des tomates, des légumes, du jambon, un peu de jus de fruits. Il manquait quelques produits, comme du thon, du pain".

- "Acapulco sera toujours Acapulco" -

A l'écart du front de mer, dans la "colonia" Progreso, les poubelles s'entassent, sous la chaleur humide. "Ca commence à empester. Il est urgent de les ramasser et que les autorités se bougent", déclare une habitante, Laura Salvide, qui redoute épidémies ou diarrhées, et se plaint également du manque d'eau potable.

Quelques rues plus loin, des éboueurs jettent les ordures dans un camion-benne.

Accrochés aux pylônes, des écheveaux de câbles et des transformateurs pendent dans le vide.

Des équipes de l'entreprise publique d'électricité sont à pied d'oeuvre.

Malgré la présence de la "CFE" dès le premier jour, une partie d'Acapulco est toujours sans lumière, comme la rue Campeche, où des habitants bloquent à la nuit tombée le passage avec des palettes de bois et des tôles ondulées. "Pour notre propre sécurité", explique un voisin, Alfredo Villalobos.

Lundi matin, près de la rue, un corps décapité a été retrouvé, a constaté un photographe de l'AFP. Sans doute un règlement de comptes entre cartels qui se disputent Acapulco.

Retour sur l'avenue côtière. Même sans éclairage public, le bar-boîte de nuit la Norteña a remis la musique à fond.

Les projecteurs qui déchirent l'obscurité éclairent les décombres amassés devant l'établissement.

Inséparable d'Acapulco, la vie nocturne reprend peu à peu, avec les moyens du bord.

"Nous avons un menu super réduit", assure Andres, d'un snack voisin, qui affirme aller se ravitailler à des centaines de kilomètres a la ronde. "Acapulco sera toujours Acapulco", promet-il.

X.Wong--DT