Dubai Telegraph - A Nairobi, les dirigeants africains en quête d'une voix commune pour une croissance verte

EUR -
AED 3.896782
AFN 71.970942
ALL 98.005181
AMD 410.245014
ANG 1.910392
AOA 969.150107
ARS 1058.535585
AUD 1.625105
AWG 1.911243
AZN 1.804916
BAM 1.952226
BBD 2.140282
BDT 126.668083
BGN 1.954125
BHD 0.39988
BIF 3130.34894
BMD 1.060918
BND 1.418709
BOB 7.350404
BRL 6.098794
BSD 1.060009
BTN 89.509273
BWP 14.421276
BYN 3.468912
BYR 20793.984215
BZD 2.136589
CAD 1.480871
CDF 3043.772641
CHF 0.937002
CLF 0.037907
CLP 1045.969635
CNY 7.661842
COP 4706.760764
CRC 542.432423
CUC 1.060918
CUP 28.114315
CVE 110.062449
CZK 25.385671
DJF 188.763289
DKK 7.459582
DOP 63.876059
DZD 141.570939
EGP 52.207642
ETB 131.000325
FJD 2.400856
GBP 0.832847
GEL 2.906642
GHS 17.277204
GMD 75.853327
GNF 9135.746941
GTQ 8.190926
GYD 221.749817
HKD 8.252734
HNL 26.751282
HTG 139.425239
HUF 411.004238
IDR 16737.512871
ILS 3.989583
INR 89.539798
IQD 1388.583814
IRR 44669.934186
ISK 147.520817
JMD 168.439542
JOD 0.752299
JPY 164.527633
KES 137.06364
KGS 91.448653
KHR 4295.439124
KMF 488.419938
KRW 1493.349953
KWD 0.326234
KYD 0.883299
KZT 526.01683
LAK 23242.540542
LBP 94922.679318
LKR 309.967089
LRD 199.802298
LSL 19.152137
LTL 3.132613
LVL 0.641738
LYD 5.135839
MAD 10.515649
MDL 18.974154
MGA 4955.161109
MKD 61.501816
MMK 3445.818857
MOP 8.49301
MRU 42.123861
MUR 50.064526
MVR 16.402021
MWK 1837.721918
MXN 21.861851
MYR 4.72746
MZN 67.819132
NAD 19.151596
NGN 1778.681478
NIO 39.010598
NOK 11.769899
NPR 143.222523
NZD 1.790898
OMR 0.408483
PAB 1.059939
PEN 4.005911
PGK 4.258364
PHP 62.296049
PKR 294.599601
PLN 4.351472
PYG 8282.226373
QAR 3.864488
RON 4.975918
RSD 116.986352
RUB 103.700317
RWF 1454.705134
SAR 3.986063
SBD 8.859994
SCR 14.916358
SDG 638.142533
SEK 11.580918
SGD 1.420892
SLE 24.18896
SOS 605.819355
SRD 37.381452
STD 21958.851549
SVC 9.275193
SZL 19.142853
THB 36.855747
TJS 11.267165
TMT 3.713211
TND 3.332367
TOP 2.48477
TRY 36.47689
TTD 7.203151
TWD 34.468683
TZS 2825.997726
UAH 43.903187
UGX 3894.795581
USD 1.060918
UYU 44.68818
UZS 13571.98253
VES 47.606636
VND 26894.260197
XAF 654.789004
XCD 2.867183
XDR 0.798576
XOF 654.789004
XPF 119.331742
YER 264.990671
ZAR 19.19911
ZMK 9549.525686
ZMW 28.858523
ZWL 341.615022
  • AEX

    -13.0900

    865.19

    -1.49%

  • BEL20

    -87.5800

    4205.5

    -2.04%

  • PX1

    -199.7800

    7226.98

    -2.69%

  • ISEQ

    -120.9500

    9793.14

    -1.22%

  • OSEBX

    -8.3800

    1411.19

    -0.59%

  • PSI20

    -87.9600

    6332.83

    -1.37%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -10.7500

    2894.51

    -0.37%

  • N150

    -67.3800

    3268.32

    -2.02%

A Nairobi, les dirigeants africains en quête d'une voix commune pour une croissance verte
A Nairobi, les dirigeants africains en quête d'une voix commune pour une croissance verte / Photo: Luis Tato - AFP

A Nairobi, les dirigeants africains en quête d'une voix commune pour une croissance verte

Les négociations du premier Sommet africain sur le climat s'achèvent mercredi, après trois jours de débats destinés à promouvoir le "potentiel unique" du continent pour une croissance verte et à bâtir un discours commun dans les négociations climatiques.

Taille du texte:

Lors de ce sommet de Nairobi, le président kényan William Ruto a appelé à saisir "l'opportunité sans équivalent" pour les pays africains de tirer profit économiquement du développement des énergies propres, tout en participant à la lutte contre le réchauffement climatique, dont ils sont une des principales victimes.

Une déclaration finale, attendue dans l'après-midi, devrait appeler la communauté internationale à aider à réaliser cet objectif par des investissements, mais aussi en allégeant le fardeau écrasant de la dette du continent. Elle devrait également rappeler aux riches pays pollueurs d'honorer leurs promesses de financement climatique.

Pour de nombreux experts, un succès dans l'élaboration d'une vision commune sur le développement vert de l'Afrique donnerait un élan à plusieurs réunions internationales à venir.

Mais trouver un consensus au sein d'un continent où vivent 1,4 milliard d'habitants dans 54 pays politiquement et économiquement divers n'est pas aisé, certains gouvernements militant pour un avenir tourné vers les énergies renouvelables quand d'autres dépendent de leurs ressources de combustibles fossiles.

- "Miracle africain" -

William Ruto a affirmé mardi que les dirigeants du continent imaginaient un "avenir dans lequel l'Afrique entrerait enfin sur la scène en tant que puissance économique et industrielle, acteur efficace et positif sur la scène mondiale".

Avec une population jeune et de vastes ressources naturelles, l'Afrique peut participer à bâtir une alternative aux combustibles fossiles polluants.

Outre un potentiel naturel pour générer directement des énergies propres (solaire, éolien, géothermie...), le continent abrite également 40% des réserves mondiales de cobalt, de manganèse et de platine, essentiels pour les batteries et les piles à hydrogène.

Malgré seulement 3% des investissements énergétiques dans le monde y sont réalisés.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé à faire de l'Afrique "une superpuissance des énergies renouvelables". "Les énergies renouvelables pourraient être le miracle (économique) africain", a-t-il estimé.

Mardi, les Emirats arabes unis ont promis 4,5 milliards de dollars (4,1 milliards d'euros) d'investissement dans les énergies propres en Afrique.

Dans un rapport publié mercredi, l'Agence internationale de l'énergie et la Banque africaine de développement ont exhorté donateurs et institutions internationales à multiplier par dix leurs "financements concessionnels" - c'est-à-dire à des taux préférentiels - afin d'encourager les investissements privés dans le secteur énergétique.

- Appels à réformes -

Les défis restent immenses dans un continent où 500 millions de personnes n'ont pas accès à l'électricité.

Les pays africains sont notamment paralysés par le fardeau croissant de leur dette et le manque de financements.

Plusieurs dirigeants du continent, mais aussi Antonio Guterres et l'Emirati Sultan al Jaber, ont appelé mardi à une réforme du système financier international - un système "dépassé, injuste et dysfonctionnel", selon le chef de l'ONU - pour l'adapter aux exigences de la lutte contre le réchauffement climatique.

À l’échelle mondiale, les pays riches n’ont par ailleurs toujours pas tenu leur engagement de fournir, d'ici 2020, 100 milliards de dollars par an en financement climatique aux pays les plus pauvres.

H.Hajar--DT